(publié 02.09.15)
ACTUALITÉ
Le vaccin universel garantissant une protection contre
toutes les souches du virus de la grippe n’a jamais été aussi concret, deux
études importantes publiées lundi pourraient accélérer le développement d’un
vaccin antigrippal universel. Véritable « Graal » de la recherche sur la
grippe, la mise au point d’un vaccin unique protégeant contre toutes les
souches de virus grippaux, fait l’objet de recherches depuis plusieurs années,
sans qu’aucun vaccin n’ait à ce jour été testé sur l’homme.
HISTOIRE-1
Depuis toujours, les dieux grecs s'amusent et festoient. Et
puisque l'Olympe n'a pas d'aspirateur central, il faut bien que quelqu'un
rafraîchisse tout ça. Quelques éternités de bacchanales commencent à se faire
sentir...
Un jour, Zeus, le grand chef de tous les dieux,
réfléchissait à ce problème...Zeus chargea donc Hermès, son fidèle messager, de
trouver une solution... Rapide comme l'éclair, Hermès traversa l'immense mer et
se trouva dans une étrange contrée. Discrètement, il observa les habitants pendant
un certain temps. Il vit un prêtre, un chaman, faire brûler une herbe séchée.
L'odeur était un peu âcre et sucrée mais combien purificatrice et apaisante.
Hermès avait enfin trouvé la panacée qu'il cherchait. Il apporta donc à Zeus
quelques feuilles séchées et quelques graines. Zeus fut ravi de trouver une
herbe si puissante.
Depuis ce jour, puisque Hermès avait résolu un épineux
problème pour les dieux, on appella l'herbe salvia, l'herbe salvatrice.
HISTOIRE-2
Croirait-on que vers 1670, un apothicaire avait acquis une
solide réputation en commercialisant, notamment, une eau soi-disant minérale
qui n’était en réalité que l’eau de la Seine mise en bouteille et censée offrir
aux malades payant à prix d’or telle panacée, de trouver la santé au fond des
fioles ?
Dans son chapitre Des jugements de ses Caractères, La
Bruyère parle d’un certain Barbereau, qu’il désigne par B. B. et dont il parle
comme s’étant enrichi à vendre en bouteilles l’eau de la rivière. C’est qu’en
effet ce médecin se rendit surtout célèbre par la vente d’une soi-disant eau
minérale.
HISTOIRE-3
LA PANACÉE. Panax quinquefolius, des millions de Chinois en
voulaient, ne pouvaient s'en passer, étaient prêts à payer le gros prix pour
quelques kilos et notre pays, à l’époque, en regorgeait. On est en
Nouvelle-France dans les années 1720, les jésuites n'arrivent plus à cacher
leur secret: le commerce de long court de la racine de ginseng à cinq folioles
(Panax quinquefolius), qu'ils contrôlaient, passe entre les mains des marchands
de la colonie et tous participent à la cueillette de la petite vivace qui
foisonne dans l'ombre des érablières de la vallée du Saint-Laurent.
L'extraction et l'exportation de cette ressource sont tellement rentables que
sa découverte «produisit à l'époque autant d'émotion et de cupidité que
beaucoup plus tard l'annonce des mines d'or en Californie. Les habitants,
trouvant plus de profit à chercher du ginseng qu'à semer du blé, abandonnaient
leurs terres pour courir les bois».
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