samedi 29 février 2020

HALTE À LA CONSOMMATION


(Edition 29.02.20)

ACTUALITÉ


Le « Défi 28 jours sans alcool » est un mouvement collectif imaginé en 2013 par deux jeunes professionnels qui ont décidé de cesser de boire pendant tout le mois de février. Une récente étude québécoise auprès de 481 élèves de 5e et 6e années du primaire, dévoilée par l’organisme Éduc’alcool, a révélé que 50 % des garçons et 35 % des filles de moins de 12 ans avaient déjà consommé de l’alcool.

D’après l’Enquête québécoise sur le tabac, l’alcool, la drogue et le jeu chez les élèves du secondaire en 2006, les adolescents consomment leur premier verre d’alcool à l’âge moyen de 12,7 ans chez les filles et de 12,4 ans chez les garçons.

HISTORIQUE 1: en Nouvelle-France

On le sait, Jacques Cartier avait d'abord surnommé l'île d'Orléans «l'île de Bacchus», en raison des très nombreuses vignes indigènes qu'il y avait rencontrées. Si ces vignes n'ont pas porté les récoltes escomptées, entre autres en raison des cépages et de l'amertume de la peau du raisin québécois, la Nouvelle-France a connu l'alcool dès les débuts de la colonie, et on trouvait des réserves sur les premiers bateaux à avoir accosté en Amérique.

L'Amérique n'allait plus jamais être la même. Les Amérindiens de l'Amérique du Nord n'avaient jamais ni bu ni fabriqué de boisson alcoolisée. En fait, contrairement à leurs semblables de l'Amérique du Sud, qui fabriquaient déjà différents alcools, les Amérindiens de l'Amérique du Nord ne connaissaient pas le procédé de fermentation. Quant à l'ivresse, qu'ils ne connaissaient pas non plus, ils ont tôt fait d'en faire l'expérience.

En fait, les premiers vignerons du Canada ont été les missionnaires récollets et jésuites, explique Catherine Ferland, car le vin est indispensable à la célébration de la messe. Or les arrivages d'Europe peuvent varier selon les conditions climatiques, politiques et économiques. À la fin du XVIIe siècle, le père Louis Hennepin aurait même déploré: «Il y avait plus de neuf mois que je n'avais pas célébré la messe faute de vin.»

HISTORIQUE 2: pas de prohibition au Québec

Vox populi, vox Dei : devant les pressions du lobby brassicole et de la population, le gouvernement Gouin remet lui aussi la décision entre les mains des citoyens en organisant un référendum sur la prohibition le 10 avril 1919, le premier de l’histoire du Québec. La question est la suivante : « Êtes-vous d’opinion que la vente des bières, cidres et vins légers, tels que définis par la loi, devrait être permise ?[4] ».

La veille du vote, le ministre québécois Napoléon Séguin (1865-1940) affirme que la prohibition constitue en fait un complot des protestants méthodistes anglophones dirigé contre l’Église catholique, dont le but est de détruire la Sainte Communion en faisant disparaître le vin ! L’Église catholique se montre d’ailleurs partagée face au référendum. Les électeurs le sont moins en répondant Oui avec une majorité claire de 79 %. Seules sept circonscriptions anglophones et rurales appuient le Non sur les 82 comtés québécois.

Suite à ce résultat probant, la loi québécoise sur la prohibition est amendée pour permettre la vente des boissons légères. Le Québec devient donc le seul endroit au nord du Rio Grande à ne pas appliquer la prohibition totale de l’alcool, avec les îles Saint-Pierre-et-Miquelon, possessions françaises.

HISTORIQUE 3: la bière qui tue

À l'été 1965, dizaines de grands buveurs de bière sont hospitalisés à Québec. Ils souffrent d'un mal mystérieux. Une vingtaine meurent d'un arrêt cardiaque. La rumeur s'emballe. On soupçonne le sel de cobalt, utilisé par plusieurs brasseries pour améliorer le collet de la bière.

