mercredi 27 septembre 2017

VOX DEI , VOX... PUNIE



(Publié 30.09.2017)
 
ACTUALITE
LeFigaro 29.09.17
Voteront-ils, ou ne voteront-ils pas? Le jeu du chat et de la souris auquel se livrent avec toutes leurs forces, leurs armes et leur ruse le gouvernement indépendantiste de la Catalogne et les autorités politiques et judiciaires espagnoles est en passe de se résoudre ce dimanche. Vingt-cinq jours après le vote par le Parlement catalan de la loi sur le référendum d'autodétermination, immédiatement suspendue par la Cour constitutionnelle, et la convocation du scrutin par le gouvernement autonome, les électeurs sont appelés aux urnes… et sommés de surtout ne pas s'y rendre.
 
HISTOIRE-1
 
1938 le plébiscite sur l'indépendance autrichienne
Hitler convoque à Berchtesgaden, le 12 février 1938, le chancelier autrichien Schussnig afin de le contraindre à prendre comme ministre de l'Intérieur le chef du parti nazi autrichien, Seyss-Inquart. Schussnig tente toutefois de contrecarrer les projets hitlériens en annonçant la tenue d'un plébiscite permettant à la population de se prononcer sur le maintien de l'indépendance autrichienne (9 mars 1938). Mais le 11 mars, sous la double pression des formations paramilitaires nazies et des troupes allemandes qui se massent à la frontière, Schussnig doit renoncer à son projet de plébiscite. Puis il se soumet à un ultimatum de Hitler qui exige sa démission et son remplacement par Seyss-Inquart. Schussnig s'adresse en vain à Paris, Londres et Rome pour demander de l'aide.
 
HISTOIRE-2
 
1919 le référendum sur l'annexion de la Silésie à la Prusse
Si le traité de Versailles fixe effectivement les limites occidentales du jeune État polonais, le cas de la Silésie demeure flou. Ce territoire, situé au sud-ouest de la Pologne, a été rattaché à la Prusse au milieu du XVIIIème siècle tout en conservant une forte population de culture polonaise, en particulier dans sa partie méridionale, la Haute-Silésie, qui est aussi la plus industrialisée. Dans un premier temps, les alliés répondent positivement à cette revendication polonaise jusqu'à un revirement de dernière minute du premier ministre britannique, Lloyd George, qui se rend aux arguments allemands. Le 14 juin 1919, malgré les mises en garde de Clemenceau, il est décidé que la question de la Haute-Silésie sera soumise à plébiscite (article 88). Cette annonce est à l’origine de l’insurrection polonaise de l’été 1919.
 
HISTOIRE-3
 
1860 le référendum sur l'annexion de la Savoie à la France
•Il n'a pas été démocratique : Pas de bulletin NON, pas d'isoloirs dans les bureaux de votes, les syndics (maires) hostiles à l'annexion révoqués et un personnel municipal nommé par les autorités françaises, une occupation militaire française, la promesse du bagne de Cayenne, sans même un jugement, pour tout opposant à l'annexion, cela en vertu des lois françaises qui étaient en vigueur en Savoie alors que celle-ci n'était pas encore française, une fraude massive : voilà comment la France obtint 99,8 % des suffrages exprimés lors du plébiscite qui scella l'annexion de la Savoie !
•Il n'a pas été ratifié par le parlement de Turin, comme l'exigeait son article 7. 
Par ailleurs, ce référendum n'a porté que sur un seul choix pour la Savoie (être rattachée à la France où -dans le cas du 'NON'- devenir Italienne), comme si aucune autre alternative n'existait. L'option qui consistait, pour les Savoisiens, à rester réunis dans un Etat souverain n'a même pas été proposée au peuple.
HISTOIRE-4
 
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vendredi 22 septembre 2017

COURIR À CHAUD


(Publié 23.09.2017)

ACTUALITÉ

LaPresse+ 21.09.17)

L’annulation du marathon de Montréal en raison de la température caniculaire prévue dimanche est une « sage décision », soutient l’urgentologue François de Champlain, chef d’équipe de traumatologie à l’Hôpital général de Montréal et directeur médical du Marathon de Montréal.
« Cette décision suit les lignes directrices de l’American College of Sport Medicine. Lorsque la température ressentie dépasse la barre des 28, la santé des participants aux courses d’endurance est compromise », résume le médecin.


