(Edition 27.01.18)
ACTUALITÉ
LEXPRESS.fr 22.01.18
Le syndicat FO a appelé les gardiens de Longuenesse
à "ne pas prendre les clés" ce lundi matin, c'est-à-dire à ne pas
prendre le travail et à laisser les forces de l'ordre prendre le relais. Ces
agressions à répétition alimentent la colère des gardiens de prison qui jugent
leur profession dangereuse, mal payée et mal considérée. C'est l'agression de
surveillants par un détenu djihadiste à Vendin-le-Vieil (Pas-de-Calais) le 11
janvier qui a mis le feu aux poudres.
HISTOIRE-1
Garder Joseph en prison (Genèse 39.21-40.23)
21 L'Eternel fut avec Joseph et étendit sa bonté
sur lui. Il lui fit gagner la faveur du chef de la prison.
22 Celui-ci plaça sous son autorité tous les
détenus qui étaient dans la prison, et tout ce qu'on y faisait passait par lui.
23 Le chef de la prison ne s'occupait pas du tout
de ce qui était sous la responsabilité de Joseph, parce que l'Eternel était
avec lui et faisait réussir ce qu'il entreprenait.
40 Après cela, le responsable des boissons et le
boulanger du roi d'Egypte commirent une faute envers leur seigneur, le roi
d'Egypte.
2 Le pharaon fut irrité contre ses deux officiers,
le grand responsable des boissons et le chef des boulangers.
3 Il les fit mettre dans la maison du chef des
gardes, dans la prison, à l'endroit où Joseph était enfermé.
4 Le chef des gardes les confia à Joseph, qui fit
le service auprès d'eux. Ils passèrent un certain temps en prison.
HISTOIRE-2
Garder Paul et Silas. (Actes 16, 27).
C'est la nuit. Les portes de la prison où sont
enfermés les évangélistes Paul et Silas sont solidement verrouillées. Les pieds
des prisonniers sont enchaînés. Toute évasion paraît impossible et pourtant,
tout d'un coup, se produit un grand tremblement de terre, de sorte que les
fondations de la prison sont ébranlées. Au même instant, toutes les portes
s'ouvrent et les prisonniers sont libérés de leurs chaînes. Le gardien se
réveille bouleversé : la fuite des prisonniers, l'enquête, sa culpabilité, sa
carrière brisée, son honneur perdu ! Il tire son épée et va se tuer.
HISTOIRE-3
Garder les victimes de la Révolution française
L’histoire anecdotique s’est emparée des prisons de
cette période, l’exemple le plus notoire étant celui de la Conciergerie et de
la reine Marie-Antoinette. Prisons comme antichambres de la guillotine, prisons
de tous les mélanges (des sexes, des âges, des catégories pénales, des
catégories sociales). La réalité est plus complexe et moins spectaculaire.
D’une part, les modes de fonctionnement des prisons d’Ancien Régime ont la vie
dure : malgré l’indéniable entassement des prisonniers (qui ne fut que très
provisoire), malgré la mort qui rôde (plus à Paris qu’en province), les
vieilles pratiques subsistent, du concierge ou du geôlier qui « soigne aux
petits oignons » au sein des pistoles les riches prisonniers cependant que les
« pailleux » se consument dans des quartiers du commun redevenus mouroirs. En
outre, toujours en continuité avec l’Ancien Régime, les prisonniers les plus
huppés continuent d’être placés dans des « prisons pensions » (anciennes
maisons de force), sous le prétexte de s’y faire soigner.
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