(Quand la droite revient; la gauche s'accroche)
ACTUALITÉ-1
http://tempsreel.nouvelobs.com/politique/20150330.OBS5975/departementales-2015-la-vague-bleue-en-gif.html?cm_mmc=EMV-_-NO-_-20150330_NLNOACTU17H-_-departementales-2015-la-vague-bleue-en-gif#xtor=EPR-3-[Actu17h]-20150330
La droite triomphe et le FN cache sa déception, lundi 30
mars, au lendemain de départementales marquées par l'échec cuisant du PS.
L'alliance UMP-UDI remporte 66 départements, dont 25 nouveaux. La gauche doit
se contenter de 34 départements. Tandis que le Front national repart
bredouille.
Côté majorité, impossible d'esquiver l'ampleur de l'échec,
symbolisé par la perte des territoires emblématiques des grandes voix de gauche
: la Corrèze de François Hollande, l'Essonne de Manuel Valls, la Seine-Maritime
de Laurent Fabius, les Deux-Sèvres de Ségolène Royal, la Saône-et-Loire
d'Arnaud Montebourg...
ACTUALITÉ-2
http://www.liberation.fr/politiques/2015/03/29/a-droite-sarkozy-recolte-les-lauriers_1231089?xtor=EPR-450206&utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=quot
Superlatifs. Avec ses alliés de l’UDI, l’UMP présidera
entre 65 et 69 conseils départementaux sur 101. Une domination
écrasante qui justifie tous les superlatifs.
«Une victoire du rassemblement», exultent les
sarkozystes. Et par conséquent une victoire de Sarkozy lui-même, qui a passé
toute sa campagne à célébrer l’unité retrouvée de la famille. Son entourage ne
laissait-il pas entendre, le mois dernier, que «le Rassemblement» pourrait être
le nom du nouveau parti dont il veut célébrer la naissance en grande pompe
le 30 mai prochain ? Le projet serait abandonné. Mais il est
révélateur de la stratégie de Nicolas Sarkozy. Il veut à tout prix installer
l’idée que la droite, grâce à lui, en a fini avec les misérables querelles qui
l’ont déchirée entre 2012 et 2014.
HISTOIRE-1
(restauration : rêve ou cauchemard ?)
La Restauration consiste en un retour à la souveraineté
monarchique après le règne de Napoléon. C’est alors le violent divorce entre le
menu peuple, les classes populaires et les classes dirigeantes, au point de vue
politique.
Le résultat de tout cela, c’est qu’à la fin de l’année
1814, on était en pleine crise politique. L’antagonisme entre la France
nouvelle et la France ancienne qui voulait ressusciter, apparaissait. Le
revirement de l’opinion était complet : dans le Midi, le royalisme était
dominant ; en Provence, en Languedoc également, mais déjà dans l’Ouest, les
opinions se partageaient. Le Centre et le Nord étaient franchement mécontents de
la Restauration et l’Est, carrément hostile. Une tournée que firent les princes
en province à la fin de l’automne, duc d’Angoulême, duc de Berry, fut un échec.
En face de ce revirement de l’opinion, le gouvernement
reste tout à fait aveugle et, au contraire, la tendance de droite l’emporte de
plus en plus, au fur et à mesure que le temps s’écoule. L’influence du
chancelier Dambray est de plus en plus forte dans le gouvernement ; il met la
main sur la direction de la librairie qui est retirée au ministère de
l’Intérieur pour passer au ministère de la Justice, c’est-à-dire du modéré
Montesquiou au rétrograde Dambray.
http://www.reynier.com/index.php/histoire/histoire-du-xixeme-siecle/histoire-politique-de-la-restauration/2-uncategorised/7
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