jeudi 23 août 2018

L'ESCLAVAGE DE TOUS LES TEMPS

(Edition 25.08.18)

ACTUALITÉ


Libye : le gouvernement de transition n’est pas capable d’arrêter le business scandaleux et lucratif du trafic d’êtres humains.
Le réseau des trafiquants est composé de groupes armés, qui contrôlent les frontières sud et une partie de la côte du pays. Les marchés illicites se trouvent principalement à proximité de Tripoli. Des migrants, essentiellement des jeunes hommes, y sont vendus comme esclaves pour une somme allant de 300 à 500 dollars.
Originaires surtout du Nigeria, du Sénégal et de Gambie, les migrants sont capturés alors qu’ils font route vers le nord de la Libye, d’où ils comptent gagner l’Europe en traversant la Méditerranée. Tout au long de ce voyage, ils sont capturés par différentes milices opérant dans le pays. Les autorités libyennes, dont beaucoup tirent profit du trafic, font semblent de ne pas le savoir.

HISTOIRE 1

Athènes


L’esclave est le pilier de l’économie athénienne. En effet, travaillant gratuitement, c’est une main d’œuvre indispensable : les esclaves qui travaillent dans les mines d’argent du mont Laurion près d’Athènes enrichissent considérablement la cité, ce qui permet la frappe des  drachmes, principale monnaie d’argent athénienne.

Le prix moyen d’un esclave, selon certaines sources, était de 157 drachmes (soit environ 471 Euros). Le prix pouvait varier en fonction de l’origine géographique de l’esclave, de son âge, de son sexe, de ses compétences.
De plus ils sont aussi très utiles : les esclaves effectuent les tâches que les citoyens ne veulent pas faire, et surtout en faisant les besognes à leur place, ils permettent aux citoyens d’exercer la politique à l’Agora et de siéger parmi les institutions. Aussi ils constituent une forte rente à long terme, des citoyens pouvant posséder jusqu’à mille esclaves ouvriers dans les mines.
Xénophon a même proposé dans Les Revenus (-355), que l’Etat mette en place un système d’esclaves « publics » en achetant des esclaves pour satisfaire ses besoins et de ce fait assurer un revenu perpétuel considérable à l’Etat.

HISTOIRE-2

Nouvelle-France



L'esclavage est devenu une pratique courante en Nouvelle France et l’Église devint la plus importante propriétaire d’esclaves. Plusieurs se sont demandés comment cela put arriver alors qu’en 1435 le pape Eugène IV dans sa bulle Sicut Dudum a condamné l’esclavage et ceux qui s’y engageaient, ceux-là qui ignoraient la bulle étant excommuniés ipso facto. Le pape Paul III en 1537 a publié la bulle Sublimis Deus qui condamnait l’esclavage. Le pape Grégoire XIV en 1691, le pape Urbain VIII en 1639 et le pape Benoît XIV en 1741 ont aussi condamné l’esclavage. Nous pouvons donc présumer que ces Jésuites et les religieuses qui ont possédé des esclaves étaient excommuniés.

De fait, les ports sont les premiers lieux où sont utilisés les esclaves. Ce n’est pas étonnant considérant que les transactions étaient souvent faites en mer  donc légales.
Ensuite, les premiers cultivateurs s’installant en Nouvelle France font face à un travail herculéen pour pouvoir, défricher, bâtir et faire prospérer leurs fermes dans cette terre quasi inhabitée. On réclame donc des esclaves, même si THÉORIQUEMENT, cette pratique n’est légalisée que vers 1689 par un édit de Louis XIV, et solidifiée en Nouvelle France par une ordonnance de l’Intendant Raudeau en 1709.

HISTOIRE-3

Monde arabe


Les Arabes ont razzié l’Afrique subsaharienne pendant treize siècles. La plupart des millions d’hommes qu’ils ont déportés, ont presque tous disparu du fait des traitements inhumains, de l’infanticide et de la castration généralisée, pour qu’ils ne fassent pas souche dans le monde arabo-musulman. 

