(Publié 28 11 15)
ACTUALITE
La Commission d’enquête sur l’industrie de la construction
(CEIC) formule 60 recommandations pour mettre fin à la collusion et à la
corruption dans plusieurs secteurs de l’économie où sévissent le crime organisé
et d’autres groupes criminels.
Dans son rapport de 1741 pages déposé ce mardi matin, la
commissaire France Charbonneau confirme l’existence d’un « véritable problème
[…] beaucoup plus répandu » que prévu dans l’industrie de la construction. Le
rapport indique que la mafia, les Hells Angels, des syndicats, des
entrepreneurs et des employés de la fonction publique ont créé une « culture
d’impunité » dans la construction.
HISTOIRE-1
Une autre affaire de corruption, celle d’Harpale qui nous
est connue à travers un discours d’Hypéride et trois discours de Dinarque, a
peut-être été le plus grand de tous les scandales politiques ayant secoué
Athènes à cette époque. Y étaient impliqués une série de personnages publics.
Harpale, trésorier d’Alexandre le Grand, avait fui Babylone en janvier 324 av.
notre ère et s’était réfugié à Athènes, après avoir emporté du trésor royal d’Alexandre 5000 talents en or et 30 navires.
Après maintes
négociations, il fut autorisé,l’été 324 av. notre ère, à pénétrer avec la
flotte des 30 navires dans le port du Pirée, ce qui suscita de nombreuses
réactions dans les milieux macédoniens. Antipatros et Olympias, mère d’Alexandre, demandèrent aux Athéniens l’extradition
immédiate d’Harpale, mais les Athéniens votèrent, sur proposition de
Démosthène, qu’Harpale soit emprisonné et que ses fonds soient mis sous
séquestre sur l’Acropole.
Or, peu de temps après, Harpale s’évada de prison, et
des fonds déposés sur l’Acropole, on ne trouva que 350 sur les 700 talents. Sans
aucun doute, 350 talents furent utilisés pour soudoyer différents Athéniens qui
s’étaient impliqués dans cette affaire. Démosthène figure parmi ceux qui furent
ccusés, en l’occurrence, de corruption.
HISTOIRE-2
L'économie dirigée du Bas-Empire romain a eu, elle aussi,
ses « scandales ». Celui que nous connaissons le mieux est une affaire assez
complexe dont l'orateur Symmaque a rapporté les éléments dans deux longues
lettres écrites au temps de sa préfecture urbaine, en 384-385, à l'empereur
Valen- tinien II '. Le début de l'affaire remontait alors à près de trente ans,
et le principal personnage compromis n'était autre que le beau-père de Symmaque,
Memmius Vitrasius Orfitus, l'un des membres les plus éminents de l'aristocratie
païenne de Rome.
Après sa victoire sur l'usurpateur Magnence, l'empereur
Constance confié à Orfitus la préfecture urbaine de 353 à 356 ; puis,
après une brève interruption, Orfitus avait été nommé une seconde fois préfet
de la ville de 357 à 359 2. Sa carrière, brillante jusque-là, avait été
désormais interrompue ; c'est alors qu'avait éclaté le scandale, cause de sa
disgrâce.
HISTOIRE-3
Créée en 1975, "Chicago", la corruption en
musique
Synopsis
Chicago, années 20, « une histoire de meurtre, de cupidité,
de corruption, de violence, de manipulation, d’adultère et de trahison ». Le
meurtre, c’est le moyen qu’ont choisi les héroïnes, Roxie Hart et Velma Kelly,
pour accéder à la célébrité dans un monde où tuer est un art. La corruption,
c’est ce qui caractérise Mama Morton, la gardienne de la prison où sont
enfermées les héroïnes, même si elle préfère appeler son système la «
réciprocité ». La manipulation, c’est l’instrument préféré de Billy Flynn, la
star des avocats que se disputent les meurtrières. Par son charisme et son
éloquence, ce manipulateur-né séduit habilement ses clientes, déstabilise les
témoins, hypnotise les journalistes et les jurés.
L’adultère, la cupidité et la
trahison sont autant de mobiles du crime, de sujets d’articles à sensation… ce
sont aussi autant d’actes que subit passivement Amos, mari de Roxie, symbole
du » pauvre type » qui ne maîtrise aucun événement. Quant à la
violence, c’est celle des personnages et de leurs actes mais aussi celle des
mots de cette comédie musicale subversive.
Que lui reprochait-on ? On l'accusait d'avoir puisé pendant
une de ses préfectures dans une caisse romaine appelée area vinaria et de
n'avoir pas remboursé ensuite. Pour se faire une idée exacte de l'affaire, il
importe de savoir ce qu'était cette « area vinaria ». Or son existence était
liée à l'organisation du commerce du vin au ive siècle et, en particulier, aux
services des distributions officielles de boisson. C'est donc tout un aspect du
« dirigisme » alimentaire de Rome que l'affaire Orfitus laisse entrevoir.
HISTOIRE-4
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