HISTOIRE-1

La fameuse épreuve de course très connue "le Marathon", course de 42,195 km nous vient de la Grèce Antique, ou un coureur pour annoncer la victoire des Grecs sur les Perses dans la plaine de Marathon parcouru durant quatre heures la distance de Marathon à Athènes, il énonça "Νενικήκαμεν", (Nenikekamen, nous avons gagné) puis il s'effondra mort d'épuisement en arrivant sur l'agora. Ce coureur, qui s'appelait Phidippidès, ou Philippidès était en fait un messager.

HISTOIRE-2

Savez-vous ce qu'est le karôshi ?
Il est apparu dans les année 80, les Japonais ont appelé « karôshi » (mort (shi) par excès (ka) de travail (rô)) un syndrome d'épuisement nerveux qui se conclut par une mort subite à la suite, généralement d’une crise cardiaque ou d’une hémorragie cérébrale.
Il est attribué aux horaires de travail illimités des employés japonais modèles ainsi qu’à la pression de conformité excessive que crée le système idéologique et économique japonais.
L’employé japonais ne discutera jamais des ordres, ne critiquera pas sa hiérarchie et n’évacuera donc jamais son stress.


HISTOIRE-3

17 f évrier 1673. Molière ne meurt pas sur scène. Mais dans son lit, étouffé par son sang.

Depuis treize ans, Molière occupe le théâtre du Palais-Cardinal qu'il partage avec la troupe italienne de Scaramouche. La troupe du roi joue les jours extraordinaires, c'est-à-dire mardi, vendredi et dimanche. Une cohabitation pacifique qui dure jusqu'à la quatrième et ultime représentation du Malade imaginaire, le vendredi 17 février 1673. Contrairement à la légende, Molière ne meurt pas en scène. Malgré sa douleur, il parvient à achever la pièce avant de courir mourir dans son lit.

HISTOIRE-4
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vendredi 15 septembre 2017

LA RÉFORME QUI GÊNE


(Publié 16.09.2017)

ACTUALITÉ


Emmanuel Macron persiste. S'exprimant devant la communauté française à l'école française d'Athènes, vendredi 8 septembre, le chef de l'État est revenu sur les propos qu'il avait tenus fin août à Bucarest, où il avait dit que "la France n'est pas réformable" et que "les Français détestent les réformes". "Je l'ai souvent dit et je le disais il y a quelques semaines en Roumanie. D'aucuns faisaient semblant de découvrir cette forme de provocation que j'assume. La France n'est pas un pays qui se réforme", a-t-il déclaré au second jour de sa visite d'État en Grèce.

"Il ne se réforme pas (...) parce qu'on se cabre, on résiste, on contourne. Nous sommes ainsi faits."

Déterminé malgré tout à réformer le pays, et à mener à bien "une transformation profonde" de la France, Emmanuel Macron est allé encore plus loin en mettant en garde :77

"Je serai d'une détermination absolue et je ne céderai rien, ni aux fainéants, ni aux cyniques, ni aux extrêmes."


HISTOIRE-1

Réforme : Athènes
C’est au cours de cette période oligarchique, ponctuée de quelques épisodes de tyrannies et de crises sociales, que se mettent en place les fondements de la démocratie athénienne. Des réformateurs instaurent progressivement des mesures politiques et législatives qui favoriseront la participation des citoyens à la vie publique. D’abord, à la fin du 7e siècle av. J.-C., Dracon rédige un code de lois qui constitue une première tentative d’instituer un droit écrit commun pour tous les citoyens.

Au début du 6e siècle av. J.-C., c’est au tour de Solon de mettre en œuvre des réformes judiciaires et politiques, notamment l’abolition de l’esclavage pour dettes et l’affranchissement de citoyens pauvres en état de dépendance envers les riches aristocrates.