Dow se retrouve au banc des accusés. Le 31 mars 1966, elle rappelle ses produits. Des millions de litres de bière sont jetés dans les égouts. Pour aller plus vite, la brasserie conçoit un instrument qui décapsule cinq bouteilles à la fois.

Pendant 10 jours, la «bière qui tue» disparait. Cela ressemble à un aveu. Même si personne n'établira avec certitude le lien entre les morts et la Dow, la brasserie ne s'en remet pas. En 1967, elle est rachetée par Carling-O'Keefe, avant de sombrer dans l'oubli.

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vendredi 21 février 2020

AMÉRINDIENS ET EUROPÉENS : les rencontres



(Édition 22.02.20)

ACTUALITÉ



Consacrés constitutionnellement et validés par la Cour suprême du Canada, les droits des communautés autochtones se trouvent encore aujourd'hui au cœur de crises à répétition. L’absence de mécanismes de résolution de ces conflits fait durer le statu quo.
Après Oka, Ipperwash, Lac Barrière, Elsipogtog et bien d’autres mémorables bras de fer entre l'État et des communautés autochtones, le scénario se répète avec les manifestations des chefs héréditaires Wet’suwet’en et de leurs partisans.
Le conflit né dans cette communauté autochtone du nord-ouest de la Colombie-Britannique s’est propagé telle une traînée de poudre dans d’autres régions du pays, avec son lot de perturbations
Il y a dans cet éternel recommencement le signe d’un malaise profond et généralisé. On y retrouve aussi un air de déjà-vu : des images fortes de barricades et de slogans enflammés, des face-à-face tendus entre manifestants et policiers. En toile de fond, des autorités politiques qui, comme prises au dépourvu, se débattent dans l'urgence de gérer une crise de trop.

HISTORIQUE 1 : génocide  ?

(Normand Lester) Est-ce à dire qu’il n’y a jamais eu de génocide ou de tentatives de génocide contre des autochtones?  Absolument pas.

Du fait des Anglais, il y a deux cas manifestes.  Le général Jefferey Amherst, gouverneur général du Canada et commandant en chef des troupes britanniques en 1760, a donné l’ordre de distribuer des couvertures infectées de variole à des tribus en rébellion, sachant la faiblesse immunitaire des autochtones. Selon Peter d’Errico, professeur à l’Université de Pennsylvanie, les directives de Amherst indiquent clairement une intention génocidaire. Et il y a le cas des Anglais de Terre-Neuve qui ont exterminé jusqu’au dernier les Béothuks, qui habitaient l’île à leur arrivée. La dernière représentante de cette tribu est morte en 1829, esclave d’une famille terre-neuvienne. C’est ce qui explique qu’il n’y ait plus d’autochtone sur l’île.

Un autre cas patent de génocide est la destruction de la Huronie par les Mohawks (1649-1650) dans la région du lac Supérieur. Les rares survivants hurons ont obte nu la protection des Français contre leurs ennemis mohawks et la permission de se réfugier à Lorette près de Québec.

...

Et comment se fait-il que les autochtones, victimes de génocide, soient la population dont la croissance est la plus rapide au Canada?

HISTORIQUE 2: en Nouvelle Espagne

Au Mexique, les Espagnols débarquent en 1519. Ils sont tout d'abord bien accueillis par l'empereur aztèque, mais de nombreuses révoltes suivent et des combats éclatent entre Amérindiens et Espagnols. Puis les Espagnols combattent les Incas au Pérou en 1532.

En 1550, l'empereur Charles Quint ordonne d'interrompre les conquêtes du Nouveau Monde pour des raisons morales. Lors d'un grand procès (la controverse de Valladolid), l'Église catholique reconnaît que les Amérindiens « possèdent une âme » et disposent donc des mêmes droits que les autres hommes. Les colons devront alors trouver une autre source de main d'œuvre, et pratiquer sur une grande échelle la traite des noirs provenant d'Afrique.

Toutefois, les Amérindiens ont souffert durant les XVIe et XVIe siècles. Certains ont été réduits en esclavage ou déportés, d'autres sont morts en raison de virus et de maladies (comme la coqueluche ou la rougeole) introduits par les Européens. Certains historiens pensent que, dans les années 1620, la peste a pu tuer 10 millions d'Amérindiens sur le continent.

