vendredi 29 janvier 2016

TASSE-TOI: tu m'énerves !

(Publié 30.01.2016)

ACTUALITÉ

Agence France-Presse 29 janvier 2016

Début décembre, le tigre Amour du parc safari Primorski, situé à environ 70 km de Vladivostok, avait refusé de manger le bouc Timour, servi avec sa ration hebdomadaire, et vivait en bonne entente avec l'animal, qui le suivait partout et dormait même avec lui. Mais mardi, les deux amis ont dû être séparés. «Le comportement de Timour est à l'origine de leur dispute: il se ruait sur le tigre avec ses cornes et le poursuivait sans le laisser se reposer», a expliqué Dmitri Mezentsev, directeur de l'établissement, à l'agence de presse TASS.
«À un moment, le tigre ne l'a plus supporté et il a saisi le bouc par la crinière pour le jeter loin de lui. Timour n'est pas blessé, mais il a subi un choc violent parce qu'il n'a pas l'habitude que le tigre réagisse», a-t-il précisé.

HISTOIRE-1
Ici.radio-Canada.ca 26 janvier 2016

Le chef du Parti québécois Pierre Karl Péladeau et l'animatrice Julie Snyder annoncent qu'ils mettent fin à leur union, cinq mois après avoir célébré leur mariage...

Le couple a confirmé sa séparation par voie de communiqué et a indiqué qu'un processus de médiation était en cours. « Cette avenue est envisagée dans le but de mettre toutes les chances de succès en place afin d'assurer l'émergence de la meilleure solution au bénéfice de nos enfants », ont-ils indiqué. ...Pierre Karl Péladeau et Julie Snyder s'étaient déjà séparés en janvier 2014, avant de décider de se marier. Ensemble depuis une dizaine d'années, ils sont parents de deux enfants.

HISTOIRE-2

Henri VIII est le second fils d'Henri VII, premier des Tudor. À la mort de son frère aîné (1502), Henri devient l'héritier de la couronne d'Angleterre. Sa jeunesse est dite riche de lectures et d'exercices physiques. Très tôt on note sa formidable stature: 6 pieds de haut.
À la mort de son père (1509), Il se marie avec la veuve de son frère, Catherine d'Aragon. Ils sont reine et roi....

Catherine n'a donné qu'une fille (Marie Ière Tudor) et aucun héritier mâle au roi. Catherine, veuve de son frère, glisse-t-on dans l'oreille du roi, lui apporte le malheur (texte du Deutéronome à l'appui). Henri veut annuler son premier mariage pour se remarier dans les règles avec sa nouvelle favorite, Anne Boleyn, car leur fils, si fils il y a, doit pouvoir légitimement réclamer la couronne d'Angleterre. Le pape, qui doit juger de la requête, refuse de dissoudre une alliance qu'il avait lui-même consacrée. Le schisme devient de plus en plus patent, mais Henri reste un homme pieux fidèle au pape et à la doctrine catholique.

Finalement, son nouveau ministre, Thomas Cromwell, va prôner et imposer la séparation pure et simple avec Rome dans une longue suite de lois approuvées difficilement par le parlement (1532-34). Le mariage avec Anne Boleyn est entériné l'année suivante en grand secret, alors que celle-ci est déjà enceinte (début 1533). Anne donne une fille au roi, Elisabeth Ière.

HISTOIRE-3

Pompeia Sulla (Ier siècle av. J.C.), deuxième épouse de Jules César, était la fille de Quintus Pompeius Rufus, un ancien consul, et de Cornelia Sylla, fille du dictateur romain Lucius Cornelius Sulla (Sylla). C'était une femme belle et charmante mais peut-être pas des plus futées.