Enfin, un troisième réformateur, Clisthène, joue un rôle primordial à la fin du 6e siècle av. J.-C. pour remanier les institutions politiques d’Athènes et permettre la naissance de la démocratie. Clisthène répartit les citoyens en 10 tribus territoriales. De la sorte, tous les citoyens d’une portion de territoire, peu importe leur fortune ou leur naissance, font partie d’une même tribu. Cette réforme affaiblit la puissance de l’ancienne aristocratie et permet véritablement l’isonomie, c’est-à-dire l’égalité de tous les citoyens devant la loi, qu’ils soient riches ou pauvres.

HISTOIRE-2

Réforme: Japon
En fait, dès la fin du XVIIIe siècle, la politique d’isolement du Japon intrigue plusieurs pays. Des bateaux européens, anglais et américains se montrent de plus en plus fréquemment (1797, 1817, 1818 et 1824) dans les eaux japonaises. La pression occidentale pour obtenir l’ouverture des ports japonais s’accroît. Ces intrusions près des ports effraient les dirigeants japonais. En 1825, ils ordonnent la destruction de tous les bateaux étrangers qui accostent et la mise à mort de leur équipage15. Cette irruption d’une flotte américaine puissante, en 1853, fait alors réfléchir de nombreux Japonais.
À la suite de cet événement, il y a de violents conflits entre les conservateurs et les réformistes. D’une part, on retrouve le shogun représentant l’immobilisme et l’instabilité et, d’autre part, un espoir de renouveau puisé à la source même de l’existence du Japon, représenté par l’empereur16. L’agitation revêt une si grande importance qu’elle mène à ce que le Shogun Yoshinobu renonce à ses pouvoirs et les remettent au jeune empereur.

HISTOIRE-3

Réformes : vision go-gauche
Avec la mort de Duplessis (surnommé « Le Chef ») en 1959, toutes les contradictions qui s’étaient développées au sein de la province éclatèrent. Comme nous l’avons mentionné précédemment, la bourgeoisie francophone avait presque été anéantie et la bourgeoisie impérialiste (principalement canadienne-anglaise et américaine) dominait le Québec. La bourgeoisie francophone restante était faible et soumise à la bourgeoisie impérialiste. Elle n’avait donc pas d’intérêt à développer et moderniser la société québécoise. Considérant la position et la perspective de cette bourgeoisie francophone, le statu quo était plus à même de garantir ses profits. La petite-bourgeoisie urbaine, quant à elle, était plus sensible à l’arriération de la société québécoise, et pouvait ressentir fortement l’absence d’institutions modernes. Elle fut inspirée par les luttes des travailleur-euses contre Duplessis et parvint à se hisser à la tête du mouvement social qui grandissait. Toutefois, étant trop faible pour rivaliser directement avec les impérialistes, elle dut se servir de l’État à ses fins et se rallier autour du Parti libéral de Jean Lesage et son projet de modernisation de la société.

HISTOIRE-4

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vendredi 8 septembre 2017

CACHEZ CE CANDIDAT que je ne saurais...être


(Publié 09.09.2017)

ACTUALITÉ

LaPresse+ 08.09.17

Une tempête a traversé la campagne électorale dans Louis-Hébert, hier. Le libéral Éric Tétrault a été forcé de se retirer comme candidat à la suite d’une enquête de La Presse sur une affaire de harcèlement psychologique.
Ce revirement en suivait un autre : le candidat de la Coalition avenir Québec (CAQ), Normand Sauvageau, s’est également retiré de la course. Il avait eu lui aussi un comportement inacceptable dans un emploi précédent.


HISTOIRE-1

21 mars 1905

De fortes dissensions internes au sein du Parti libéral du Québec amènent le premier ministre du Québec, Simon-Napoléon Parent, à démissionner....un conflit personnel entre lui et le sénateur libéral fédéral Philippe-Auguste Choquette. Celui-ci reproche notamment à Parent son appui à un candidat conservateur dans le comté de Charlevoix, qualifiant même le chef libéral de traître. Choquette s'entend ensuite avec trois ministres du cabinet Parent, Lomerr. Gouin , Adélard Turgeon et William Alexander Weir (les deux premiers ont les yeux sur le poste de premier ministre) qui menacent de démissionner. Le premier ministre canadien, et chef du parti libéral fédéral, Wilfrid Laurier, tient à garder uni le Parti libéral qui détient le pouvoir à Québec et à Ottawa. Il demande aux récalcitrants de limiter les dégâts de façon à ce que Parent puisse laisser son poste de manière élégante, tout en préservant l'unité du parti.

