mercredi 15 avril 2015

AVOIR LE FRONT (national) DE "TUER" SON PÈRE


Le parricide est l’action d’assassiner son père. C’est le plus grave des crimes depuis des siècles. Les médias parlent de la famille Le Pen comme d’un parricide, une manière pour la fille de prendre le pouvoir. Et si c’était le dernier sacrifice d’un père…
 
ACTUALITE-1

Reuters 08.04.09

Marine Le Pen a définitivement rompu les ponts avec son père, Jean-Marie Le Pen, en l'accusant mercredi de lui "nuire" par des "provocations grossières" et en annonçant qu'elle s'opposerait à sa candidature aux élections régionales de décembre.


Cette décision sans appel, qui ajoute un chapitre inédit aux annales politiques françaises, fait suite à l'interview du président d'honneur du Front national, qu'il a fondé en 1972, dans l'hebdomadaire d'extrême droite "Rivarol".


"C'est une crise sans précédent", reconnaît dans Le Monde Marine Le Pen, qui a succédé à son père en janvier 2011 à la présidence de sa formation politique.


Jean-Marie Le Pen a répliqué à sa fille sur RTL en la pressant de "se poser la question de savoir si ce qu'elle fait est utile à la cause qu'elle prétend servir".


"Je lui réponds: un bienfait n'est jamais pardonné. Je pense que la liberté de penser, la liberté d'expression sont des biens précieux et que le Front national doit les défendre."


Dans l'entretien à paraître jeudi, Jean-Marie Le Pen se dit "trahi par les siens", attaque le Premier ministre Manuel Valls, "l'immigré", répète que les chambres à gaz sont pour lui un "détail de l'Histoire" et réhabilite le maréchal Pétain, incarnation de la collaboration avec le nazisme.



HISTOIRE-1


Sylvie Lapalus (2004) La mort du vieux, une histoire du parricide au XIXe siècle; Tallandier


Toujours en vigueur le Code civil mis en place par Napoléon provoquera de nombreux abus de la puissance paternelle qui conduira à la plus longue série de parricides de l’histoire française.


Toute sa vie durant, même après l’avènement de sa majorité, l’enfant  doit honneur et respect  a ses père et mère (article 371).

Au XIXe siècle, l’autorité paternelle s’appuie encore largement sur les dispositions successorales : le père, maitre absolu en son foyer règle les modalités de transmission du patrimoine dans le monde rural en particulier, l’héritage prend un relief énorme qui peut tourner à l’obsession : de lui dépendent la sécurité, l’indépendance et l’enrichissement, bref le sort matériel de l’individu. La terre représente un horizon essentiel de l’univers mental,  et pas seulement au sein de la paysannerie : par leur crime, la plupart des accusés de parricide ont caressé l’espoir de vivre enfin  sur leur bien, selon leur expression. De fait, la moitié des parricides (51%) sont liés à des problèmes héritage.

Devant l’inconduite ou les mauvais traitements de leurs héritiers, parfois par pur arbitraire, certains pères n’hésitent pas à afficher ouvertement leur intention de les spolier de leur héritage. Le meilleur moyen est encore d’aliéner délibérément le patrimoine.


HISTOIRE-2 : le père pourrait-il, volontairement, se suicider pour ouvrir le chemin à son héritière...?


http://agora.qc.ca/Documents/Charles-Quint--Biographie_de_Charles-Quint


L'empereur (Charles-Quint) était accablé; son âme pliait sous les revers et sous le poids des souffrances physiques; tous les espoirs de ses jeunes années s'étaient envolés en fumée.


Le 28 oct. 1555, à Bruxelles, il abdiqua solennellement l'autorité sur les Pays-Bas, en faveur de son fils Philippe, déjà roi de Naples et d'Angleterre; le 16 janv. 1556, dans cette même ville de Bruxelles, il signa un acte par lequel il transmettait au même prince les royaumes de Léon, Castille et Aragon avec les possessions d'Amérique, et cet acte, envoyé en Espagne, amena la proclamation officielle de Philippe II; voulant assurer à ce fils quelque répit du côté de la France, il signa avec Henri II une trêve de cinq ans, la trêve de Vaucelles.


L'empereur aurait désiré aussi laisser à son fils tous ses domaines et toute son autorité impériale; à plusieurs reprises il avait demandé à son frère Ferdinand, roi des Romains, de renoncer à ses droits à l'Empire, mais n'y avait jamais réussi. Il fit encore une tentative suprême, mais quand elle eut échoué, il abdiqua l'administration de l'Empire en faveur de Ferdinand, se réservant seulement le titre de Majesté impériale (mai 1555); puis, s'étant dépouillé de toutes ses dignités, il se prépara à partir pour l'Espagne, où il avait depuis longtemps fait préparer sa résidence au monastère de Yuste en Estrémadure....


Les historiens ont mainte fois raconté que, à Yuste, l'ex-empereur avait vécu en véritable moine, détaché des choses de ce monde, d'une vie simple et sobre, se donnant de grands coups de discipline, fabriquant des horloges ou d'autres ouvrages en bois.


Les documents prouvent que c'est là un pur roman. Du fond de ce monastère, Charles-Quint continua à diriger, au moins dans l'ensemble, la politique et les affaires d'une partie importante de l'Europe; son fils Philippe II et son frère Ferdinand le consultaient sur tout et il leur répondait de longues lettres très précises et très détaillées. Il avait autour de lui une domesticité nombreuse et il n'entendait pas qu'on parût oublier son rang. Sa cuisine était bien fournie et l'inventaire de son mobilier montre qu'il ne s'était défendu ni les vêtements somptueux ni les bijoux. Les documents ne parlent pas non plus des horloges qu'il aurait fabriquées ni des coups de discipline; aucun non plus ne vient à l'appui de la tradition, d'après laquelle il aurait voulu assister à ses propres funérailles et se serait enfermé vivant dans un tombeau pour avoir l'impression de la mort.
Si cet article vous a plu partager le.

Aucun commentaire:

Publier un commentaire

Vous avez des histoires à ajouter ?