César l'épousa en 68 av. J.-C., après avoir exercé les fonctions de questeur en Hispanie, sa première femme Cornélia étant morte l'année précédente.
En 63 av. J.-C., César fut élu pontifex maximus, c'est-à-dire grand-prêtre de la religion romaine, ce qui lui donnait droit de résider dans la Regia, résidence officielle sur la Via Sacra[2]. Dans cette maison Pompeia accueillit le festival de la Bona Dea (« la bonne déesse »), auquel aucun homme n'avait le droit d'assister. Pourtant un jeune patricien, Clodius Pulcher, réussit à s'y introduire, déguisé en joueuse de lyre, apparemment dans le but de séduire Pompeia. Il fut démasqué et poursuivi pour profanation. César ne put apporter aucune preuve contre Clodius lors de son procès, et le galant fut acquitté. César n'en divorça pas moins d'avec Pompeia, disant : « Ma femme n'a même pas le droit d'être soupçonnée ». Cette citation de César est restée célèbre sous la forme suivante : « La femme de César ne doit pas être soupçonnée ».

HISTOIRE-4

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jeudi 21 janvier 2016

AVEC OU SANS CULOTTES

(Publié 23/01/2016)

ACTUALITÉS


Environ une cinquantaine de personnes ont enlevé simultanément leur pantalon et affiché les couleurs de leurs sous-vêtements, dans le cadre du désormais traditionnel «No Pants Montreal Metro Ride», aujourd'hui, dans le métro de Montréal

HISTOIRE 1

Par opposition aux sous-vêtements pour femmes qui sont sérieusement devenus reconnu pendant le Moyen Âge, les hommes ont identifié le besoin d'intimité en bas de la ceinture beaucoup plus tôt. Les premières civilisations méditerranéennes, (Sumérien, Égyptien, Grec, Romain) portaient des robes longues ou des pagnes, mais il n'était pas rare de porter les deux puisqu’il y avait des avantages en limitant le mouvement de l'organe sexuel masculin ou de n'importe quel réflexe fâcheux provoqué par des stimuli environnants. Étonnamment, de nombreuses œuvres d’art représentent des batailles jusqu’à 100 av. J.C. montrant des hommes se battant vêtus seulement d’un bouclier et d’une épée.

Ce choix était sans aucun doute le résultat d’une faible ergonomie dans la conception du vêtement et/ou la perception qu'un tel vêtement confinait ou imposait une certaine contrainte sur la créativité. Les hommes libres grecs ne portaient pas de sous-vêtements tandis que les esclaves, eux, portaient des pagnes. Le développement de tenus de combat à bientôt mis un terme à l’exposition d’organes non reliés au combat.

HISTOIRE 2

Nues sous leurs jupons, donc, furent les femmes pendant une très longue période de l’Histoire : du Moyen Âge jusqu’au XIXème siècle. Leur seuls sous-vêtements étaient une espèce de chemise de soie ou de toile (cela dépendait de la richesse de la porteuse) et parfois un jupon supplémentaire par-dessus (plus les 45 jupons habituels, la base)…

Et cette absence de culotte à l’époque existait pour plusieurs raisons : tout d’abord, parce que la bienséance avait dit que c’était comme ça et puis c’est tout. Ensuite, on trouvait que cela était plus hygiénique (je vous laisse imaginer l’état des jupons pendant la période de règles…).

HISTOIRE 3

Le sans-culotte est d'abord reconnaissable à sa tenue : il porte un pantalon long, généralement en bure rayée, ce qui le différencie de l'aristocrate exécré arborant culotte courte et bas de soie. Il est chaussé de sabots, parfois remplis de paille. Coiffé du bonnet phrygien rouge (rappelant l'affranchissement des esclaves) avec cocarde tricolore, il tient en main, dans les occasions importantes, la fameuse pique, emblème du militant.

Après 1792, on le voit, à l'imitation des volontaires marseillais, endosser la carmagnole, veste courte à gros boutons. Les carmagnoles loqueteuses deviendront une marque de patriotisme révolutionnaire. Les sans-culottes répandent les usages démocratiques : ils se tutoient et s'appellent "citoyens". …Pour eux, la délation est un devoir, la Terreur un moyen légitime de défense, et ils vénèrent la sainte guillotine.

HISTOIRE-4

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jeudi 14 janvier 2016

LES VIOLS PROGRAMMÉS


Publié 16/01/2016


ACTUALITÉ


Le soir de la Saint-Sylvestre, la ville de Cologne, à l’Ouest de l’Allemagne, a été le théâtre de violences, visant en particulier les femmes. Depuis le 1er janvier, 516 agressions ont été enregistrées, selon le dernier décompte de la police locale, publié dimanche.

