samedi 4 avril 2015

TIRER DANS LE TAS ... DES "AUTRES"

ACTUALITE-1

Le Figaro.fr 04/04/15

D'autres détails sanglants emergent deux jours après le drame. 

Les islamistes ont parcouru le campus, triant méthodiquement les musulmans et les chrétiens, épargnant les premiers, tuant les seconds. Ils ponctuaient leur macabre tâche de sermons religieux. 

CNN livre un récit circonstancié de l'attaque par une survivante, Hellen Titus. Les assaillants les ont tous mis dans une salle, raconte-t-elle, leur ont demandé de s'allonger, puis leur ont lu des passages du Coran interdisant le meurtre des femmes. Ils ont d'abord tué les hommes. Puis finalement ont tourné leurs armes vers les femmes aussi. Pour survivre, l'étudiante s'est étalée le sang d'un de ses amis sur le visage et a fait semblant d'être morte. «Je me suis frottée, imbibée de ce sang… Ils m'ont oubliée», témoigne la jeune femme.
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Les islamistes Chebab ont déjà promis, eux, d'autres massacres à venir. «Si Dieu le permet, rien ne nous arrêtera dans notre vengeance des morts de nos frères musulmans jusqu'à ce que votre gouvernement cesse son oppression et jusqu'à ce que toutes les terres musulmanes soient libérées de l'occupation kényane», ont lancé les Chebab dans un communiqué publié en anglais samedi matin. «Jusqu'à cette date, le sang va couler à flots rouges dans les villes du Kenya, cela va être une longue, épouvantable guerre dont vous, la population kényane, êtes les premières victimes».

HISTOIRE-1

http://www.lepoint.fr/histoire/evenements/oradour-sur-glane-un-symbole-de-la-barbarie-nazie-10-06-2014-1834165_1616.php

Marc Fayad

18 000 hommes combatifs et soudés par la violence : la Das Reich est l'une des 38 unités de la Waffen SS (allemande), qui a notamment opéré sur les fronts polonais et tchécoslovaque. Au début de l'année 1944, ... la rumeur d'un débarquement allié sème le trouble et galvanise la résistance. L'unité reçoit l'ordre de remonter vers la Normandie avec pour mission d'exterminer tout signe de résistance.
Les SS entament donc leur voyage vers le nord en laissant derrière eux une longue traînée de sang. Ils pillent, tuent et brûlent tout méthodiquement sur leur passage... L'objectif allemand est de semer la terreur pour couper la population civile des résistants.
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Le 9 juin 1944, ils encerclent la ville de Limoges... Une centaine d'hommes sont pendus aux balcons et lampadaires de la ville, devant leurs familles. Cette violence n'est pas un "dérapage". Elle est conforme aux ordres de l'état-major parvenus sous forme d'un télégramme le 8 juin, qui exige une frappe immédiate et brutale sans exclure les civils. 
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Pour tétaniser la résistance et reprendre sa marche sans encombre, la Das Reich décide de massacrer un village. Non loin de Limoges, Oradour-sur-Glane est la proie idéale : un village sans défense, facile à rayer de la carte. La Das Reich va donc pouvoir exécuter sa démonstration de violence rapidement et sans opposition... En début d'après-midi, l'intégralité de la population est rassemblée sur le champ de foire sous prétexte d'une vérification d'identité et de perquisitions. Les Allemands agissent dans le calme, la population s'exécute sans broncher.

Les hommes sont séparés des femmes et des enfants. Ils sont divisés en six groupes enfermés dans des granges et sous la menace de mitraillettes. Vers 16 heures, les SS tuent sous un déluge de balles 189 hommes avant de mettre le feu aux granges bourrées de foin et de paille où ne gisent désormais que des cadavres. Pendant ce temps, 246 femmes et 207 enfants sont cloîtrés dans l'église Saint-Martin où la Das Reich dépose des explosifs dans la nef. Si la destruction de la voûte échoue, le feu commence de ravager l'édifice. L'épaisse fumée noire et suffocante asphyxie les femmes et les enfants, qui tentent de s'échapper. Les Allemands, placés aux alentours de l'édifice, abattent froidement tous ceux qui parviennent à s'échapper des flammes et pour s'assurer de l'extermination de tous les occupants, ils n'hésitent pas à mitrailler l'église. Leur forfait accompli, ils pillent le village et achèvent de l'incendier.



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