mercredi 28 décembre 2016

ANCIENS et AUTRES NOUVEL AN




(Publié 31.12.16)

ACTUALITÉ


Maintenant que les célébrations de Noël sont derrière nous, les jours sont comptés avant de festoyer l’arrivée du Nouvel An!
Voici quelques suggestions d’endroits où «défoncer» l’année dans la région de la Vieille Capitale.

SUR LA GRANDE ALLÉE
Grande roue, tyrolienne et ambiance festive feront vibrer la Grande Allée tout comme le jeune DJ français Madéon qui sera aux platines dès 23h. La consommation d’alcool sera permise sur le site. Il est toutefois interdit d’apporter ses propres boissons. L’accès est gratuit!

HISTOIRE-1

Dans la Rome antique on s'échangeait des pièces et des médailles à l'occasion du changement d'année. Cette tradition perdure dans les étrennes qui sont remises aux enfants le jour de la nouvelle année.
Une dizaine de jours après les saturnales, les romains organisaient des échanges de voeux à l'occasion de copieux repas qui s'accompagnaient d'offrandes de rameaux verts et de confiserie. Cette période de fête était clôturée par les jeux du cirque.
Jusqu'à Jules César, la fête célébrant la fin d'année n'était pas une date fixe, à l'époque romaine, la fête se déroulait généralement en février. Jules César a fixé la fin d'année au 31 décembre.

HISTOIRE-2

Rappelons que si sous les Mérovingiens, l’année commençait le 1er mars dans plusieurs de nos provinces, elle débuta à Noël sous Charlemagne, dans tous les territoires soumis à sa juridiction. Sous les Capétiens, le jour de l’an coïncidait avec la fête de Pâques, usage presque général au Moyen Age. En certains lieux, l’année changeait le 25 mars, fête de l’Annonciation. Le concile de Reims, tenu en 1235, mentionne cette date comme « l’usage de France ». C’est le roi Charles IX qui rendit obligatoire, en 1564, la date du 1er janvier comme origine de l’année.

HISTOIRE-3

Le Nouvel An chinois ou « passage de l’année » est le premier jour du premier mois du calendrier chinois. C'est le début de la Fête du printemps, période de 15 jours qui s’achève avec la fête des lanternes...

Comme tous les commencements de mois lunaires chinois, il s’agit du premier jour d'une nouvelle lune. Par convention, l'alignement astronomique qui signale la nouvelle lune est déterminé à l’observatoire de la Montagne Pourpre à Pékin.

Chaque année chinoise est associée à un des douze signes du zodiaque chinois, qui se succèdent dans un ordre cyclique : rat, buffle (ou bœuf), tigre, lapin (ou chat ou lièvre), dragon, serpent, cheval, chèvre (ou mouton), singe, coq, chien, porc. Chaque année est également associée à un des cinq éléments : métal, eau, bois, feu, terre.

HISTOIRE-4

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samedi 24 décembre 2016

25 DÉCEMBRE : on fête quoi ?



(Publié 24.12.2016)


ACTUALITÉ


Puisque rien ne prouve que Jésus soit né un 25 décembre, pourquoi fête-t-on Noël à cette date ? On lit dans Les fêtes chrétiennes en Occident que ce jour a été choisi "« pour concurrencer ou christianiser la vieille fête romaine du soleil invaincu, célébrée au cœur de l’hiver

* »", lors du solstice. Un autre ouvrage explique que l’on "« chercha à donner une fête qui reprenne des éléments païens pour les christianiser et attirer plus facilement les foules
 * »" vers le christianisme (Petit lexique des fêtes religieuses et laïques).


HISTOIRE-1

Origine du mot  « NOËL »

Il existe plusieurs hypothèses sur l’origine du mot Noël. En voici deux :

    Ce mot n’apparaît nulle part dans les évangiles et n’apparaît dans notre langue qu’en 1175. Le mot vient de l’expression latine « dies natalis » (jour de naissance) employée le jour où les Chrétiens célèbrent la naissance du Christ. Au fil des années, « natalis » s’est transformé, a évolué phonétiquement en « Nael ». « Nael » est apparu pour la première fois dans un texte de 1120. L’évolution continue et, en 1175, on écrit pour la première fois « Noël ».
    L’autre hypothèse laisse entendre que Noël viendrait de l’assemblage de 2 mots gaulois utilisés pour désigner la renaissance du soleil au solstice d’hiver : Noio : nouveau (en breton : neuez, en grec : neos) et hel : soleil (en breton : hed, en grec : hélios.)