HISTORIQUE 3: en Nouvelle-France


Comment désigner cette guerre en Amérique opposant Français, Amérindiens,

Britanniques de 1754 à 1765 ? Guerre de Sept Ans (1756-1763) selon sa durée en europe ? French indian War du point de vue des Britanniques ? Guerre de la Conquête selon celui des Canadiens ? Quelle période ? Les guerriers des Premières Nations ont combattu pour la défense de leurs pays contre l’invasion européenne de 1754 à 1765, c’est-à-dire, après la défaite française, encore cinq ans sous le leadership de Pontiac.Au cours du conflit, la majorité des nations se sont rangées du côté des Français jugés moins menaçants et capables de les soutenir. Les tensions furent néanmoins nombreuses entre alliés. Pour vaincre les Français dont la force tenait à leur alliance avec les Amérindiens, les Britanniques ont travaillé avec succès à briser celle-ci. La participation amérindienne à cette guerre fut majeure : raids de frontières, petite guerre, embuscades, rôles d’éclaireurs et d’espions. Les guerriers ont toujours refusé leur intégration dans les troupes et la manière européenne de faire la guerre. ils ont
été 1200 à 1800 à défendre Québec en 1759. Les sources distinguent régulièrement troupes régulières d’une part et, de l’autre, « Canadiens et Sauvages ». Les Canadiens ont combattu l’envahisseur avec la dernière énergie. Une identité canadienne a émergé et la proximité physique et culturelle avec les Amérindiens en constitue un trait certain. Cela fut source de tensions pour les conquis placés dans l’œil du vainqueur dont la tradition était celle de l’apartheid, non pas du métissage. enfin, si les Canadiens furent conquis, les Amérindiens ne le furent pas, cependant leur position dans le rapport de force s’en trouva grandement affaiblie.

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vendredi 14 février 2020

PRÊTRES ET CÉLIBAT



(Édition 15.02.20)

ACTUALITÉ
https://www.lemonde.fr/international/article/2020/02/13/le-pape-refuse-les-femmes-diacres-et-l-ordination-d-hommes-maries_6029443_3210.html
La nouvelle avait transpiré ces derniers jours dans la presse italienne, après des confidences faites par le pape François lors d’une rencontre à portes closes avec des prélats américains, qui s’est tenue lundi 10 février au Vatican : l’ordination d’hommes mariés pour remédier à la carence des vocations de prêtres en Amazonie, demandée en octobre 2019 par les évêques de la région réunis en synode, a finalement été écartée. « Je n’ai pas senti l’Esprit saint à l’œuvre sur ce sujet », avait-il assuré à monseigneur John Wester, archevêque de Santa Fe, lors de cette réunion.

HISTORIQUE 1: chez les anciens Romains
http://www.antiquite.ac-versailles.fr/relirome/religio4.htm.

Contrairement à ce qu'on pourrait penser, l'exercice d'une fonction religieuse n'empêche pas un citoyen de mener une vie normale : les prêtres se marient, ont des enfants (sauf les Vestales pendant la durée de leur sacerdoce), et peuvent cumuler (Cicéron, De domo sua) magistrature religieuse et magistrature civile, ou passer de l'une à l'autre : César était aussi Pontifex Maximus (C.I.L.) (comme le seront tous les empereurs) (C.I.L.), et le flaminat de Jupiter ouvrait souvent la voie à des magistratures civiles prestigieuses (M. Papillius Laenas était flamine Carmental et consul. Marc-Antoine était luperque et sénateur. C. Valerius Flaccus, flamine Dialis de 209 à 174, édile curule en 199, préteur en 183.) (Res gestae divi Augusti). En revanche, la qualité de prêtre d'Artémis à Nemi semble peu enviable : il est assassiné, dans le bois sacré du sanctuaire, par celui qui veut prendre sa place (Strabon, Géographie) !

