samedi 27 octobre 2018

DE l'EXIL À LA DÉPORTATION



(Edition 27.10.18)


ACTUALITÉ


Face à l’avancée des migrants au Mexique, Trump va déployer l’armée à la frontière

Malgré la fatigue croissante, les migrants honduriens ont poursuivi jeudi leur périple dans le sud du Mexique, en direction des États-Unis qui s’apprêtent à déployer 800 militaires à la frontière pour les stopper.

Ces milliers de Honduriens, qui fuient la violence et la misère dans leur pays, sont partis à l’aube de Mapastepec vers Pijijiapan, dans l’État du Chiapas (sud), qu’ils ont atteint dans l’après-midi après sept heures de marche. La « caravane » doit encore parcourir plus de 3000 km pour atteindre la frontière des États-Unis, ce qui devrait lui prendre environ un mois et demi, selon leurs calculs.


HISTOIRE-1

Le retour et le début de la diaspora


Après la prise de Babylone par les Perses, l'empereur Cyrus II libère les Juifs et leur donne la mission de retourner dans leur pays d'origine devenu la province perse de Judée et d'y reconstruire le Temple de Jérusalem (538 av. J.-C.). Selon la Bible, plus de quarante mille profitèrent de l'autorisation. Mais les livres bibliques témoignent aussi que beaucoup s'étaient installés et restèrent à Babylone : ils constituent le premier centre de la Diaspora. On en retrouve certains dans des tablettes économiques de la période achéménide (Ve siècle) retrouvées à Nippur2. Ces familles font des affaires avec des Babyloniens de souche, et sont parfaitement intégrées dans l'économie de la région. Rien ne les distingue des autres dans nos sources hormis leurs noms personnels, comportant souvent le nom de Yahweh (retranscrit Yaw en cunéiforme), et dans certaines familles on trouve des membres avec un nom juif et d'autres avec un nom babylonien, faisant référence à une divinité mésopotamienne.

Les Perses avaient une conception politique différente de celle des Babyloniens ou des Assyriens dans l'administration des territoires conquis, laissant une large autonomie au niveau du gouvernement local3. Auparavant en -722, les tribus du royaume d'Israël (le nord du pays, aussi appelé Samarie), avaient été déportées par les Assyriens ; les survivants de l'exil à Babylone, suivant le Deuxième Livre des Rois qui indique que toute la population de Samarie avait été déportée, étaient à leurs propres yeux, les seuls et vrais « enfants d'Israël ».


HISTOIRE-2

Völkerwanderung


Des « invasions » aux « migrations », l’évolution vue au travers de représentations picturales.

Éloignons nous quelque peu du domaine archéologique, pour nous ouvrir sur une autre vision des migrations barbares, celle de l’art. Cet article aura en fait pour but de retracer l’évolution et les différentes visions des mouvements de populations barbares, au travers d’exemples picturaux. L’expression « Les Grandes Invasions » est encore couramment utilisée à l’oral comme à l’écrit, cependant la communauté scientifique tend à corriger cette vision à sens unique, fermée et qui apparait comme dépassée aux vues des recherches et connaissances actuelles, avec l’utilisation d’un terme moins connoté, les migrations. Il permet d’ouvrir sur plusieurs explications aux arrivées barbares dans l’Empire romain sans qu’elles ne soient obligatoirement dues à un désir de conquête guerrière.

L’arrivée des Huns depuis l’est et les plaines asiatiques force  les peuples germaniques à se déplacer vers le limes de l’Empire. Au cours du IIIe et au IVe siècle, il devient courant que des populations barbares soient installées dans les provinces romaines. Certaines sont d’ailleurs fédérées et peuvent servir au sein de l’armée romaine, c’est le cas pour les Wisigoths ou les Francs dans les provinces gauloises. Ces arrivées ne ressemblent pas véritablement à ce que pourrait définir le terme « invasions », mais plutôt à de simples migrations de peuples contraints pour différentes raisons à quitter leur terre, pour s’installer ailleurs. D’autre part, on voit des peuples pénétrer dans l’Empire romain pour piller ses richesses par raids au IIIe siècle, mais ils ne s’installent pas sur les lieux et retournent généralement sur leurs terres. Enfin, on voit tout de même au cours du Ve siècle ce qui pourrait s’apparenter à la définition d’invasion, avec les différents sacs de Rome en 410 et en 455 par les Wisigoths d’Alaric Ier, puis les Vandales de Genséric, même si, là encore ils quittent l’Urbs par la suite et procèdent à des « sacs respectueux ».


