Édition (25.12.21)
ACTUALITÉ
Alors que les rumeurs allaient bon train dans les derniers jours (couvre-feu, annulation de Noël), l’annonce du premier ministre Legault a été beaucoup plus sobre en termes d’annonces. «Le Québec est frappé très fort par le variant Omicron», a lancé d'emblée François Legault. Le bilan quotidien des cas de COVID pourrait atteindre les 9000 cas pour la journée de mercredi. Malgré tout, les Québécois pourront fêter Noël. Le premier ministre demande toutefois de limiter au maximum les contacts. «J’invite tous les Québécois qui sont capables de reporter ses fêtes, de le faire», a ajouté François Legault. Le premier ministre demande aussi de faire seulement un souper durant les fêtes. François Legault n’exclut pas de resserrer dans les prochains jours en fonction de l’évolution de la pandémie. «Si c’est nécessaire, on pourrait ajouter des mesures supplémentaires dans les prochains jours.» Québec craint une augmentation des hospitalisations en raison de la progression fulgurante du variant Omicron. Les personnes de plus de 60 ans représentent 70 % des hospitalisations. Le premier ministre demande donc de faire très attention aux personnes vulnérables.
HISTORIQUE 1 : Chriskindel
https://legendes.alsace/wp/mythes-et-contes/
Il y a quelques années, avant que le Père Noël n’existe, d’autres personnages du légendaire germanique venaient faire la distribution des cadeaux aux petits enfants sages. Le Christkindel est issu de la mythologie germanique. Il représente notamment l’enfant Jésus, par une petite fille. Certaines représentations montrent également une femme, drapée d’un voile et de tissus d’un blanc immaculé. Elle peut aussi porter sur la tête une couronne de bougies. Son étymologie provient d’une abréviation de Christus als Kind, Christus-Kindlein, Christ-Kindel, et traduit par l’Enfant-Christ.
HISTORIQUE 2 : Yule
https://www.nationalgeographic.fr/histoire/noel-a-travers-les-ages-une-histoire-de-symboles
Depuis l’Antiquité, hiver rime avec festivités. Et certaines traditions liées à
ces fêtes ont fini par être irrémédiablement associées à Noël. Il y avait par
exemple la fête germanique et scandinave de Yule, où l’on organisait des
banquets à l’occasion du solstice d’hiver ; les druides celtes organisaient
pour leur part un festival de deux jours lors duquel ils allumaient des bougies
et décoraient leur maison avec du houx et du gui. Avec le temps, Noël a gagné
en popularité et de nouvelles traditions se sont agrégées. Dans l’Angleterre du
Moyen Âge, Noël durait 12 jours et incluait des cérémonies en tous genres
(pièces de théâtre, festins improvisés, reconstitutions de la naissance de
Jésus…). C’est à cette période que la musique, les cadeaux et les décorations
sont devenus la norme. Mais c’étaient les monarques qui tenaient les banquets
les plus extravagants. Au 13e siècle, à la table de Noël du roi Henry III, on a
vu les invités se goinfrer de 600 bœufs. Les universités couronnaient également
un « Roi de Noël » ou un « Roi de la Fève » qui « régnait » sur ses pairs
pendant la période de Noël. Même les célébrations les plus modestes incluaient
hymnes et chants de Noël.
HISTORIQUE 3 : Saturnales
L'origine de Noël n'est pas clairement établie. Mais on sait que Noël est né dans des temps très anciens, en marge du solstice d'hiver. Une période charnière, pendant laquelle avaient lieu, dès l'antiquité, de nombreuses célébrations vouées au culte du dieu des semailles et de la fertilité, Saturne. Les "Saturnales", qui se déroulaient du 17 au 24 décembre, semblent avoir un lien incontestable avec la "Nativité", née quant à elle avec la chrétienté. Il n'y a en effet aucune certitude quant au jour exact de la naissance de Jésus. La date du 25 décembre n'a été arrêtée qu'en 354, par le Pape Libère...
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