HISTORIQUE 2: les premières  communautés chrétiennes
https://www.la-croix.com/Religion/Catholicisme/Monde/Le-celibat-pretres-2-000-ans-dhistoire-2019-10-29-1201057213

L’émergence des Pères du désert (IIIe et IVe siècles) sera la source du vœu de chasteté encore prononcé par les moines. L’engagement des prêtres au célibat et à l’obéissance sera plus tardif. Dès les premières communautés, si les prêtres peuvent être mariés, ils sont invités à la continence, tout entiers consacrés à leur sacerdoce, ce que rappelle le concile espagnol d’Elvire (306). La sexualité est alors considérée comme un obstacle au service sacerdotal. Force est de constater que la pratique n’a guère respecté cet idéal tel qu’il était formulé et exalté, et nombre de clercs étaient mariés et fondaient une vraie famille. Ainsi saint Grégoire de Nazianze (329-390) est-il fils d’un évêque, et plusieurs papes se trouvaient être descendants de prêtres ou évêques. Ce qui fut – au-delà des questions théologiques et pastorales –, une des difficultés, puisque bientôt surgissaient de véritables dynasties sacerdotales héritant des charges ecclésiales et dilapidant les biens d’Église.

HISTORIQUE 3: un concile
https://lepln.wordpress.com/2010/03/09/le-saviez-vous-le-celibat-des-pretres-nexiste-que-depuis-1123/

Donc entre 1075 et 1120 environ, par des luttes avec les rois de France et les empereurs germaniques, les papes et les évêques finissent par obtenir un modus vivendi, grâce auquel l’Eglise peut s’organiser, et prendre notamment une série de décisions concernant les conditions d’accès au « statut » de prêtre.

1123 représente le premier concile depuis la rupture d’avec l’Eglise d’Orient. C’est un concile qui décide du célibat des prêtres, non une bulle pontificale : on peut donc considérer que c’est la meilleure manifestation possible d’une expression de l’Eglise (sinon, il faut admettre qu’un référendum et une élection ne sont pas l’expression de la démocratie).

Le début du XIIe siècle réunit les conditions nécessaires à une réflexion ecclésiologique de ce genre, avec l’unification (pour la partie occidentale) indispensable de la « structure ecclésiale ». D’autres périodes antérieures auraient pu satisfaire à cette condition d’unité, mais elles étaient occupées par d’autres débats : les iconoclastes sous Charlemagne, toutes les hérésies (donatisme, arianisme, etc.) sous l’empire romain.

Le célibat des prêtres décidé lors de ce concile n’est pas une mesure isolée : elle est prise dans un ensemble de mesures fixant les conditions et les rites pour l’ordination d’une personne.
Un commentaire d’Authueil au même billet de Koz « explique » que cette mesure a été prise pour éviter la perte des biens ecclésiastiques, éviter qu’ils ne soient perdus dans l’héritage en faveur des enfants de prêtres. C’est une possibilité.
On fait ressortir ainsi la rapacité de l’Église, refusant de céder une once de son or et une motte de ses terres. Voici une autre manière de voir les choses : aux Xe-XIIe siècle, l’Eglise s’enrichit exclusivement par des dons (elle ne fait pas encore des prêts à intérêt…). Par des legs, en échange de prières et de messes, en échange de leur salut en somme, les laïques font des dons à l’Église. Imaginez que votre père a donné la moitié de la terre (dont vous auriez dû hériter) au prêtre de la paroisse. Deux ans plus tard, vous voyez le fils du curé hériter de son père. Dans l’hypothèse où vous croyez à la vertu des prières de l’Eglise pour le salut de votre père (qui a beaucoup péché), ne préférerez-vous pas (puisque de toute façon la terre en question vous échappe) que ce bien reste à l’Eglise, conformément aux voeux du donateur ?

En outre, les abbayes les plus riches n’étaient pas celles où les pauvres étaient les plus maigres. Lorsqu’on regarde l’ampleur des possessions ecclésiastiques, on évacue généralement l’utilisation qui en était faite, et la fonction sociale essentielle de l’Eglise, cependant que l’Etat, concept inexistant à l’époque, n’assurait aucune subsistance minimale aux plus démunis.