HISTOIRE-2

Pierre, le disciple rabroué
 Cependant, à ceux à qui l’on donne beaucoup, on demande beaucoup, dira plus tard Jésus (Luc 12:48). Cela se vérifie dans le cas de Pierre. Jésus continue à révéler des vérités fondamentales sur son rôle de Messie. Par exemple, il va bientôt se rendre à Jérusalem, où il devra souffrir et mourir. Pierre est troublé. Il prend Jésus à part et le réprimande : « Sois bon avec toi, Seigneur ; non, tu n’auras pas un tel sort » (Mat. 16:21, 22) Pierre a sûrement de bonnes intentions ; la réponse de Jésus va donc le surprendre. Lui tournant le dos et regardant es autres disciples — qui pensent certainement la même chose que Pierre —, Jésus dit : « Passe derrière moi, Satan ! Tu es pour moi un obstacle qui fait trébucher, parce que tu penses, non pas les pensées de Dieu, mais celles des hommes » (Mat.16:23;Marc 8:32, 33) Pierre doit bien savoir que Jésus ne le prend pas pour Satan le Diable. D’ailleurs, Jésus n’a pas répondu à Pierre de la même façon qu’à Satan. À Satan, il a dit : « Va-​t’en », mais à Pierre : « Passe derrière moi » (Mat.4:10) . Jésus ne rejette pas l’apôtre, en qui il voit beaucoup de bien. Il corrige simplement son mauvais point de vue. En fait, Pierre doit arrêter de se poser en obstacle devant Jésus. Il doit plutôt passer derrière lui en disciple qui soutient son Maître.

HISTOIRE-3

Moïse et l'appui de son... chef

Pendant 40 ans, Moïse demeura chez son beau-père et faisait paître ses troupeaux.

S'étant avancé un jour jusqu'au mont Horeb, il aperçut un buisson qui brûlait sans se consumer. Il approcha pour voir de plus près ce prodige et il entendit une voix qui lui disait : "N'allez pas plus loin sans ôter vos chaussures, car ce lieu où vous êtes est saint. Je suis le Dieu de vos pères !"

Moïse obéit et se cacha le visage. Le Seigneur continua : "J'ai vu l'affliction de mon peuple, allez trouver Pharaon et dites-lui que je vous ai choisi pour faire sortir mon peuple d'Egypte."

Moïse, effrayé de la difficulté de cette mission, s'écria : "Qui suis-je, Seigneur, pour opérer ces merveilles ?"

Le Seigneur répondit : "Allez, je serai avec vous." ... Il quitta son beau-père et emmena avec lui sa femme, ses fils et son frère Aaron que Dieu avait désigné pour aider Moïse dans l'accomplissement de ses desseins.

Moïse doutait de lui, il craignait de ne pas être à la hauteur de sa tâche, mais à peine Dieu lui eut-il promis d'être avec lui qu'il fut complètement rassuré et se sentit rempli de force.
  
HISTOIRE-4

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vendredi 1 septembre 2017

UNE PRINCESSE de trop pour les uns, de moins pour les autres



(Publié 02.09.17)

ACTUALITÉ


Des centaines de fleurs, de photos et de messages s'accumulaient jeudi aux portes du palais londonien de Kensington à l'occasion du 20e anniversaire du décès de la princesse Diana dans un accident de voiture à Paris.

