mardi 30 juin 2015

DÉCAPITATION EN ISÈRE : 14 juillet redux

ACTUALITÉ 

Le principal suspect dans l’affaire de la décapitation d’un patron d’usine de produits chimiques du sud-est de la France s’est pris en photo avec la tête de sa victime et a envoyé l’image à un numéro de téléphone canadien à l’aide de l’application WhatsApp, ont révélé les autorités françaises.

LaPresse+ 18/06/15
Le principal suspect de l’attentat survenu dans une usine de l’Isère est Yassin Salhi. L’homme de 35 ans, qui a déjà eu des liens avec l’islam radical, de même que sa femme et sa sœur, étaient toujours détenus hier à Lyon, au lendemain de l’attaque lors de laquelle il aurait précipité un camion dans un entrepôt de produits chimiques et accroché la tête décapitée de son patron sur une clôture de l’usine, selon les autorités...
Aucun groupe n’a revendiqué jusqu’à maintenant l’attaque à Saint-Quentin-Fallavier, en Isère. La décapitation semble faire écho aux pratiques du groupe armé État islamique, qui décapite ses prisonniers et expose les têtes à la vue de tous.

HISTOIRE-1

Les Celtes des collectionneurs de têtes coupées
Dès l’aube de l’humanité, des têtes ennemies ont été prélevées après les batailles, souvent celles des chefs de guerre et autres gradés, et portées en trophées par les vainqueurs jusqu’à leur capitale. Elles étaient aussi, parfois, plantées sur des pieux, à l’extérieur des villes, en guise d’épouvantails.
Au IIe siècle av. J.-C. vivait, dans la région d’Aix-en-Provence, le peuple celte des Salyens. Ils avaient pour coutume, rapporte l’historien grec Strabon, de suspendre à l’encolure de leurs chevaux les têtes coupées de leurs ennemis quand ils revenaient du combat. Conservés dans l’huile de cèdre, ces trophées étaient ensuite cloués aux murs d’entrée de leurs maisons.

HISTOIRE-2

La prise de la Bastille (14 juillet 1789)
Venus des Invalides et menés par un certain Hulin, des Parisiens arrivent au pied de la Bastille autour de 15h30 avec quelques canons. Ils font feu sur la forteresse, galvanisant la foule. Les défenseurs de la Bastille ripostent, mais curieusement sans utiliser leur artillerie...
On exige à présent l’ouverture de la Bastille, mais de Launay refuse si la vie des assiégés n’est pas garantie. Le combat, toujours aussi confus, continue. Mais les Parisiens n’ont toujours pas trouvé comment franchir le fossé…Sans que l’on sache pourquoi et par qui, le pont-levis s’abaisse finalement, permettant à la foule de se ruer dans la Bastille et de commencer à la piller. Le gouverneur de Launay est capturé et, emmené à l’Hôtel de Ville, il est exécuté. Un boucher, Desnot, est chargé de le décapiter et sa tête est brandie au bout d’une pique par le peuple. Jacques de Flesselles, accusé d’avoir fait double-jeu, subit le même sort. Les vainqueurs du jour, quant à eux, comptent dans leurs rangs une centaine de morts.... La Bastille est pillée toute la nuit, ses prisonniers libérés. Le récit révolutionnaire peut commencer…

HISTOIRE-3

La décapitation de l'apôtre Paul
D’après une tradition du Ve s., c’est aux Aquae salviae, sur la via Laurentina, qu'aurait été décapité l'apôtre Paul. Selon la légende, sa tête aurait rebondi trois fois sur le sol, et à chacun de ces trois emplacements une source aurait miraculeusement jailli : d’où le nom de « Trois-Fontaines ». On a trouvé trace d’un édifice sacré datant de ce siècle et construit à la mémoire de Paul. Dans l''église actuelle, on peut voir ces trois sources aménagées. Dans une chapelle latérale, une grande peinture murale moderne raconte le prodige.

HISTOIRE-4

La décapitation de Jean le Baptiste 
Jean prêchait en tenant des propos qui ne ménageaient pas toujours ses contemporains. Il s'en prit en particulier au tétrarque de Galilée Hérode Antipas à qui il reprochait son mariage illégitime avec Hérodiade, la femme de son frère. Le tétrarque n'apprécia guère la critique et fit jeter le Baptiste en prison. La maîtresse d'Hérode tenta d'obtenir la mort du prisonnier médisant. Elle y parvint lors d'un festin, au cours duquel sa fille exécuta en public une danse lascive qui séduisit Hérode et ses invités. Imprudemment, le tétrarque proposa à la jeune fille une faveur au choix, que la danseuse mit à profit pour demander la tête de Jean-Baptiste à l'instigation de sa mère. Hérode céda et donna l'ordre de faire décapiter le prophète (Mc. 6, Lc. 1 et 3).

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mercredi 24 juin 2015

LA SAINT-JEAN... AU BÛCHER


ACTUALITÉ 
Mot directrice générale

La Fête nationale est un incontournable annuel, et ce, depuis 1834, un moment privilégié, un enrichissement de la conscience et de la mémoire collective du Québec, où toutes et tous sont conviés à s’exalter dans leurs racines et leurs métissages, à se rassembler pour célébrer l’appartenance au Québec de jadis, d’aujourd’hui et de demain.

HISTOIRE-1


Il est d’ailleurs intéressant de noter que dès cette époque (1636) - les récits ultérieurs le confirment – l’espace de la Saint-Jean-Baptiste est occupé tant par des représentants de l’Église que du pouvoir civil. Ainsi, dans le récit que Le Journal des Jésuites fait de la Saint-Jean de 1650, le représentant de l’Église bénit le bûcher alors que le gouverneur l’allume. D’autres récits indiquent toutefois que c’est le curé qui, d’ordinaire, allumait le bûcher après l’avoir bénit, alors que la milice tirait des coups de feu en guise de célébrations. Le soir de la Saint-Jean-Baptiste, tous les villages allumaient un feu de joie, illuminant les rives du Saint-Laurent et marquant par là le lien unissant les habitants de la colonie.


HISTOIRE-2


Et l'on sait de reste que les Celtes, le 24 juin, célébraient la fête du renouveau, de la jeunesse ressuscitée du monde. Leurs druides, suivant une tradition rapportée par M. Jules Perrin, faisaient cette nuit-là le recensement des enfants nés dans l'année et allumaient sur toutes les hauteurs des bûchers en l'honneur de Teutatès, père du feu. L'exquis auteur de Brocéliande put se croire rajeuni de deux mille ans certain soir de juin qu'aux environs de Ploërmel il assista, stupéfait et ravi, à l'embrasement de l'horizon.


HISTOIRE-3
http://nostredame.unblog.fr/category/fete-de-la-saint-jean/

Cette date a été fêtée de tous temps. En  Syrie et en Phenicie, le solstice d’été donnait lieu à une grande fête en l’honneur de Tammuz qui commençait la veille au soir, comme dans la traditionnelle Saint Jean. Cette fête folklorique a lieu à Chievres, Mons (Belgique), au Québec et dans différentes villes régions, notamment dans un certain nombre de villes de Lorraine. Les feux de la saint Jean, repris par les chrétiens, auraient été copiés sur les rites celtes et germaniques de benédiction des moissons. La théorie selon laquelle ces rites seraient eux-mêmes directement dérivés du culte moyen-oriental de Baal est aujourd’hui largement réfutée. Le culte du feu associé au solstice d’été se retrouve également en Chine, en Turquie, dans les rites vaudous, chez les Incas.

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