Il faut dire qu’à partir du moment où l’Afrique noire devenait leur principale source d’approvisionnement en esclaves, dans l’inconscient collectif des Arabes, l’homme noir devenait aussi symbole ou synonyme de servitude. Et sa couleur de peau sera même associée à un déni d’islam. Alors que cette religion comme toutes les autres, a hérité du joug de l’esclavage. Et si l’islam tolérait, voire recommandait l’asservissement de non convertis, il n’a jamais clairement ciblé les peuples noirs comme particulièrement prédestinés à l’asservissement. Mais des érudits respectés et très écoutés dans le monde arabe, allaient interpréter les textes sacrés, pour justifier et perpétuer la traite et l’esclavage des Noirs. 

Ainsi bien avant que les chercheurs européens de l’anthropologie physique n’élaborent au 19ème siècle les théories raciales fantaisistes que l’on sait, dans le monde arabe on avait déjà figé dans le temps et de manière presque irréversible l’infériorité de l’homme noir. Ce qui explique sans doute que les traitements inhumains et la mutilation généralisée des captifs noirs étaient acceptés et passaient pour un moyen commode pour empêcher que ces « animaux » ne prolifèrent sur leurs lieux de déportation. Le résultat est que de nos jours, ils ont presque tous disparu en Turquie, au Yémen, en Irak et on en trouve très peu au Maghreb ou en Arabie Saoudite."

A VOUS DE JOUER

jeudi 16 août 2018

EVENKA : être la fille du grand patron



Evenka Trump, fille, confidente et conseillère du président américain aurait incité son père à mettre fin à la séparation des enfants de leurs parents immigrants arrêtés à la frontière, selon un témoignage indirect, mais s'est gardée de toute critique publique.

Le président «a mentionné que sa fille Ivanka l'a incité à mettre fin (à cette pratique) et il a dit qu'il reconnaît que ça devait s'arrêter et que les images sont douloureuses et qu'il cherchait une solution législative», a confié Carlos Curbelo — cité par la chaîne de télévision CNN — représentant républicain de Floride, après avoir assisté mardi à une réunion entre les élus du parti à la Chambre des représentants et Donald Trump.

HISTOIRE-1
La fille de Fidel Castro

https://www.lexpress.fr/actualite/monde/amerique-sud/alina-castro-la-fille-rebelle_1269468.html

Dissidente au sein de sa famille, Alina Castro, conçue lors d'une des aventures extraconjugales du Lider maximo, a quitté clandestinement son pays natal en 1993.

L'infidélité appartient à la culture cubaine autant que la canne à sucre ou le cha-cha-cha. Avec ses cinq enfants hors mariage, qui s'ajoutent à six légitimes, Fidel Castro n'est donc pas une exception. L'une de ses aventures extraconjugales lui a d'ailleurs donné son unique fille, Alina, née en 1956 et fruit d'une relation avec la splendide "Naty" Revuelta, qui passait alors pour la plus belle femme de La Havane (1). 

"Vers mes 10 ans, ma mère m'a annoncé que mon père était Fidel, et non le docteur Orlando Fernandez, parti vivre aux Etats-Unis après le triomphe de la révolution", raconte Alina, dans sa modeste maison du quartier de Little Havana, à Miami (Floride), où elle réside depuis vingt ans. "Sur le moment, j'étais soulagée de ne pas être la fille d'un gusano, un ''ver de terre'', comme disent les castristes au sujet des exilés. On ne peut pas dire que Fidel était un père absent, ajoute-t-elle avec un ton ironique. On le voyait en permanence à la télévision..." 

HISTOIRE-2
La fille de Staline

http://www.lepoint.fr/histoire/la-vie-fracassee-de-la-fille-de-staline-01-06-2018-2223229_1615.php

Quand sa fille voit le jour, en février 1926, le tsar rouge a pris la main sur le Parti communiste soviétique et va s'appliquer à consolider son pouvoir en éliminant toute opposition. Pour la petite Svetlana commence une vie protégée, entre les murs du kremlin et les datchas modèles des apparatchiks du régime, ne manquant de rien, quand les privations et les famines s'abattent peu à peu sur le pays. En 1932, c'est le drame : sa mère Nadia se suicide, sans doute poussée à bout par les infidélités et le caractère despotique de son époux… On cache les faits à la petite fille en évoquant une appendicite, elle apprendra la vérité des années plus tard en lisant par hasard un article.