HISTOIRE-3

Partir pour les Amériques Pilgrim Fathers


En 1566 un puritain écrit : «  si le prince ordonne de faire ce que Dieu n’a point ordonné nous devons refuser de lui obéir et subir patiemment les rigueurs de la loi, car la vraie obéissance est due d’abord à Dieu et ensuite seulement au prince ». On voit ici que l’opposition religieuse prépare l’opposition politique. Le roi étant chef de l’Église d’Angleterre, les questions religieuses deviennent en effet facilement politiques ! Arrestation de puritains en Angleterre au début du 17ème siècle.

Sous le règne d’Élisabeth, dès 1588, apparaissent les premières persécutions. En 1593 John Penry, l’auteur du Marplelate tracts (un pamphlet contre les évêques), est arrêté et pendu pour crime de rébellion ! Le roi Jacques Ier, bien qu’écossais d’origine, rappelle son attachement à l’anglicanisme. À la conférence de Hampton Court, face aux puritains qui critiquent l’organisation épiscopale, il s’exclame « pas d’évêques, pas de roi, pas de noblesse ». Le puritanisme devient donc une opposition politique qui prendra sa forme antimonarchique la plus avancée avec Cromwell… Histoire à suivre…

Progressivement l’idée de partir pour les Amériques fait son chemin. Les puritains forment une petite minorité qui a les plus grandes difficultés à maintenir ses convictions religieuses propres, sa langue et ses coutumes. Déjà on observe des mariages entre puritains et réfugiés wallons. Le ralentissement économique et les troubles politiques (certains puritains sont soupçonnés d’arminianisme ; la trêve avec l’Espagne se termine) finissent de convaincre John Robinson. Le départ pour l’Amérique est une façon de préserver la communauté. Ceux qui resteront seront assimilés rapidement. Les discussions ayant échoué avec la compagnie hollandaise des Indes occidentales, les puritains se tournent vers les marchands anglais. À Delfshaven ils montent à bord du Speedwell puis, en Angleterre, rejoignent le Mayflower. Robinson pour raison de santé ne partit pas et mourut à Leyde. En revanche parmi les partants, on compte William Bradford[3] qui devint gouverneur de la colonie de Plimoth plantation . Son journal est une source historique exceptionnelle sur les trente premières années de la colonie puritaine.



À VOUS DE JOUER

vendredi 19 octobre 2018

MORT SUR COMMANDE


(Edition 20.10.18)

ACTUALITÉ

AFP 17 octobre 2018

Le journaliste saoudien Jamal Khashoggi a été torturé avant d’être «décapité» dans le consulat de son pays à Istanbul, a affirmé mercredi le quotidien turc Yeni Safak qui dit avoir eu accès à un enregistrement sonore des faits.

L’éditorialiste critique de Ryad s’est rendu au consulat le 2 octobre pour des démarches administratives en vue de son mariage. Il n’a pas été vu depuis.

HISTOIRE-1
Les séparatistes basques
http://www.slate.fr/story/67185/france-assassinats-politiques-kurdes (et autres…)

Arrivé au pouvoir en Espagne en octobre 1982, le socialiste Felipe Gonzales avait fait de la lutte contre ETA une priorité, mais s'est heurté au refus du gouvernement français, également socialiste, d’extrader les nombreux séparatistes basques réfugiés dans les Pyrénées-Atlantiques, véritable sanctuaire d’où les plus violents organisaient des attentats sur le sol espagnol.

Face au manque de coopération des autorités françaises, Madrid a lancé fin 1982 un plan spécial de lutte antiterroriste, dont la création coïncide avec les premières exactions des Groupes antiterroristes de libération (GAL). Depuis 1970, les gouvernements successifs avaient fermé les yeux sur la «guerre sale» que livraient différents groupes clandestins aux basques réfugiés en France, mais les GAL représentaient une nouvelle étape, car ils bénéficiaient d’appuis très haut placés dans l’administration espagnole.

S’appuyant sur une dizaine de groupes composés principalement de mercenaires et de truands, ils ont assassiné près de 30 personnes sur le sol français entre 1983 et 1987, pour la plupart des membres d’ETA mais aussi parfois des innocents pris pour cible par erreur. Les attaques ont pris progressivement fin avec les premières extraditions, puis avec l’arrivée du gouvernement Chirac en France.