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vendredi 7 février 2020

DÉCHIRER un symbole



(Édition 08.02.20)

ACTUALITÉ


C'est un symbole fort. Ce 4 février, alors que Donald Trump venait d'achever son discours de l'Union [cérémonie durant laquelle le président américain présente son programme pour l'année en cours devant la Chambre des représentants et le Sénat, ndlr], et que la cheffe démocrate Nancy Pelosi, comme c'est de tradition, se trouvait derrière lui, elle a déchiré son discours. Par ce geste ostensible, elle a marqué son désaccord et le caractère irréconciliable de leurs points de vue. A la sortie, quand un journaliste l'a interrogée sur ce geste, elle a simplement affirmé : “Parce que c'était la chose la plus courtoise à faire, par rapport aux alternatives.”...

Nancy Pelosi s'est aussi, quelque part, vengé de l'affront qu'elle avait subi quelques instants plus tôt. En effet, en rupture avec l'étiquette, Donald Trump avait volontairement ignoré la main tendue de la présidente de la chambre des représentants lors de son arrivée pour le discours devant la Chambre et le Sénat au grand complet.

HISTORIQUE 1: Archimède

Le calcul infinitésimal retardé pour un bout de parchemin

Qu’est-ce que le calcul infinitésimal – ou calculus en anglais – fait dans cette liste? C’est que cette branche des mathématiques, absolument essentielle pour ses applications scientifiques et autres, aurait pu être au service de l’humanité beaucoup plus tôt. Un moine du XIVe siècle, cherchant un bout de parchemin sur lequel écrire, décida d’effacer le contenu d’un vieux document rédigé par… Archimède, scientifique et grand génie mathématique grec. Il fallut attendre quelques siècles pour redécouvrir ce type de calcul, dont les principes furent pourtant énoncés bien, bien avant. Quelle différence cela aurait-il fait dans nos vies? Nous ne le saurons jamais.

HISTORIQUE 2: Caïphe

La conviction qui s'était emparée de lui, mêlée à la passion, détermina la conduite de Caïphe. Furieux de ne pouvoir s'empêcher de croire aux paroles du Christ, au lieu de déchirer son cœur sous l'impression produite par la vérité et de confesser la messianité de Jésus, il déchira sa robe sacerdotale, décidé à résister. Ce geste revêtait une signification profonde. Par cet acte, qui visait à influencer les juges et assurer la condamnation du Christ, le souverain sacrificateur s'est condamné lui-même. Au regard de la loi de Dieu il s'était disqualifié en vue du sacerdoce. Il avait prononcé une sentence de mort sur lui-même.

Le souverain sacrificateur ne devait pas déchirer ses vêtements. La loi lévitique le lui défendait sous peine de mort. Aucune circonstance, aucune occasion, n'autorisait un prêtre à déchirer sa robe. Les Juifs avaient la coutume de déchirer leurs vêtements à la mort de leur amis, mais il était interdit au prêtre de se conformer à cet usage….

En déchirant ses vêtements, Caïphe anéantissait la loi de Dieu, au profit d'une tradition humaine. Une loi établie par les hommes permettait, en effet, au prêtre qui avait entendu un blasphème, de déchirer impunément son vêtement pour montrer son horreur. Ainsi les lois humaines avaient supplanté la loi divine.

HISTORIQUE 3: Moïse

L’épisode où Moïse brise les Tables de la Loi face au veau d’or est un des moments les plus dramatiques de la Bible…

Résumé des faits:

Dieu est en train de donner les Tables de la Loi à Moïse. Pendant ce temps, ne voyant pas Moïse revenir, le peuple demande à Aaron de construire un veau d’or. Dieu, voyant le veau, demande alors à Moïse de redescendre vers les enfants d’Israël. Moïse descend et, face à la faute du peuple, jette les Tables de la Loi qui se brisent puis, aidé des Lévites, il tue 3000 des fauteurs de troubles.

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