(Publié 14/11/2015)
ACTUALITE
1
Agence France Presse/La Presse+ 07/11/15
ETATS-UNIS: L'enquête se poursuivait samedi pour retrouver le meurtrier
d'un garçon de 9 ans abattu lundi dans une ruelle de Chicago, potentiellement
en lien avec les agissements de son père dans un gang, et dont la mort a choqué
les États-Unis.
Aucune arrestation n'a été effectuée à ce stade, la police
indiquant avoir bouclé le quartier où s'est produit le drame et affirmant
analyser les bandes de vidéosurveillance pour tenter d'identifier et d'arrêter
le meurtrier.
Tyshawn Lee aurait été victime d'un guet-apens avant d'être
criblé de balles, notamment dans le dos et la tête, dans une ruelle du quartier
d'Auburn Gresham à Chicago en milieu d'après-midi lundi, selon la police, qui
soupçonne que ce crime soit lié aux activités de son père.
Les conditions dans lesquelles est mort l'enfant, ainsi que
son âge, ont suscité une vive émotion dans une société lasse des fusillades qui
endeuillent régulièrement l'Amérique.
«Tyshawn Lee a été abattu lors du crime probablement le
plus abject, lâche et insondable que j'ai connu en 35 ans de carrière», a
fustigé Garry McCarthy, un responsable de la police de Chicago, lors d'une
conférence de presse jeudi.
ACTUALITE-2
BURUNDI: Interpellé par la police vendredi matin, le fils du célèbre
défenseur des droits de l’homme Pierre-Claver Mbonimpa a été retrouvé mort
quelques heures plus tard. Un exemple tragique de la répression aveugle qui
s’accroît chaque jour dans le pays.
HISTOIRE-1
Guerre des
Gaules César
Pour en revenir aux otages,
même s’ils sont en général bien traités – c’est d’ailleurs dans l’intérêt de
celui qui les retient – il n’en reste pas moins que ce changement de statut a
tout à fait sa place dans les dommage pour les civils, non seulement en soi
puisqu’il s’agit au moins d’une limitation du droit de se déplacer, mais
également en raison de ses conséquences puisque les otages peuvent subir des violences ou être massacrés si l’une
des parties rompt le pacte dont ils sont la garantie, ou tout simplement si
telle est la volonté de celui qui retient les otages.
Ainsi, au Livre I, Arioviste, après
avoir triomphé des armées gauloises, « exige comme otages les enfants des plus
grandes familles et les livre, pour faire des exemples, aux pires tortures, si
on n’obéit pas au premier signe ou si seulement son désir est contrarié ». Ce
passage montre bien quel pouvait être le traitement réservé aux otages livrés
par les vaincus, qui sont généralement des non-combattants. Certes, il concerne
ici les Germains mais il convient de noter à ce propos que les pratiques
touchant les civils semblent avoir été presque.
HISTOIRE-2
En 1525, François Ier
perdit la bataille de Pavie et est fait prisonnier par Charles Quint. Le roi ne
peut regagner la France qu’en laissant en Espagne deux précieux otages : les
princes royaux François et Henri. Les deux frères y resteront de 1526 à 1530.
Très heureux de revoir enfin son fils aîné, François Ier le couvre d’éloge au
détriment du cadet le jeune duc d’Orléans.
Le roi de France apprend
la mort du dauphin le 10 aout 1536. Son fils n’est pas décédé lors de la
bataille mais à Lyon après avoir bu un verre d’eau glacé. De suite, François
Ier est persuadé que son héritier a été empoisonné sur ordre de Charles Quint.
Il fait arrêter le valet qui avait apporté le verre d’eau. Celui-ci est jugé
coupable d’assassinat et condamné à mort. D’autres murmurent que se sont les
Médicis qui ont empoisonné François.
HISTOIRE-3
Les anglais en Inde : les fils du prince Tipû otages de Lord Cornwallis.
Tipû Sâhib, également
connu sous le nom de Tipû Sultân (1749-1799) fut sultan de Mysore à partir de 1782
et l'un des principaux opposants à l'installation du pouvoir britannique en Inde
ce qui lui valut le surnom de Tigre de Mysore. En 1792, il dut signer le traité
de Seringapatam par lequel il perdait la moitié de ses territoires au profit des Anglais, qui s'emparèrent du Malabar, de Coorg, des Marathes et du Nizâm d'Hyderâbâd.
Il dut également payer trois millions de roupies à la Compagnie anglaise des
Indes orientales et laisser comme otages deux de ses fils, Abdul Khaliq et Maiz
ud-Din, âgés de 10 et 8 ans, auprès du général Cornwallis dans l'attente du
paiement. C’était un moyen d’affaiblir radicalement le sultan.
HISTOIRE-4
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