Plusieurs membre des GAL ont été retrouvés par la justice française et condamnés à de lourdes peines de prison. Côté espagnol, les arrestations sont remontées jusqu'à très haut dans la hiérarchie. Un sous-commissaire des renseignements généraux de Bilbao, José Amedo Fouce, a été condamné à 108 ans et 8 mois de prison en 1991. Surtout, le ministre de l’Intérieur José Barrionuevo, le secrétaire d’État à la Sécurité Rafael Vera et le gouverneur civil de Biscaye Julian Sancristobal écopent de 10 ans de détention chacun en 1998 avant d’être graciés quelques mois plus tard par le nouveau Premier ministre José Maria Aznar.

L’implication du Premier ministre Felipe Gonzales ne sera jamais prouvée, même si «on murmure que Felipe ne pouvait pas ignorer que deux de ses collaborateurs les plus proches avaient sinon commandité, du moins couvert les exactions du GAL», écrit Jean Chalvidant dans son livre ETA: L’enquête. Au total, la guerre sale espagnole contre les indépendantistes aura fait 69 morts entre 1975 et 1987 selon ce journaliste spécialiste de l’Espagne.

HISTOIRE-2
Le duc De Guise

…l'une des plus grandes conspirations du XVIe siècle : l'assassinat, il y a 428 ans jour pour jour, le 23 décembre 1588, du duc Henri de Guise, sur ordre du Roi de France, Henri III.

En 1588, le lieutenant général du royaume, Henri de Guise, convoque pour la deuxième fois les Etats Généraux. Plus de 500 députés sont rassemblé, acquis à la cause du Duc qui compte obtenir la déchéance du Roi de France...

Alors, pour se sortir de ce mauvais pas, Henri III ne voit qu'une seule chose : organiser l'assassinat de son rival pour se débarrasser de lui.
Ainsi, le 23 décembre 1588, à 8 heures du matin, 20 gentilshommes armés de poignards tendent un piège au Duc qui ne peut s'échapper. Il tombe sous les coups et le Roi, à la vue du corps de son rival, se serait écrié : " Mon Dieu qu'il est grand ! Il parait encore plus grand mort que vivant !"

HISTOIRE-3
Ciceron

La mort de César (en mars 44) le remplit de joie : Cicéron croit pouvoir jouer à nouveau un rôle dans la république retrouvée.

Mais Antoine revendique la succession de César et impose sa loi. Cicéron prononce alors contre Antoine quatorze Philippiques (Cicéron, ad Familiares) (qui tirent leur nom des discours du même nom prononcés par le grand orateur grec Démosthène contre Philippe de Macédoine), extrêmement violentes, en soutenant activement contre lui le jeune Octave (le futur empereur Auguste) (Cicéron, ad Brutum).

Mais bientôt celui-ci fait alliance avec Antoine et Lépide pour constituer le deuxième triumvirat et l'une des conditions de cette alliance est l'élimination de Cicéron. Celui-ci est proscrit; rejoint dans sa propriété de Formies par les soldats d'Antoine, il se laisse égorger avec courage, le 7 décembre 43,(Plutarque Vie de Cicéron); quelques jours plus tard, son frère Quintus et son fils furent également massacrés. Antoine fit exposer à la tribune aux harangues (les Rostres) la tête de l'orateur ainsi que ses mains, qui avaient écrit les Philippiques.

À VOUS DE JOUER

vendredi 12 octobre 2018

TOMBER DE L'AIR: (re)mise en cause



(Edition 13.10.18)

ACTUALITÉ


La fusée Soyouz qui devait transporter deux astronautes, l'américain Nick Hague et le Russe Alexeï Ovtchinine, jusqu'à la Station spatiale internationale, a subi une déffaillance technique jeudi 11 octobre.

L'astronaute américain Nick Hague et le cosmonaute russe Alexeï Ovtchinine sont revenus indemnes sur Terre, jeudi au Kazakhstan, après la défaillance après le décollage d'un moteur de la fusée Soyouz qui devait les transporter vers la Station spatiale internationale (ISS).

A peine deux minutes après le décollage, la défaillance d'un des moteurs de la fusée a obligé l'astronaute de la Nasa et celui de l'agence spatiale russe Roskosmos à retourner en urgence sur Terre au lieu de poursuivre leur voyage vers l'ISS.

