lundi 30 mars 2015

LA NOUVELLE (SUR) QUI (S')ÉCRASE... LES AUTRES

ACTUALITÉ

http://www.challenges.fr/entreprise/20150324.CHA4138/crash-d-un-airbus-a320-de-la-compagnie-germanwings-pres-de-barcelonette.html?cm_mmc=EMV-_-CHA-_-20150330_NLCHAACTU10H-_-en-direct-germanwings-le-bea-consterne-par-des-revelations-voyeuristes#xtor=EPR-14-[Quot10h30]-20150330

12h14:  Des syndicats de pilotes déplorent les révélations de la presse et de la justice
Un syndicat européen de pilotes de ligne a déploré les divulgations de la justice française sur le crash de l'Airbus A320 de Germanwings, alors qu'un syndicat de pilotes français va porter plainte contre X pour "violation du secret professionnel" après des révélations par la presse d'éléments de l'enquête.
L'European Cockpit Association (ECA) a dénoncé "la fuite des données du cockpit voice recorder", la boîte noire enregistrant les sons dans le poste de pilotage de l'appareil, dont la teneur a été dévoilée dans la nuit de mercredi à jeudi par le New York Times et l'AFP, puis confirmée jeudi midi par le procureur de Marseille, Brice Robin.

La divulgation de ces informations "est une violation grave des règles fondamentales et mondialement acceptées en matière d'enquêtes sur les accidents", dont "les motivations et les conséquences devront être abordées", a estimé l'ECA dans un communiqué.

HISTOIRE-1

La mort de l’éthique journalistique ? Le devoir d’informer ?
Le brave guerrier de cette bataille de Marathon en l’an 490  (Athènes, contre toute attente, avait vaincu les troupes perses d’invasion) est devenu le messager héroïque qui apporta l’heureuse nouvelle de la grande victoire à Athènes. Si l’histoire n’a pas retenu son nom, elle se souvient de son acte « qui ne devrait pas être dénigré ».
Un extrait d’un article de Kléanthis Paléologos, doyen honoraire de I’Académie Internationale Olympique
http://library.la84.org/OlympicInformationCenter/RevueOlympique/1989/orf261/orf261p.pdf
 « Euclès courut de Marathon, armé, chaud de la bataille pour annoncer la victoire aux anciens de la cité qui attendaient assis, anxieux, l’issue de la bataille. Réjouissez-vous, nous vainquons. Sur ce, il mourut et dans la joie son âme le quitta ».

En tant que fait historique, nous savons ainsi qu’un soldat pratiquement inconnu encore chaud de la bataille, encore en armes, courut tout au long du chemin jusqu’à Athènes porter le message de joie de cette grande victoire. Comment pourrions-nous aujourd’hui 2479 années plus tard mépriser cette décision d’incommensurable grandeur, prise par un simple guerrier de courir ainsi porter l’heureuse nouvelle de la victoire au peuple apeuré d’Athènes? Comment pouvons-nous aujourd’hui nous méprendre sur cet acte de haute moralité et nous interroger pour savoir si ce soldat de I’Antiquité n’aurait pas été dopé ?
Je considère cette pensée à tout le moins comme un manque de respect à l’égard de cet événement historique et comme un manque de respect envers l’histoire elle-même. Car devant l’enthousiasme sans limite de cette grande victoire contre un ennemi supérieur en nombre, le désir ardent d’un soldat inconnu d’en faire l’annonce à son peuple angoissé, la haute moralité d’un soldat qui ne songe pas un seul instant à la fatigue ou à l’épuisement, d’aucuns sont prêts à traduire ou à interpréter abusivement la force morale de l’antique coureur de Marathon en tirant un parallèle avec la situation actuelle de dopage, alors peut-être est-il temps de leur dire de quelles substances se composait le dopage du coureur historique de 490 avant notre ère : d’enthousiasme débordant devant cette grande victoire, de joie et de fierté d’avoir combattu dans cette bataille victorieuse, de la conscience d’avoir accompli son devoir en défendant sa patrie, de cette grandeur d’âme qui le Je suis persuadé que les causes de sa mort s’expliquent par les conditions de sa course : la fatigue due à la bataille, la longue distance entre Marathon et Athènes (42 km), la chaleur brûlante du soleil, I’impatience d’arriver à Athènes aussi vite que possible et, enfin, la difficulté extraordinaire que représente — pour n’importe quel soldat — l’obligation de courir une telle distance dans les conditions que je viens de mentionner.


