Des manifestations ont rapidement dégénéré en révolte populaire: face à ces émeutes, l’état du Maryland a déclaré l’état d’urgence. Situation de colère des peuples qui se répète encore depuis des siècles …
ACTUALITÉ
http://www.lesechos.fr/journal20150429/lec1_derniere/02136726477-nuit-demeutes-a-baltimore-apres-la-mort-dun-noir-1115296.php
La ville de Baltimore a été le théâtre de violentes émeutes lundi soir, suite aux funérailles d'un jeune Noir décédé après son arrestation par les forces de police. Supermarchés et voitures ont été incendiés, justifiant l'envoi de la Garde nationale et la mise en place d'un couvre-feu nocturne pour au moins une semaine.
Agé de vingt-cinq
ans, Freddie Gray avait été interpellé violemment, puis placé en garde à vue
pour possession d'un couteau. C'est lors d'un trajet dans une voiture de police
que le jeune homme a subi une fracture de ses vertèbres cervicales
- blessure qui a causé sa mort dimanche dernier. Les policiers sont
soupçonnés d'avoir conduit le véhicule brutalement, afin de blesser
délibérément le détenu - une pratique plus connue sous le nom de « rough
ride », qui a déjà fait de nombreuses victimes aux Etats-Unis. Six
policiers ont été suspendus après la mort du jeune homme, mais ils continuent
d'être rémunérés. A défaut d'une réelle mise en cause, la police de Baltimore a
reconnu que Freddie Gray aurait dû recevoir une assistance médicale aussitôt
après son arrestation, et non pas une heure après.
HISTOIRE-1
La
révolte de Spartacus fut la plus grave des guerres serviles.
À son origine se trouve une forme particulièrement abjecte
d'esclavage : la gladiature.
Au 1er siècle avant J.-C., elle est le spectacle favori de la foule, dans la Ville de Rome et dans les cités italiennes. Les lanistes acquéraient et entraînaient des esclaves robustes qui devaient passionner les foules sanguinaires par le spectacle de leurs combats et de leur mort dans l'amphithéâtre. l'
Au début de l'été 73, à Capoue, l'un d'eux, Spartacus, incita ses compagnons à l'évasion et à la révolte. C'était un berger thrace herculéen ; soldat auxiliaire dans l'armée romaine, il déserta, fut repris et asservi, réservé pour la gladiature.
Soixante-treize gladiateurs s'enfuirent avec lui ; ils pillèrent des armes, dispersèrent la police de Capoue et se retranchèrent sur les pentes du Vésuve.
Au 1er siècle avant J.-C., elle est le spectacle favori de la foule, dans la Ville de Rome et dans les cités italiennes. Les lanistes acquéraient et entraînaient des esclaves robustes qui devaient passionner les foules sanguinaires par le spectacle de leurs combats et de leur mort dans l'amphithéâtre. l'
Au début de l'été 73, à Capoue, l'un d'eux, Spartacus, incita ses compagnons à l'évasion et à la révolte. C'était un berger thrace herculéen ; soldat auxiliaire dans l'armée romaine, il déserta, fut repris et asservi, réservé pour la gladiature.
Soixante-treize gladiateurs s'enfuirent avec lui ; ils pillèrent des armes, dispersèrent la police de Capoue et se retranchèrent sur les pentes du Vésuve.
Rome envoya contre eux le propréteur Claudius Glaber avec
3 000 hommes ; or Spartacus vit affluer des milliers d'esclaves
venus le rejoindre, des gladiateurs, mais aussi les bergers des domaines
voisins.
La
révolte des Zanj, en 869, près de Bassorah, au sud de l’Irak, des esclaves
africains, les Zanj (encore appelés Zendj ou Zang) se révoltèrent contre les
califes Abbassides.
Les propriétaires de la région avaient en effet, à cette
époque, le projet d’améliorer leurs terres, impropres à la culture sans être
raclées et irriguées, pour y planter de la canne à sucre.
Ayant fait l’acquisition de quelques centaines d’esclaves
qui étaient originaires d’Afrique de l’Est, ils les mirent au travail dans
conditions particulièrement inhumaines et épuisantes, qui pouvaient rappeler
celles que d’autres Africains de l’ouest connaîtraient dans les
plantations des Antilles, neuf siècles plus tard.
Le résultat ne se fit pas attendre. Sous le commandement
d’Ali Ibn Muhammad, les esclaves se soulevèrent et, prenant le contrôle de
nombreuses villes de la région, s’opposèrent victorieusement pendant 14 ans aux
califes.
HISTOIRE-3
Fitna : des révoltes populaires à Bagdad au Moyen Âge
À plusieurs reprises, c’est la présence à
Bagdad de soldats étrangers et non arabophones (des Turcs dans la majeure
partie des cas) qui déclencha des troubles. L’incompréhension linguistique,
amplifiant la défiance mutuelle, était souvent à l’origine de telles émeutes.
En 1055, lors de l’arrivée du sultan seldjoukide Ṭuġril Beg et de ses troupes à Bagdad, un soldat turc voulut acheter de la paille à un habitant de Bagdad ; n’ayant pas compris ce que ce militaire lui voulait, ce dernier se mit à crier au secours, déclenchant une émeute populaire contre les soldats turcs qui allait durer plusieurs jours.
En 1055, lors de l’arrivée du sultan seldjoukide Ṭuġril Beg et de ses troupes à Bagdad, un soldat turc voulut acheter de la paille à un habitant de Bagdad ; n’ayant pas compris ce que ce militaire lui voulait, ce dernier se mit à crier au secours, déclenchant une émeute populaire contre les soldats turcs qui allait durer plusieurs jours.