(publié 11/11/2015)
ACTUALITE
Principale raison invoquée par les banques pour justifier ces
fermetures, une fréquentation en chute libre de leurs agences. Selon les
chiffres de la Fédération bancaire française (FBF), seuls 21 % des usagers
déclarent se rendre à leur banque plusieurs fois par mois cette année. Ils
étaient trois fois plus nombreux en 2007. Les clients préfèrent désormais
régler leurs opérations courantes en ligne ou par téléphone : consultation de
comptes, commandes de chéquier, virements, qui ne nécessitent plus l’entremise
d’un conseiller. Un changement de comportement déjà intégré depuis belle
lurette par les concurrents des réseaux traditionnels.
En premier lieu, les
«fintechs», ces start-up de la finance qui saucissonnent les métiers bancaires
en lançant des services de plus en plus ciblés, et les banques 100 % en ligne.
De nouveaux acteurs qui menacent jusqu’à 60 % des revenus de la banque de
détail, a récemment calculé une étude du cabinet de conseil en stratégie
McKinsey, et qui misent sur des tarifs très attractifs et la personnalisation
des services pour faire migrer les clients vers leurs établissements virtuels.
HISTOIRE-1
3000 ans avant J.-C., on trouve des traces d'activités bancaires en
Mésopotamie. Par exemple, dans la ville d'Ur c'est le Temple qui joue le rôle
de banque et les prêtres et prêtresses celui de banquier en acceptant les
dépôts d'argent et en prêtant de l'argent au souverain puis aux marchands.
Chaque citée grecque était indépendante et frappait sa propre monnaie,
les changeurs de monnaie étaient donc indispensables au bon développement du
commerce. Sans eux les grecs n'auraient jamais pu développer le commerce entre
les citées. Les "banquiers" étaient installés sur la grande place de
la cité.
HISTOIRE-2
La banque de France est créé le 18 janvier 1800 par un groupe de
représentants de banques privées Napoléon Bonaparte en est le premier
actionnaire. En 1803, il lui confère le monopole d’émission des billets,
c’est-à-dire le privilège exclusif d’émettre les billets de banque .
La banque de France n’est pas la banque de la France, elle est bien déjà
privée, ce qui conduira Napoléon à une citation importante.
Lorsqu’un gouvernement est
dépendant des banquiers pour l’argent, ce sont ces derniers, et non les
dirigeants du gouvernement qui contrôlent la situation, puisque la main qui
donne est au dessus de la main qui reçoit. […] L’argent n’a pas de patrie; les
financiers n’ont pas de patriotisme et n’ont pas de décence; leur unique
objectif est le gain.
HISTOIRE-3
Nous sommes en 1750. Les États-Unis d'Amérique n'existent pas encore ;
ce sont les 13 colonies sur le continent américain qui forment la «
Nouvelle-Angleterre », possession de la mère-patrie, l'Angleterre. Benjamin
Franklin écrivait de la population de ce temps : « Impossible de trouver de
population plus heureuse et plus prospère sur toute la surface du globe. »
Faisant rapport en Angleterre, on lui demanda le secret de cette prospérité
dans les colonies, alors que la misère régnait dans la mère-patrie :
« C'est bien simple, répondit
Franklin. Dans les colonies, nous émettons notre propre papier-monnaie, nous
l'appelons Colonial Script, et nous en émettons assez pour faire passer
facilement tous les produits des producteurs aux consommateurs. Créant ainsi
notre propre papier-monnaie, nous contrôlons notre pouvoir d'achat et nous
n'avons aucun intérêt à payer à personne. »
Les banquiers anglais, mis au
courant, firent adopter par le Parlement anglais une loi défendant aux colonies
de se servir de leur monnaie script et leur ordonnant de se servir uniquement
de la monnaie-dette d'or et d'argent des banquiers qui était fournie en
quantité insuffisante. La circulation monétaire dans les colonies se trouva
ainsi diminuée de moitié.
« En un an, dit Franklin, les
conditions changèrent tellement que l'ère de prospérité se termina, et une
dépression s'installa, à tel point que les rues des colonies étaient remplies
de chômeurs. »
Alors advint la guerre contre
l'Angleterre et la déclaration d'indépendance des Etats-Unis, en 1776. Les
manuels d'histoire enseignent faussement que la Révolution Américaine était due
à la taxe sur le thé. Mais Franklin déclara : « Les colonies auraient
volontiers supporté l'insignifiante taxe sur le thé et autres articles, sans la
pauvreté causée par la mauvaise influence des banquiers anglais sur le
Parlement : ce qui a créé dans les colonies la haine de l'Angleterre et causé
la guerre de la Révolution. »
HISTOIRE-4
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