HISTOIRE-3
La fille de l'empereur Titus

https://www.monnaie-romaine.com/portraits/juliatiti.php

On ignore l'année de la naissance de Julie, fille de Titus et de Marcia Furnilla. Son père l'offrit en mariage à son frère Domitien ; celui-ci l'ayant refusée, elle épousa Flavius Sabinus, neveu de Vespasien. Par une bizarerie assez extraordinaire, à peine marié, Domitien devint éperdûment amoureux d'elle. Afin de se livrer à sa passion en toute liberté, il fit mourir son mari et répudia sa propre femme Domitia. Julie vécut avec son oncle dans une telle intimité que tout le monde les croyait mariés.

Elle mourut des suites d'un avortement auquel Domitien l'avait contrainte, et fut mise au rang des divinités.

HISTOIRE-4
La fille de Ramses II

http://www.sothis-egypte.com/art_ramses/famille.php

Entre les années 24 et 26 du règne, c’est à dire entre l’inauguration d’Abou Simbel et le décès de Néfertari, Mérytamon devient l’épouse de son père (Ramses II) . Elle portera le titre de Grande Epouse Royale un peu plus tard, charge qu’elle partagera avec sa demi-soeur Bent-Anat, l’aînée d’Isis-Nofret. Sa trace se perd dans la seconde partie du règne de Ramsès II.

Bien qu’endommagée par un incendie au début de notre ère, sa tombe, la 68ème de la Vallée des Reines, conserve encore une partie de ses décors.

A ce stade, il convient d’évoquer plus longuement cette tradition de l’inceste royal, attestée depuis le Moyen Empire et probablement plus ancienne encore (une légende tardive évoque les amours de Menkaourê avec ses propres filles). Les unions contractées par le pharaon avec sa descendance féminine sont, pour ce que l’on en sait, plus que symboliques, comme l’attestent deux images d’une princesse dans la tombe de Bent-Anat, autre fille-épouse de Ramsès. Tout d’abord, il est important de préciser que la société égyptienne, tout comme nos sociétés modernes, proscrivait l’inceste ou du moins l’évitait, que ce soit entre frère et soeur (bien que l’utilisation de ces mots dans la littérature amoureuse ait longtemps entretenu l’équivoque à ce sujet) ou entre père et fille. L’hymen du roi et de sa fille se situe au niveau du mythe et il serait hasardeux de le réduire aux dimensions d’une simple aventure profane.

A VOUS DE JOUER

jeudi 9 août 2018

ACCRO AU BLANCHIMENT

















(Edition 11.08.18)

ACTUALITÉ
https://www.journaldemontreal.com/2018/08/09/lafrique-accro-aux-produits-pour-se-blanchir-la-peau-1

Lorsque, sur les bancs de la faculté de médecine, Isima Sobande avait entendu parler de mères décolorant la peau de leurs bébés, elle avait cru à une légende urbaine. Mais elle ne tarda pas à le voir de ses propres yeux. Peu de temps après son affectation dans un centre médical de Lagos, capitale économique du Nigeria, un nourrisson de deux mois, se tordant de douleurs, a été admis «avec de très gros furoncles sur tout le corps».

La jeune médecin découvre alors que sa mère lui appliquait une crème de stéroïdes mélangée à du beurre de karité, une «recette de base» connue de nombreux Nigérians.En Afrique, le blanchiment de la peau n'a rien de nouveau. Les experts médicaux mettent en garde contre les risques pour la santé de ces méthodes d'éclaircissements cutané depuis de nombreuses années.

«L'utilisation de produits pour se blanchir la peau est croissante, en particulier chez les adolescents et les jeunes», explique à l'AFP Lester Davids, professeur de biologie humaine à l'Université de Pretoria en Afrique du Sud.