HISTOIRE-2
Et le sapin de Noël ?

Quant au sapin de Noël, il faut remonter là encore très loin pour en trouver l'origine. Considéré par les Celtes comme le jour de la renaissance du Soleil, le 24 décembre était en effet associé à l'épicéa, symbole de l'enfantement. C'est en 1521 que l'arbre de Noël, proche de celui qu'on connait aujourd'hui, aurait fait sa première apparition, en Alsace. Dans cette région, les habitants ont commencé à couper les arbres encore verts lors de la Saint Thomas (21 décembre) et à les décorer de roses, de pommes (faisant référence à Adam et Eve), de confiseries et de petits gâteaux dès le XVIe siècle afin de passer de joyeuses fêtes...

HISTOIRE-3

Noël, une fête à enjeu politique

Noël est aussi une fête politique. Dans l’Empire romain, elle s’implante parallèlement à la transformation du christianisme en religion d’État. Au Moyen Âge et sous l’Ancien Régime, les monarques s’identifient à l’Enfant-Roi ou aux mages de la crèche, qui deviennent opportunément des « rois » mages. C’est à Noël que Clovis reçoit le baptême. À Noël, que Charlemagne se fait couronner en l’an 800. -sans-tête
HISTOIRE-4

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vendredi 16 décembre 2016

RE-MISE À MORT: le cas Romell Broom


(Publié 17.12.2016)


ACTUALITÉ


Le Figaro.fr et Agende France-Presse 12.12.16

Romell Broom est un cas unique dans les annales judiciaires américaines. Ce lundi, la Cour suprême des États-Unis a refusé d'entendre l'appel de ce condamné à mort qui avait survécu à une exécution ratée. Le prisonnier est désormais menacé d'une seconde exécution tout aussi controversée.

HISTOIRE-1

La décapitation est la forme d'exécution la plus difficile à accomplir (jusqu'à l'arrivée de la guillotine), la tâche nécessitant une grande expérience, que les bourreaux n'ont pas tous. En 1571 à Provins, un noble protestant nommé de Sérelle est condamné à être décapité pour avoir tué son frère et divers autres crimes. Claude Haton, témoin de l'excéution, rapporte que le bourreau, Robert Sénécart, était hésitant sur la marche à suivre car il n'avait jamais encore coupé de tête. Il s'est aussi muni d'une épée beaucoup trop légère. Sénécart manque son premier coup et ne fait que blesser Sérelle. Aux deuxième et troisième coups, il frappe trop haut, au niveau du crâne. Sénécart, ayant perdu espoir, renonce à la décapitation par l'épée et choisit de lui scier le cou. Sérelle, yeux bandés et mains liées, se relève alors et secoue le bourreau tandis que le peuple hurle à l'incompétence. Sérelle tente de s'enfuir et tombe de l'échafaud, mais au terme d'un nouveau corps à corps, Sénécart lui coupe la gorge à la manière des bouchers. Il remonte alors le corps sur l'échafaud et achève péniblement l'exécution avec son couteau. Sénécart tombe dans une profonde dépression, jugeant que le métier de bourreau n'est pas pour lui, et meurt trois mois plus tard.


HISTOIRE-2

Cette exécution a eu lieu le 12 septembre 1831, à six heures du soir, place du Manège, à Albi. Le condamné était un certain Pierre Hebrard, dit Caquet, âgé de 35 ans. L’exécuteur se nommait Jean-Pierre Etienne. Le compte-rendu du procureur de Toulouse, envoyé au garde des sceaux, dit que le bourreau laissa tomber trois ou quatre fois le couteau sans atteindre le condamné (la guillotine avait, semble-t-il, été sabotée). La population, indignée, commença à lapider le bourreau qui se réfugia sous l’échafaud. Pendant ce temps, Hebrard avait réussi à dégager sa tête et à se redresser avec la bascule. C’est à ce moment que l’aide de l’exécuteur (dont le nom n’est pas connu) remonta sur l’estrade et, muni d’un tranchoir de sabotier, saisit le condamné par les cheveux et lui scia la tête. Le parquet dit pudiquement qu’en « plusieurs coups [il] consomma l’exécution ». Poursuivi par les spectateurs, l’aide exécuteur échappa de justesse à un lynchage en se réfugiant derrière le cordon des gendarmes à cheval. Dès le lendemain il avait quitté la ville. La justice choisit d’étouffer l’affaire, se contentant de muter Etienne, deux mois plus tard, à Agen.


