Depuis,
toujours les puissants abusent de la justice mais cette fois les milliards de
Robert Dust ne le sauvera pas…
ACTUALITÉ
Accusé de 3 meurtres, pendant près de 30 ans Robert Durst
milliardaire copropriétaire du One World Trade Center a réussi à échapper à la
justice étatsunienne. Se pensant insaisissable, c’est le sourire aux lèvres
lors d’une interview télévisé qui le perdra.
http://www.liberation.fr/monde/2015/03/16/the-jinx-un-docu-frisson_1221835
Le réalisateur et journaliste d’investigation Andrew
Jarecki, qui fait de Robert Durst sa nouvelle obsession. Il consacre d’abord à
sa vie une adaptation cinématographique à peine fictionnalisée sortie en salles
en 2010, avec Ryan Gosling dans le rôle de l’insaisissable millionnaire.
Le film est un flop, mais il attire l’attention de Durst
qui, toujours aussi confiant dans sa capacité à défier la loi, contacte Jarecki
et lui propose une interview pour donner «[sa] version». Durst pensait que quoi
qu’il dise, aucun procureur n’aurait l’envie ni le budget pour ouvrir un énième
fois les enquêtes le concernant. Un mauvais pari : Jarecki découvre un indice
capital dans le meurtre de Susan Berman, et pousse Durst dans ses derniers
retranchements.
«Ces journalistes ont accompli ce que les forces de l’ordre
n’ont pas réussi à faire en trente ans», a reconnu dans le New York Times
Jeanine Pirro, l’ancienne procureure du comté de Westchester, qui avait échoué
à coincer Durst au début des années 2000, quand elle s’était emparée du
dossier, entraînant la fuite de Durst vers le Texas.
La série en elle-même, produite selon les canons
d’excellence d’HBO, est un drôle d’objet : quelque part entre un Faites entrer
l’accusé à la sauce hollywoodienne et le film Entretien avec un vampire,
donnant à voir la confession d’un personnage dépourvu de toute empathie. A
l’écran, plus que les reconstitutions léchées des crimes, ce sont les échanges
entre le journaliste et Robert Durst, homme chétif et pâlot clignant sans arrêt
des yeux et claquant sa langue tel un lézard, qui font dresser les poils sur
l’épiderme.
HISTOIRE-1
http://ledroitcriminel.free.fr/le_phenomene_criminel/crimes_et_proces_celebres/gilles_de_rais.htm
Gilles de Rais (ou De Retz) Selon J. Michelet dans son
"Histoire de France"
(En 1440) L’accusation était étrange. Une vieille femme,
qu’on appelait la Meffraie, parcourait les campagnes, les landes; elle
approchait des petits enfants qui gardaient les bêtes ou qui mendiaient, …;
elle les attirait jusqu’au château du sire de Retz, et on ne les revoyait plus.
Tant que les victimes furent des enfants de paysans qu’on pouvait croire
égarés, ou encore de pauvres petites créatures comme délaissées de leur
famille, il n’y eut aucune plainte. Mais, la hardiesse croissant, on en vint
aux enfants des villes. …Le duc de Bretagne accueillit l’accusation; il fut
ravi de frapper sur les Laval; l’évêque avait à se venger du sire de Retz qui
avait forcé à main armée une de ses églises. Un tribunal fut formé de l’évêque,
chancelier de Bretagne, du vicaire de l’inquisition et de Pierre de l’Hospital,
grand juge du duché. Retz, qui sans doute eût pu fuir, se crut trop fort pour
rien craindre et se laissa prendre...
...
Ces présomptions étaient favorables; d’autre part, on ne
pouvait nier que ses juges ne fussent ses ennemis. II les récusa. Mais il
n’était pas facile de récuser une foule de témoins, pauvres gens, pères ou
mères affligés; qui venaient à la file, pleurant et sanglotant, raconter avec
détail comment ledit enfants avaient été enlevés. Les misérables qui avaient
servi à tout cela n’épargnaient pas non plus celui qu’ils voyaient perdu sans
ressource.
Alors il cessa de nier, et, se mettant à pleurer, il fit sa
confession. Telle était cette confession que ceux qui l’entendirent, juges ou
prêtres, habitués à recevoir les aveux du crime, frémirent d’apprendre tant de
choses inouïes et se signèrent...
On trouva dans la cour de Chantocé une pleine tonne
d’ossements calcinés, des os d’enfants en tel nombre qu’on présuma qu’il
pouvait y en avoir une quarantaine. On en trouva également dans les latrines du
château de la Suze, dans d’autres lieux, partout où il avait passé. Partout il
fallait qu’il tuât... On porte à cent quarante le nombre d’enfants qu’avait
égorgés la bête d’extermination.
Comment égorgé, et pourquoi ? c’est ce qui était plus
horrible que la mort même. C’étaient des offrandes au Diable.. Cette religion du Diable avait cela de
terrible que, peu à peu, l’homme était parvenu à détruire en soi tout ce qu’il
avait de l’homme; il changeait de nature et se faisait Diable. Après avoir tué
pour son maître, d’abord sans doute avec répugnance, il tuait pour lui-même
avec volupté. Il jouissait de la mort, encore plus de la douleur; d’une chose
si cruellement sérieuse, il avait fini par se faire un passe-temps, une farce;
les cris déchirants, le râle, flattaient son oreille; les grimaces de
l’agonisant le faisaient pâmer de rire; aux dernières convulsions, il
s’asseyait, l’effroyable vampire, sur sa victime palpitante…
Ce qui est triste à dire, c’est qu’ayant perdu toute notion
du bien, du mal, du jugement, Il eut toujours jusqu’au bout bonne opinion de
son salut. Le misérable croyait avoir attrapé à la fois le Diable et Dieu. Il
ne niait pas Dieu, il le ménageait, croyant corrompre son juge avec des messes
et des processions.
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