Le brave guerrier de cette bataille de l’an 490 est devenu le messager héroïque de Marathon qui apporta l’heureuse nouvelle de la grande victoire à Athènes. Si l’histoire n’a pas retenu son nom, elle se souvient de son acte qui ne devrait pas être dénigré.

vendredi 27 mars 2015

QUAND LA CENSURE RASSURE

ACTUALITÉ
Nicolas Sarkozy en rêvait, François Hollande l'a fait. Président, Nicolas Sarkozy souhaitait mettre en place une censure d'internet en France avec sa loi sur la sécurité intérieur Loppsi 2, mais c'est finalement sous le mandat de son successeur qu'elle s'est mise en place.

La loi de lutte contre le terrorisme, votée en septembre dernier, prévoit de bloquer les sites internet faisant "l'apologie du terrorisme". Un concept passé sans mal dans le contexte émotionnel suivant les attentats meurtriers contre "Charlie Hebdo" et le supermarché Hyper Cacher. Seulement, le gouvernement a ouvert la porte à un début de censure du web, une brèche dans laquelle nombreux sont ceux qui tentent de s'engouffrer.

HISTOIRE 1
En 1535 menacé par les idées réformistes luthériennes le roi de France François Ier met en places des édits de censures interdisant toute impression de livre.
En janvier 1534, François Ier en vient à interdire l'impression de tout livre – sous peine de mort. Interdiction suspendue un mois après, en même temps que commencent à être mises en place des mesures de contrôle de l'imprimerie. Elles seront petit à petit réitérées et précisées tout au long du XVIe siècle : nécessité de la mention du nom de l'auteur et de l'imprimeur sur toute publication, limitation du nombre des imprimeurs dans chaque ville, instauration du "privilège du Roi", qui vaut à la fois autorisation de publication et protection de l'imprimeur contre la concurrence et d'éventuelles contrefaçons et dont au moins un extrait doit figurer en tête ou à la fin de l'ouvrage.
(Jacques Poitou ; 2010 ; Une montée progressive en charge ; http://j.poitou.free.fr/pro/html/cens/ancienregime.html)

HISTOIRE 2
Le XVIe siècle marque ainsi d’un côté le développement de la censure et la dégradation des relations entre les autorités chargées de l’appliquer. Le pouvoir royal tente d’affermir son pouvoir en la matière. L’ordonnance de François 1er organisant le « dépôt légal » en 1537 avait d’abord valeur de conservation. Mais une déclaration de la même année conférait à ce dépôt une mission de police des publications.
(Dominique Reynié ; 1998 ; Le triomphe de l'opinion publique: l'espace public français du XVIe au XXe)

mercredi 25 mars 2015

ACCIDENT : VITE, UN COUPABLE ?



Un avion de 144 passagers c’est écrasé dans les montagnes françaises. Le mystère plane autour de ce crash car tous les éléments nous montrent le copilote comme un monstre. Serait-il le coupable parfait comme pour le radeau de la Méduse.

ACTUALITÉ-1


http://tempsreel.nouvelobs.com/economie/20150324.OBS5404/ce-que-l-on-sait-de-la-compagnie-low-cost-germanwings.html?
C'est avec un très grand regret que nous confirmons que le vol Germanwings 4U 9525 entre Barcelone et Düsseldorf a été victime d'un accident au-dessus des Alpes françaises. Le vol était assuré par un Airbus A320 et transportait 144 passagers et 6 membres d'équipage.Tout le monde chez Germanwings et Lufthansa est profondément bouleversé par ces événements. Nos pensées et nos prières vont aux familles et aux amis des passagers et des membres d'équipage."

C'est avec ce message que Germanwings accueille les visiteurs sur son site internet depuis l'annonce du crash survenu mardi 24 mars. La compagnie à bas coût a mis en place une ligne téléphonique à la disposition des familles des passagers.