HISTOIRE-1
2000 : Avion Concorde


Le 25 juillet 2000 à 16h44, un Concorde du vol 4590 s’écrasait sur un hôtel de la ville de Gonesse, deux minutes après son décollage depuis l’aéroport Charles de Gaulle. Le bilan est terrible, puisque 113 personnes perdent la vie dans cet accident, dont les causes restent encore aujourd’hui à déterminer clairement.

Les conclusions officielles retenues par les experts de la BEA (Bureau Enquête Analyse) est qu’une lamelle de titane, laissée sur la piste par un avion précédent de la Continental Airlines, aurait provoqué l’éclatement d’un pneu, la perforation des réservoirs et l’embrasement du Concorde.
Une version contestée par Continental Airlines qui défend une autre hypothèse, appuyée par un documentaire de Canal + pour Spécial Investigation “Concorde, le crash d’un mythe“, qui affirme que l’avion s’est embrasé 8 secondes avant d’entrer en contact avec la lamelle rendant son crash inévitable...

De nombreux témoins de l'accident, des experts, d'anciens pilotes, tous s'accordent à dire que cet accident n'était pas le premier. Pire, il aurait pu être évité car, dès 1979, la faiblesse des pneus du supersonique a été mentionnée et des solutions ont été proposées, mais rien n'a été fait...

HISTOIRE-2
1970 : Fusée Apollo XIII


Lancés le 11 avril 1970, les 3 rescapés de la mission "Apollo XIII" ont amerri sains et saufs dans l'Océan Pacifique. C'est la fin d'un terrible suspens qui a transformé l'échec d'une mission scientifique en un exploit humain. C'était pourtant un vol "de routine" (qui n'intéressait même plus les médias) pour les trois astronautes américains J. Lovell, Fred W. Haise et John L. Swigert. Mais l'explosion soudaine d'un réservoir d'oxygène le 13 avril à près de 300.000 kms de la Terre a transformé leur voyage en cauchemar, obligeant les trois hommes à se réfugier dans le LEM "Aquarius" qui va devenir, en quelque sorte, leur canot de sauvetage.

Commençait alors un périlleux retour qui a tenu le Monde entier en haleine : après avoir allumé le moteur de descente du LM pour reprendre une trajectoire de retour libre (c'est à dire, au cas présent, faire le tour de la Lune et profiter de l'impulsion pour revenir), l'équipage doit mettre en oeuvre un plan de rationnement drastique de l'électricité et de l'eau (cf. ci-dessous le problème des consommables), car le LM n'est pas prévu, théoriquement, pour subvenir aux besoins de trois hommes pendant quatre jours. La moindre défaillance du vaisseau ou la moindre erreur des techniciens du centre spatial de Houston pouvait se révéler fatale.

Après de nombreuses péripéties, le plus fantastique sauvetage de l'histoire s'est heureusement bien terminé. La capsule amerrit sans encombre dans l'Océan Pacifique, près des îles Samoa le 17 avril à 13 h 07 (heure de la côte Est des Etats-Unis).

On déterminera que l'explosion a été la conséquence d'une suite d'événements provoquant l'inflammation de l'isolant d'un fil électrique dans l'un des réservoirs d'oxygène liquide du CSM (le numéro 2, cf. ci-dessous les causes de l'explosion). Cette inflammation a eu lieu alors qu'un ventilateur auquel le fil était connecté se mettait en route pour agiter l'oxygène liquide à l'intérieur du réservoir.

Le terme "d'échec réussi" fait son apparition : échec de la mission lunaire (d'un coût de 375 millions de dollars), réussite car l'équipage a pu être récupéré sain et sauf.


HISTOIRE-3
1937 : Dirigeable Hindenburg


Le vol se déroule sans problème jusqu’au 6 mai 1937, date à laquelle le dirigeable atteint le New Jersey.
Les orages l’empêchent d’atterrir. De ce fait, le Hindenburg survole la zone pendant plusieurs heures, puis le temps s’améliore suffisamment pour lui permettre de tenter un atterrissage.

Lorsque le dirigeable est enfin au-dessus du point d’atterrissage, les pilotes laissent tomber les amarres qui doivent le faire descendre de son altitude de 60 m jusqu’au sol.

Les passagers rassemblent leurs affaires et se préparent à débarquer.

