mardi 10 novembre 2015

AS-TU VU MA BANQUE ?

(publié  11/11/2015)

ACTUALITE


Principale raison invoquée par les banques pour justifier ces fermetures, une fréquentation en chute libre de leurs agences. Selon les chiffres de la Fédération bancaire française (FBF), seuls 21 % des usagers déclarent se rendre à leur banque plusieurs fois par mois cette année. Ils étaient trois fois plus nombreux en 2007. Les clients préfèrent désormais régler leurs opérations courantes en ligne ou par téléphone : consultation de comptes, commandes de chéquier, virements, qui ne nécessitent plus l’entremise d’un conseiller. Un changement de comportement déjà intégré depuis belle lurette par les concurrents des réseaux traditionnels. 

En premier lieu, les «fintechs», ces start-up de la finance qui saucissonnent les métiers bancaires en lançant des services de plus en plus ciblés, et les banques 100 % en ligne. De nouveaux acteurs qui menacent jusqu’à 60 % des revenus de la banque de détail, a récemment calculé une étude du cabinet de conseil en stratégie McKinsey, et qui misent sur des tarifs très attractifs et la personnalisation des services pour faire migrer les clients vers leurs établissements virtuels.


HISTOIRE-1

3000 ans avant J.-C., on trouve des traces d'activités bancaires en Mésopotamie. Par exemple, dans la ville d'Ur c'est le Temple qui joue le rôle de banque et les prêtres et prêtresses celui de banquier en acceptant les dépôts d'argent et en prêtant de l'argent au souverain puis aux marchands.

Chaque citée grecque était indépendante et frappait sa propre monnaie, les changeurs de monnaie étaient donc indispensables au bon développement du commerce. Sans eux les grecs n'auraient jamais pu développer le commerce entre les citées. Les "banquiers" étaient installés sur la grande place de la cité.


HISTOIRE-2

La banque de France est créé le 18 janvier 1800 par un groupe de représentants de banques privées Napoléon Bonaparte en est le premier actionnaire. En 1803, il lui confère le monopole d’émission des billets, c’est-à-dire le privilège exclusif d’émettre les billets de banque .

La banque de France n’est pas la banque de la France, elle est bien déjà privée, ce qui conduira Napoléon à une citation importante.

Lorsqu’un gouvernement est dépendant des banquiers pour l’argent, ce sont ces derniers, et non les dirigeants du gouvernement qui contrôlent la situation, puisque la main qui donne est au dessus de la main qui reçoit. […] L’argent n’a pas de patrie; les financiers n’ont pas de patriotisme et n’ont pas de décence; leur unique objectif est le gain.


HISTOIRE-3

Nous sommes en 1750. Les États-Unis d'Amérique n'existent pas encore ; ce sont les 13 colonies sur le continent américain qui forment la « Nouvelle-Angleterre », possession de la mère-patrie, l'Angleterre. Benjamin Franklin écrivait de la population de ce temps : « Impossible de trouver de population plus heureuse et plus prospère sur toute la surface du globe. » Faisant rapport en Angleterre, on lui demanda le secret de cette prospérité dans les colonies, alors que la misère régnait dans la mère-patrie :

    « C'est bien simple, répondit Franklin. Dans les colonies, nous émettons notre propre papier-monnaie, nous l'appelons Colonial Script, et nous en émettons assez pour faire passer facilement tous les produits des producteurs aux consommateurs. Créant ainsi notre propre papier-monnaie, nous contrôlons notre pouvoir d'achat et nous n'avons aucun intérêt à payer à personne. »

    Les banquiers anglais, mis au courant, firent adopter par le Parlement anglais une loi défendant aux colonies de se servir de leur monnaie script et leur ordonnant de se servir uniquement de la monnaie-dette d'or et d'argent des banquiers qui était fournie en quantité insuffisante. La circulation monétaire dans les colonies se trouva ainsi diminuée de moitié.

    « En un an, dit Franklin, les conditions changèrent tellement que l'ère de prospérité se termina, et une dépression s'installa, à tel point que les rues des colonies étaient remplies de chômeurs. »

    Alors advint la guerre contre l'Angleterre et la déclaration d'indépendance des Etats-Unis, en 1776. Les manuels d'histoire enseignent faussement que la Révolution Américaine était due à la taxe sur le thé. Mais Franklin déclara : « Les colonies auraient volontiers supporté l'insignifiante taxe sur le thé et autres articles, sans la pauvreté causée par la mauvaise influence des banquiers anglais sur le Parlement : ce qui a créé dans les colonies la haine de l'Angleterre et causé la guerre de la Révolution. »

HISTOIRE-4
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