ACTUALITÉ
Le principal
suspect dans l’affaire de la décapitation d’un patron d’usine de produits
chimiques du sud-est de la France s’est pris en photo avec la tête de sa
victime et a envoyé l’image à un numéro de téléphone canadien à l’aide de
l’application WhatsApp, ont révélé les autorités françaises.
LaPresse+
18/06/15
Le principal
suspect de l’attentat survenu dans une usine de l’Isère est Yassin Salhi.
L’homme de 35 ans, qui a déjà eu des liens avec l’islam radical, de même que sa
femme et sa sœur, étaient toujours détenus hier à Lyon, au lendemain de
l’attaque lors de laquelle il aurait précipité un camion dans un entrepôt de
produits chimiques et accroché la tête décapitée de son patron sur une clôture
de l’usine, selon les autorités...
Aucun groupe
n’a revendiqué jusqu’à maintenant l’attaque à Saint-Quentin-Fallavier, en
Isère. La décapitation semble faire écho aux pratiques du groupe armé État
islamique, qui décapite ses prisonniers et expose les têtes à la vue de tous.
HISTOIRE-1
Les Celtes des collectionneurs de
têtes coupées
Dès l’aube
de l’humanité, des têtes ennemies ont été prélevées après les batailles,
souvent celles des chefs de guerre et autres gradés, et portées en trophées par
les vainqueurs jusqu’à leur capitale. Elles étaient aussi, parfois, plantées
sur des pieux, à l’extérieur des villes, en guise d’épouvantails.
Au IIe
siècle av. J.-C. vivait, dans la région d’Aix-en-Provence, le peuple celte des
Salyens. Ils avaient pour coutume, rapporte l’historien grec Strabon, de
suspendre à l’encolure de leurs chevaux les têtes coupées de leurs ennemis
quand ils revenaient du combat. Conservés dans l’huile de cèdre, ces trophées
étaient ensuite cloués aux murs d’entrée de leurs maisons.
HISTOIRE-2
La prise de la Bastille (14 juillet 1789)
Venus des
Invalides et menés par un certain Hulin, des Parisiens arrivent au pied de la
Bastille autour de 15h30 avec quelques canons. Ils font feu sur la forteresse,
galvanisant la foule. Les défenseurs de la Bastille ripostent, mais
curieusement sans utiliser leur artillerie...
On exige à
présent l’ouverture de la Bastille, mais de Launay refuse si la vie des
assiégés n’est pas garantie. Le combat, toujours aussi confus, continue. Mais
les Parisiens n’ont toujours pas trouvé comment franchir le fossé…Sans que l’on
sache pourquoi et par qui, le pont-levis s’abaisse finalement, permettant à la
foule de se ruer dans la Bastille et de commencer à la piller. Le gouverneur de
Launay est capturé et, emmené à l’Hôtel de Ville, il est exécuté. Un boucher,
Desnot, est chargé de le décapiter et sa tête est brandie au bout d’une pique
par le peuple. Jacques de Flesselles, accusé d’avoir fait double-jeu, subit le
même sort. Les vainqueurs du jour, quant à eux, comptent dans leurs rangs une
centaine de morts.... La Bastille est pillée toute la nuit, ses
prisonniers libérés. Le récit révolutionnaire peut commencer…
HISTOIRE-3
La
décapitation de l'apôtre Paul
D’après une
tradition du Ve s., c’est aux Aquae salviae, sur la via Laurentina,
qu'aurait été décapité l'apôtre Paul. Selon la légende, sa tête aurait rebondi
trois fois sur le sol, et à chacun de ces trois emplacements une source aurait
miraculeusement jailli : d’où le nom de « Trois-Fontaines ». On
a trouvé trace d’un édifice sacré datant de ce siècle et construit à la mémoire
de Paul. Dans l''église actuelle, on peut voir ces trois sources aménagées.
Dans une chapelle latérale, une grande peinture murale moderne raconte le
prodige.
HISTOIRE-4
La
décapitation de Jean le Baptiste
Jean
prêchait en tenant des propos qui ne ménageaient pas toujours ses
contemporains. Il s'en prit en particulier au tétrarque de Galilée Hérode
Antipas à qui il reprochait son mariage illégitime avec Hérodiade, la femme de
son frère. Le tétrarque n'apprécia guère la critique et fit jeter le Baptiste
en prison. La maîtresse d'Hérode tenta d'obtenir la mort du prisonnier
médisant. Elle y parvint lors d'un festin, au cours duquel sa fille exécuta en
public une danse lascive qui séduisit Hérode et ses invités. Imprudemment, le
tétrarque proposa à la jeune fille une faveur au choix, que la danseuse mit à
profit pour demander la tête de Jean-Baptiste à l'instigation de sa mère.
Hérode céda et donna l'ordre de faire décapiter le prophète (Mc. 6, Lc. 1 et
3).
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