Cette nuit-là, près d’un millier d’hommes d’origine arabe et maghrébine se sont rassemblées devant la gare, dont « de nombreux réfugiés » a expliqué lundi matin Ralf Jäger, le ministre de l’Intérieur de l’État régional de Rhénanie-du-Nord-Westphalie, qui présentait au Parlement du Land les résultats du premier rapport d’enquête.

« Des heurts y ont éclaté, des agressions notamment sexuelles ont été commises avant que la place ne soit évacuée. Mais la foule a pu s’y rassembler de nouveau et de nouvelles violences y ont été perpétrées », a-t-il indiqué devant les élus locaux.

HISTOIRE-1

1945 : Les soldats russes, souvent des paysans venus de Sibérie, du Caucase ou de Mongolie, veulent des femmes, symboles de leur victoire sur l'Allemagne hitlérienne. Mères de famille, adolescentes, sexagénaires... toutes satisfont à l'idée valorisante que les "Ivan" - ainsi les surnomme-t-on - se font de la "Deutsche Fräulein". Livrées en pâture, maintes Berlinoises seront extirpées de leur souricière et traînées dans les couloirs, les annexes des caves, les cages d'escalier, pour y être violées. Les historiens évoquent 100 000 viols commis à Berlin entre avril et septembre 1945, et en tout 2 millions d'Allemandes violées sur le front soviétique.

HISTOIRE-2

2000 : Les abus se sont multipliés après l’entrée des troupes russes en Tchétchénie, entre 2000 et 2003. Les femmes sont violées dans les prisons illégales, les «camps de filtration», et lors des pillages des villages. Comme en ex-Yougoslavie, il y a une notion d’humiliation de la société par un attaquant prédateur. S’y ajoute un élément de torture, pendant les interrogatoires. Les hommes –comme les femmes soupçonnées de complicité avec les rebelles tchétchènes– sont soumis à des sévices sexuels: application d’électrodes sur les parties génitales, viol avec des armes ou des bouteilles.

Ce type de viol comme système de torture est un héritage des années du Goulag: il a été «importé» en Tchétchénie mais se pratique aussi dans les prisons ou au sein de l’armée russe, explique Amandine Regamey.

HISTOIRE-3

1937: Nankin est la capitale chinoise. Il s’agit de l’un des plus grands centres littéraires, artistiques, et politiques du pays. L’armée japonaise va pourtant plonger cette ville lumière dans l’obscurité. Les habitants vont vivre un véritable cauchemar éveillé. Un calvaire qui durera près de sept semaines… et qui fera 300 000 morts selon les autorités chinoises.
Plus de 50 000 soldats japonais entrent dans Nankin. Impuissante et démunie, la population subit la fureur et le défoulement des instincts les plus bestiaux des envahisseurs. Les soldats japonais s’adonnent quotidiennement à des actes d’une barbarie inouïe.
L’interdiction du viol par l’état-major nippon est officialisée. Cependant, dans les faits, c’est bien tout le contraire qui se produit. Par ailleurs, cet ordre a pour résultat de pousser les soldats à tuer quasi systématiquement leurs victimes une fois leur forfait accompli.

Takokoro Kozo, soldat qui sert dans la 114e division livre se témoignage déroutant : « Peu importe l’âge, aucune femme n’échappa au viol. (…) Chacune était attribuée à quinze ou vingt soldats qui les violaient ».
Iris Chang, historienne américaine, et petite fille de rescapés du massacre de Nankin, livre ces récits affolants : Des petites filles subirent des assauts d’une telle brutalité qu’elles étaient ensuite incapables de marcher pendant plusieurs semaines. Des témoins virent des soldats violer des fillettes de moins de dix ans dans les rues avant de les couper en deux avec leur sabre. Dans certains cas, ils ouvrirent le vagin de préadolescentes afin de les pénétrer plus efficacement » Le viol de Nankin Des pères furent contraints de violer leur propre fille, et des mères leur fils sous les yeux du reste de la famille » (Le viol de Nankin)

HISTOIRE-4

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