En France, Germanwings est encore peu connue. Et pourtant, c'est la filiale low-cost de la compagnie allemande Lufthansa. Elle a été créée en 2002 en réponse au développement sur le marché européen des compagnies à bas coûts Easyjet et Ryanair.

L'histoire de la compagnie est assez peu documentée. Sur son site, sur une fiche datée d'août 2014, Germanwings indique qu'elle est implantée à Cologne, que sa base est l'aéroport de Bonn/Cologne.Dirigée par Thomas Winkelmann, elle opère 76 avions (Airbus et Bombardiers). En 2013, elle a transporté 16 millions de passagers vers 130 destinations.Germanwings assurait jusqu'à peu essentiellement des vols courts et des moyens courriers. Lufthansa lui avait d'ailleurs transféré de nombreuses liaisons locales depuis deux ans.En pointe dans le low-cost, Lufthansa est en train de lancer des vols longs courriers à bas coûts.

Des vols dont les pilotes sont gérés administrativement par Sun Express, une compagnie charter turque créée conjointement par Lufthansa et Turkish AirlinesLufthansa connaît depuis un an un conflit social dur en raison de la restructuration que suppose cette stratégie low-cost. Sur un classement de A à E, Germanwings avait été placée dans la catégorie B par le site securevol.fr, qui correspond à une sécurité "correcte".

ACTUALITÉ-2
http://reseauinternational.net/assez-de-mensonges-sur-le-crash-de-lairbus-a320/
Si le copilote de l’A320 ne s’est pas suicidé, toute la narrative officielle tombe à l’eau. Et d’où nous vient cette narrative officielle des autorités françaises ? Des Etats-Unis ! Le début de la construction de l’histoire officielle a été lancé par le New York Times, repris par tous les médias du monde, y compris français. Suicide bien commode comme beaucoup de suicides sans cause brandis dès qu’une explication embarrassante doit être fournie.
Il suffit de sortir de l’écoute passive du ronronnement médiatique et d’observer et analyser les discours, pour se rendre compte que tout ce qui s’est dit jusqu’ici est un tissu de mensonges encore plus vicieux que celui concernant le 11 septembre, car ici, il y a une construction méthodique, brique après brique, du mensonge. On ne sait pas ce qui s’est passé et on ne le saura peut-être jamais, mais on sait déjà que les explications officielles ne tiennent pas la route et omettent beaucoup d’éléments qui contredisent les discours.


HISTOIRE-1

Le naufrage de la frégate «la méduse»

En 1816, le roi Louis XVIII, décide d’envoyer une petite flotte de bateaux rempli de colons qui ont pour mission de prendre possession des terres du Sénégal, rendu aux français par l’Angleterre après la chute de Napoléon. La prestigieuse flottille est sous les ordres du capitaine Hugues Duroy de Chaumareys. Le seul vrai danger du voyage réside dans les bancs de sable d’Arguin proche de la côte mauritanienne. Le navire la Méduse va naturellement foncer droit sur un banc de sable malgré les conseils des autres bateaux. Alors, les marins décident d’alléger le bateau pour se dégager du banc de sable en créant un immense radeau sur lequel 150 personnes s’entasseront. L'embarcation de fortune finira par dériver deux semaines en pleine mer. Au final, ils ne seront que 15 survivants.

En France, les récits de ces 15 hommes et d’autres largement répercutés par la presse et notamment par le très critique Journal des débats, provoquent dans la population un sentiment de compassion, mêlé d’horreur et surtout de colère. Un scandale éclate dont les répercussions politiques secourront la France de la Restauration. Le commandant Hugues Duroy de Chaumareys devient l’homme à abattre et, naturellement, les adversaires de la monarchie restaurée montent l’affaire en épingle… Le vieux marin, qui s’apprêtait à demander à son ministre «quelques mois de congés pour se rétablir», apprend soudain qu’une enquête est ouverte sur l’affaire de la Méduse !  Presque étonné d’un tel déchainement, le Vicomte accepte dignement de comparaître.  
    
(Ferrand, 2012, Du sang sur l'histoire, p. 203, Flammarion)