Soudain, une légère bouffée de fumée apparaît à l’arrière du zeppelin, suivie d’une autre, plus abondante.
Presque immédiatement, le dirigeable s’embrase. Des passagers sautent et s’écrasent sur la piste. D’autres sont brûlés vifs à l’intérieur de l’appareil en flammes.
Certains meurent, écrasés par le poids de l’appareil.

Les conditions météorologiques pourraient bien, par contre, expliquer l’accident. L’orage qui sévissait au moment où le dirigeable essayait d’atterrir charriait une grande quantité d’électricité, et des éclairs striaient le ciel autour de l’appareil…

A. Bain s’est également procuré deux échantillons d’une enveloppe de dirigeable vieille de 60 ans et semblable à celle qui a été utilisée pour la construction du Hindenburg.

Les tests montrent que pour être renforcée, la carène de l’appareil avait été enduite d’un composé à base de nitrate qui entre dans la composition de la poudre à canon.
Par-dessus ce revêtement explosif, une autre couche à base d’une poudre d’aluminium utilisée pour la propulsion des fusées a été appliquée.

Pour fignoler cette véritable bombe ambulante, les différentes parties de la carène étaient assemblées par des armatures de bois, recouvertes d’une laque inflammable.

Pour appuyer sa thèse, Bain a soumis les échantillons aux mêmes conditions atmosphériques du 6 mai 1937. Le matériau s’est aussitôt enflammé.

Le chercheur a fait le commentaire suivant : »la morale de l’histoire, c’est qu’il ne faut pas peindre votre dirigeable avec du combustible pour fusée. »

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vendredi 5 octobre 2018

QUAND VIENT L'HEURE de partir


(Edition 06.10.18)

ACTUALITÉ

https://www.lesoleil.com/actualite/politique/philippe-couillard-demissionne-en-defendant-les-minorites-a83ef71d5e931003b3eb5fd474e4a85b

Après la terrible défaite encaissée lundi soir, il (Philippe Couillard) soutient que rester en politique est au-dessus de ses capacités. Il «demande aux Québécois et aux Québécoises de le comprendre et de me laisser prendre congé en paix».

HISTOIRE-1

25 octobre 1555 : démission de Charles-Quint

https://www.google.ca/amp/next.liberation.fr/amphtml/livres/2009/06/25/quand-charles-quint-quitta-sa-chere-couronne_566816

Le vendredi 25 octobre 1555, à Bruxelles, dans la grande salle d’apparat du Palais, Charles Quint abdique : «Epuisé et brisé comme je le suis, j’aurais des comptes à rendre à Dieu et aux hommes si je ne renonçais à gouverner.»

Il avait tout et le soleil ne se couchait jamais sur son empire, il choisit de devenir rien et se retire dans un couvent, en Espagne, où il meurt trois ans plus tard. «Une abdication et une retraite inouïes, sans précédent, écrit l’historien Jacques Le Brun, qui bouleversèrent les acteurs, les témoins, tout l’Occident et suscitèrent pendant plus d’un siècle - et encore de nos jours - des réactions innombrables.»

HISTOIRE-2

21 mars 1905 Démission du premier ministre du Québec, Simon-Napoléon Parent

http://bilan.usherbrooke.ca/bilan/pages/evenements/21271.html

De fortes dissensions internes au sein du Parti libéral du Québec amènent le premier ministre du Québec, Simon-Napoléon Parent, à démissionner.

L'imbroglio menant à cette démission trouve ses racines dans l'élection surprise déclenchée par le gouvernement du Québec en novembre 1904. La tenue de cette élection précipitée constituait d'une certaine façon un accroc à la démocratie, puisqu'elle a entraîné l'abstention de plusieurs Conservateurs, persuadés qu'ils ne pouvaient se faire justice à cause du court laps de temps prévu pour la campagne. Cette situation a entraîné une remise en question de la discipline de parti chez les Libéraux.

HISTOIRE-3

21 juin 1985 : Démission de René Lévesque

https://www.ledevoir.com/non-classe/362312/rene-levesque-demissionne

Pas de conférence de presse, pas de rencontre avec son conseil des ministres ou avec le caucus ministériel. M. Lévesque a attendu le début du démembrement estival pour annoncer une décision particulièrement difficile et douloureuse pour lui.

Il n’a toutefois pu éviter que l’Assemblée nationale, à l’instigation du vice-premier ministre, M. Marc-André Bédard, lui rende hommage, hier matin, pour souligner ses 25 ans de carrière politique, dont près de neuf à titre de premier ministre.

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