HISTOIRE-1

Henri VIII se mit donc à chercher un moyen de se débarrasser de sa vieille reine. Mais Catherine n'était pas n'importe qui: fille d'Isabelle de Castille et de Ferdinand D'Aragon, elle était également la tante de Charles Quint, ce qui rendait la tâche des plus délicate. De plus, le pape Clément VII était devenu une marionnette dans les mains de Charles Quint, qui refusait qu'on rejette sa tante ainsi. Le divorce prit alors des proportions inestimables.
Henri invoqua l'inceste pour cause de divorce: Il avait couché avec la femme de son frère. Toutefois cet argument n'était pas valable, car une bulle papale avait été obtenue pour autoriser le mariage. Devant l'impossibilité d'un divorce et les pressions de sa maîtresse, Henri décida de procéder à un mariage secret, sans demander la permission du pape, provoquant ainsi le schisme.

Mais qui était cette maîtresse si exigeante? Nul autre qu'Anne Boleyn. En effet, le roi s'était amouraché de cette jeune femme qui pensait-il pourrait enfin lui donner un héritier mâle. Anne Boleyn était une femme déterminée et futée, et ne voulait aucunement se contenter d'un rôle de second ordre...
Malheureusement, Anne Boleyn le déçut amèrement. Elle le taxa de crise de jalousie dont le roi n'était pas habitué, puis, tout comme Catherine, enfanta d'une fille, puis d'un fils mort-né. Le roi crut qu'il était victime de sorcellerie, et chercha un moyen de se débarrasser de cette porteuse de malheurs. Pendant ce temps, Catherine D'Aragon avait été relégué aux manoirs d'Ampthill et de Kimbolton, où elle y menait une existence modeste. En 1536, elle expira, et Henri donna un bal pour célébrer cette occasion. Anne fêta ce moment, mais réalisa que son tour viendrait inévitablement. D'ailleurs le roi ne tarda guère à trouver la solution à ce problème. Il l'accusa d'inceste et d'adultère, lui fit un bref procès.... Elle fut décapitée....

HISTOIRE-2

A son retour (de la Deuxième Croisade), elle (Alienor d'Aquitaine), prend une décision effarante : elle est bien résolue à divorcer de Louis VII. La mésentente dans leur couple est de notoriété publique. Le divorce n’est pas chose courante à cette époque, surtout lorsque l’on est Reine de France ! Qu’importe, on invoque le prétexte de consanguinité, et l’affaire est rondement menée en mars 1152. Deux mois plus tard Aliénor d’Aquitaine, libre, épouse le fringuant Henri, duc de Normandie, héritier du royaume d’Angleterre, qui possède déjà sur le continent français la Normandie, l’Anjou et le Maine : Aliénor lui apporte l’Aquitaine.

Une nouvelle vie, brillante, s’ouvre à la Reine. Elle partage alors son temps entre l’Angleterre, la Normandie et ses terres d’Aquitaine, traversant la Manche dans un sens puis dans l’autre, infatigable, visitant les terres de son époux et les siennes, dispensant grâces et faveurs, administrant en véritable chef d’Etat.

HISTOIRE-3

Hélène (épouse de Ménélas)  était alors la femme la plus belle du monde et (la déesse) Aphrodite avait promis à Pâris de la lui donner s'il lui attribuait le prix de la beauté. Sur ses conseils, il s'embarqua et vint à Arnyclées, où il fut l'hôte des Tyndarides. Puis, à Sparte, où il fut reçu chez Menelas. Mais lorsque celui-ci dut partir en Crète, pour les funérailles de Catrée, c'est Hélène qui remplaça son mari auprès de ses hôtes.

Ainsi, elle rencontra Pâris, et bientôt, il l'enleva. La plupart des auteurs, après Homère, considèrent que, dans cet enlèvement, Hélène était consentante. Certains cherchent à la justifier et assurent qu'elle ne céda qu'à la force. D'autres, enfin, rapportent que c'est Tyndare lui-même qui, en l'absence de Mélénas, accorda à Pâris la main d'Hélène. On alla même jusqu'à assurer que Aphrodite avait donné à Pâris la forme et la figure de Ménélas, pour lui permettre de séduire Hélène. Mais, le plus souvent, on attribue à la beauté de Pâris et à sa richesse l'action décisive dans cet enlèvement.

Hélène ne partit pas les mains vides. Elle emmena avec elle des trésors, ainsi que ses esclaves, dont la captive Aethra, la mère de Thésée. Mais elle laissa Hermione à Sparte.

HISTOIRE-4
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