HISTOIRE-1 
La Renaissance considère l'Antiquité comme un âge d'or. Un changement idéologique entraîne aussi un éveil à la sexualité. Notons que ça n'entraîne pas un changement de mœurs. Les artistes commencent à dénuder les corps. À cette époque la beauté est charnelle et céleste. Prenons pour exemple les différentes représentations de Vénus. Les cheveux devaient être longs, tressés et entrelacés de perles et de pierres précieuses. C'est à cette époque que naquit le célèbre blond vénitien. Pour l'avoir, les femmes s'enduisaient les cheveux de safran et de citron et restaient des heures au soleil. Mais il fallait qu'elles se drapent le corps car le bronzage était proscrit. En effet, la blancheur était de mise, le teint diaphane était un canon de beauté. Elles se le blanchissaient avec de le céruse de plomb, très toxique et rongeante. Les femmes avaient également pour habitude de se pincer les joues et de se mordre les lèvres car la rougeur était de mise.

HISTOIRE-2 

Le Moyen-Age 
La femme idéale aux temps féodaux est dépeinte dans la littérature sous les traits de l'Iseult de Tristan, de la reine Guenièvre, de l'Eve d'Autun, ou encore de la belle Hélène. 
La beauté idéale est celle de la jeunesse, celle de la pucelle. Le corps de la jeune fille symbolise la pureté et la blancheur de l'innocence. La femme, par la suite, n'est plus aussi attirante, tandis que la vieille femme est considérée comme le symbole de la laideur.

Le visage est le siège et la demeure de la beauté. C'est lui qui est découvert, à la vue de tous, sans être caché comme le sont les autres parties du corps. L'idéal de beauté est clair et blond, alors que les femmes vivent majoritairement en plein air et proches de la nature, et ont donc le plus souvent un teint hâlé.

"La beauté parfaite du teint dépend principalement de trois points, à savoir de la vive couleur qui doit être blanche, vermeille, semblable à la couleur de rose incarnate. Secondement, de l'étendue égale, bien vive et polie de toutes parts. Tiercement, de la pureté, netteté, ténuité et transparence du cuir de la face." (Louis Guyon, 1664)

HISTOIRE-3 
Blancheur : critère de beauté en ASIE
En Chine, en Corée et au Japon en passant par l’Inde, la Thaïlande, l’Indonésie, la Malaisie, les Philippines et Singapour, le culte de la blancheur est de rigueur. Pas de soleil pour les asiatiques qui se cachent pour se protéger du moindre rayon.

« Je pense que notre obsession de la peau blanche est liée à notre très forte exposition à la culture populaire occidentale, explique une jeune journaliste indonésienne. Nous sommes toutes gagas des starlettes Hollywood, nous avons en quelque sorte adopté les normes occidentales de beauté. Ça a été renforcé par le succès de la pop coréenne, avec ses chanteurs aux visages ronds et à la peau blanche immaculée. Ça aussi, ça a façonné notre manière de concevoir la beauté. [..] J’ai une amie pour qui la beauté est forcément synonyme de blancheur. Plus elle trouve sa peau foncée, plus elle se sent laide, et elle n’est pas la seule. En Thaïlande, traiter une jeune femme de dam-tap-ped (littéralement, « foncée comme le foie d’un canard ») est une insulte ; l’idéal est d’être khwaaw suay (« joli blanc »).”

HISTOIRE-4 

Organisation mondiale de la Santé (OMS)
Tonifiant,brillant, éclaircissant … Ce sont tous des mots faisant référence au blanchiment de la peau. Croyez-le ou non, certaines personnes utilisent des substances chimiques pour éclaircir leur peau. 

Mal à l’aise avec leur apparence, elles croiyent que eclaircir leur peau les rendra plus belles. C’est devenu un phénomène de plus en plus, et une grande entreprise pour les entreprises de cosmétiques en Afrique. Selon l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), 77% des femmes au Nigeria utilisent des produits pour éclaircir la peau. Les statistiques sont aussi élevés que 59% au Togo, et 27% au Sénégal.
Beaucoup semblent écarter le fait que ces produits sont très dangereux. Quelques conséquences de blanchiment de la peau comprennent la leucémie, le cancer du foie, l’insuffisance rénale, ainsi que la décoloration de la peau et la cicatrisation.