HISTOIRE-3

La guillotine: Le principe était très simple: une grande lame s’abattait sur la nuque du condamné, et le décapitait. Aucune souffrance, pouvait-on penser, si la personne était décapitée sur le champ. Cependant, l’Histoire a enregistré quelques ratés. Par exemple, l’exécution de Louis Lefèvre, le 16 avril 1916. Ce dernier a d’abord été scalpé par la guillotine avant que sa tête ne soit finalement séparée de son corps au bout d’un deuxième essai. Ces échecs ont nourri des légendes telles que celle du cavalier sans tête (Sleepy Hollow) ou encore Nick-quasi-sans-tête (Harry Potter).

HISTOIRE-4

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jeudi 8 décembre 2016

A RATS Bord...age de Paris



 

(Publié 10.12.2016)


ACTUALITÉ


L'OBS 08.12.16


La ville de Paris lance un plan pour lutter contre la prolifération des rats, qui posent "des problèmes sanitaires, esthétiques et économiques".

Les rats prennent leurs aises à Paris. Dans les parcs et jardins de la capitale, les visiteurs dégoûtés (ou indifférents) ont pu le constater depuis plusieurs semaines. Les rongeurs sont désormais tellement à l'aise que la ville de Paris a dû prendre des mesures : elle a lancé mercredi 7 décembre un "plan d'action de grande ampleur" contre les rats.

"Immédiat et ciblé", le plan n'a pas pour objectif d'éradiquer complètement les rats de la ville, ce qui est impossible, explique la municipalité dans un communiqué. Mais il doit permettre de réduire leur présence en empêchant notamment les rats de sortir des égouts et en "ciblant drastiquement" ceux qui vivent en surface. Les sous-sols des immeubles seront aussi ciblés.


HISTOIRE-1

Antiquité, Il n'existait pas de rats en Europe jusqu'au Moyen-Âge. Rat brun et rat noir vivaient donc encore dans leurs pays d'origine, probablement la péninsule indienne pour le rat noir et le Nord de l'Himalaya pour le rat brun (de la mer Caspienne au lac Baïkal) Moyen-Âge : Au Moyen-Âge, l'espèce la plus répandue en Europe est le rat noir. C'est lui qui fut le vecteur de la peste bubonique au XIIe siècle. A ce sujet, beaucoup de personnes ignorent que les rats sont aussi victimes tout comme l’homme de ces bacilles transmis par des puces.


HISTOIRE-2

Dans l’Angleterre victorienne, un grand nombre des rats sauvages ont été capturés pour l’utilisation dans des arènes à rat. Ce passe-temps a été particulièrement populaire à Londres et consistait à placer un grand nombre de rats dans une enceinte avec un chien. Le chien devait alors abattre le plus grand nombre de rats possible et celui qui en avait tué le plus grand nombre dans les plus brefs délais était déclaré vainqueur. Des paris étaient faits sur les chiens et beaucoup d’argent circulait dans ces établissements. Les mutations et les nouvelles variétés étaient communes. Certains propriétaires d’arène de rats les gardaient et les élevaient. Jimmy Shaw possédait l’une des arènes les plus populaires et était connu pour élever des variétés inconnues de rats quand il en trouvait. On peut supposer qu’il a ensuite vendu ces rats comme animaux domestiques.

HISTOIRE-3

Dès le début du XXe siècle, les recherches sur l’apprentissage, qui reposent alors essentiellement sur l’utilisation de labyrinthes souvent complexes, démontrent l’aptitude du rat à trouver rapidement le chemin optimal. L’interprétation de l’époque, fortement influencée par les théories behavioristes de J. Watson, B. F. Skinner, et C. Hull, qui considèrent l’animal comme une machine à établir des relations stimulus-réponse (S-R), nie cependant qu’il puisse avoir mémorisé autre chose qu’une chaîne d’actions automatiques en réaction à une séquence d’indices présents dans l’environnement. C’est en 1948 que E. C. Tolman introduit, de façon quelque peu provocatrice, la notion de carte cognitive qui, adaptée au comportement du rat dans le labyrinthe, implique que l’animal construit et utilise, lors de ses déplacements, une représentation de l’espace. Cette représentation permet à l’animal de « connaître » à tout instant sa position dans le dispositif, et le chemin à suivre pour atteindre son but.

HISTOIRE-4

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