vendredi 24 avril 2015

LES INVASIONS QUI SE BARRENT (BARES)

Des envahisseurs qui fuient devant ceux qui les... envahissent.


ACTUALITÉ



Immigration. L’Italie démunie face aux nouvelles arrivées de migrants sur ses côtes
L’opération Triton lancée sous l’égide de l'agence européenne Frontex pour surveiller les routes migratoires vers l’Italie n’empêche pas les naufrages – et les morts – en Méditerranée. Rome se désespère de la situation.

Chaque jour apporte son lot de nouvelles macabres. Le 9 avril, BBC Online annonçait qu’au moins 10 migrants s’étaient noyés au large de la Sicile. Le 12 avril, environ 400 migrants auraient disparu dans le naufrage d’un bateau de fortune en Méditerranée, selon des survivants interrogés par l’Organisation internationale pour les migrations (OIM).

La pression migratoire s’intensifie sur les côtes italiennes. Dans la nuit du 12 au 13 avril, les gardes-côtes italiens ont secouru 42 bateaux, chargés de plus de 6 500 personnes. “Les centres d’accueil sont en train d'exploser”, soulève le quotidien italien La Reppubblica. 

HISTOIRE-1


Une migration de peuples

Les grandes invasions barbares du IVe au Ve siècle disloquent définitivement l'Empire Romain en renforçant dans la population un sentiment de précarité.
Ces invasions sont globalement constituées d’une série de migrations de tribus causées par un peuple nomade terrifiant : les huns. Ces derniers viennent des steppes d’Europe Orientale et pénètrent brutalement sur les terres des Goths en 371. Leur cavalerie légère est d’une efficacité redoutable et ils poussent ainsi les Goths, qui eux-mêmes catapultent d’autres peuples les Vandales, les Wisigoths, les Suèves et les Alains en Gaule : il s’agit donc d’une partie de billard de peuples (selon l'expression de Michel Rouche).

HISTOIRE-2


La coexistence pacifique

Pour tout Romain, le Barbare n'était pas un être sauvage et assoiffé de sang mais un homme qui parlait un langage qui lui était incompréhensible et dont la civilisation lui apparaissait primitive. Il serait inexact de se représenter des mondes romains et barbares comme deux mondes hermétiquement séparés en temps de paix. A toutes les époques, Rome a su accepter l'installation de peuples barbares à l'intérieur de ses frontières. Dès la fin du IIIe siècle, les empereurs romains ont accueilli de plus en plus de mercenaires barbares comme soldats : Francs, Goths, Saxons, Alamans viennent grossir les rangs de l'armée tandis que les Romains d'origine se désintéressent de la guerre.

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