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vendredi 3 août 2018

L'HABIT NE FAIT PAS .... LA PRINCESE


(Edition 04.08.18)

ACTUALITÉ

Edouard Guihaire | Agence France-Presse Publié le 3 août 2018 à 06:30 

Couleurs discrètes, robes longues et chastes décolletés: depuis son mariage en mai avec le prince Harry, Meghan, 37 ans samedi, a adopté le look duchesse, sans toutefois se départir d'une touche de fantaisie qui rappelle son passé de fashionista.

HISTOIRE-1

GRACE KELLY

Ma Presse Publié le 17 mai 2018 à 13h44 | 

Grace Kelly, née en 1929 à Philadelphie, dans l'est des États-Unis, a grandi dans une famille aisée, entre un père d'origine irlandaise et une mère fille d'immigrés allemands.

Meghan Markle est née à Los Angeles, sur la côte ouest en 1981, d'un père travaillant dans le cinéma, blanc, et d'une mère assistante sociale, noire. Ses parents ont divorcé quand elle avait sept ans.

«Tout le monde à Monaco se demandait ce que Grace faisait ici. Pourquoi le prince ne se mariait-il pas à une Monégasque. Pas besoin d'une actrice d'Hollywood!» rappelle le Britannique Jeffrey Robinson, auteur d'une biographie autorisée de Grace et Rainier.

«Meghan Markle a été victime d'une extrême violence au début, d'un dénigrement sur les réseaux sociaux. À tel point que le prince a pris sa plume pour écrire un communiqué, un fait rarissime, pour demander que cesse cette campagne d'agression raciste», selon Mme de Clermont-Tonnerre.

«Grace, on en garde un souvenir parfait, idyllique. Mais elle aussi a subi des commentaires assez désobligeants, à cause de son passé, du fait qu'elle était une actrice. Il y a un fond de misogynie persistant, une sorte d'épreuve des débuts», selon elle.

HISTOIRE-2

JEANNE D'ARC


ll est historiquement incontestable que Jeanne se soit effectivement présentée au Roi, ‘revêtue d’habits masculins’, qu’elle l’ait persuadé de lui confier quelques minces effectifs pour secourir Orléans assiégée, effectifs avec lesquels elle a ensuite remporté des victoires aussi complètes qu’inattendues...

Comment expliquer, par exemple, qu’une petite bergère, tout juste sortie de l’adolescence, monte à cheval comme un chevalier et mène les charges, qu’une petite paysanne lorraine parle au Roi et à sa cour en bon français et tienne tête dans cette langue aux juristes et aux théologiens de son tribunal ? On imagine, on échafaude des explications. Jeanne ne serait pas une paysanne. Ce serait une grande bâtarde que la Reine Isabeau de Bavière aurait eue du Duc d’Orléans. Et le Roi ne serait peut-être pas non plus le fils de Charles VI le Fou.

HISTOIRE-3

CLEOPATRE


César est intrigué car le serviteur prend un soin particulier à le poser délicatement au sol. Sans demander une quelconque permission, le serviteur à la peau bronzée déroule avec lenteur le tapis et en sort l’objet de toute sa délicate attention : une femme à la peau douce et claire. Elle est habillée avec élégance et finesse et son regard perçant croise immédiatement celui de César troublé. Ne voilà-t-il pas n’importe quelle courtisane se disait-il : en effet César, c’est Cléopâtre !...

Je l’imagine trop fière pour se rabaisser au point de parler en latin, et d’ailleurs César parle un grec parfait ! Aimant la mise en scène, Cléopâtre a revêtu un costume pour l’occasion : probablement est-elle en Hathor ou en Isis. A vingt ans, son charme opère déjà ! César est subjugué par cette femme entreprenante dans la discussion et de trente-deux ans sa cadette. La beauté de la reine - pourtant peu visible sur les rares représentations que l’on a d’elle -, son nez légendaire et surtout le charisme pénétrant de sa personnalité, dictent à César la suite des négociations. A cet instant de leur rencontre, c’est comme s‘il avait toujours aimé l’Egypte !

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