samedi 14 novembre 2015

MASSACRES A PARIS


(Numéro spécial)


ACTUALITE


Vendredi 13 novembre, Paris a vécu une nuit d'apocalypse. Plusieurs fusillades ont eu lieu, le bilan s'élève au moins à 120 morts. L'état d'urgence a été décrété et le contrôle aux frontières mis en place.



HISTOIRE-1

Le 24 août, fête de la Saint Barthélemy, avant le lever du soleil, Coligny est égorgé dans son lit et son cadavre jeté dans la rue et livré aux exactions de la populace.

Les gardes et les miliciens, arborant une croix blanche sur leur pourpoint et une écharpe blanche, poursuivent le massacre dans le quartier de Saint-Germain l'Auxerrois. Ils massacrent deux cents nobles huguenots venus de toute la France pour assister aux noces princières et rassemblent leurs cadavres dans la cour du Louvre. Certains chefs protestants, prévenus à temps, arrivent à s'enfuir avec les gardes des Guise à leurs trousses.

Quand la population parisienne sort dans la rue, réveillée par le tocsin, elle prend connaissance du massacre. C'est aussitôt la curée. Dans les rues de la capitale, chacun s'en prend aux protestants de rencontre.

Les malheureux, hommes, femmes, enfants, sont traqués jusque dans leur lit et mis à mort des pires façons. Et l'on en profite pour piller les biens des victimes.

HISTOIRE-2

1792 La reddition de la ville de Longwy, le 23 août, accroît la crainte d’une menace étrangère sur la capitale. L’Assemblée décrète l’enrôlement de 30 000 volontaires qui se porteront aux frontières du Nord et de l’Est. Elle charge la Commune d’effectuer des visites domiciliaires dans la nuit du 29 au 30 août, pour saisir les armes et arrêter les suspects. Le siège de Thionville et de Lille, la capitulation de Verdun, le 29 août, contribuent à renforcer la thèse du « complot des prisons » : dans une capitale désertée par les volontaires, les contre-révolutionnaires détenus s’évaderont, égorgeront les patriotes, libéreront Louis XVI pour, finalement, livrer la capitale aux Prussiens. Du 2 au 6 septembre 1792, les prisons parisiennes sont donc investies par les sans-culottes qui massacrent près de 1 300 détenus. Ces massacres de septembre ont nourri une abondante iconographie, d’origine souvent populaire et anonyme. -

HISTOIRE-3

1834 Alors que Lyon est en proie à l’agitation des Canuts, plusieurs villes de France connaissent des troubles. Les lois restrictives sur la liberté d’association ont en effet mis les milieux républicains en effervescence. C’est ainsi que des barricades sont dressées à Paris. Au passage d’un détachement militaire dans la rue Transnonain (désormais rue Baubourg), un coup de feu est tiré d’une maison au numéro 12 et tue un officier. Furieux, les soldats investissent la maison et massacrent sans distinction tous les habitants : hommes de tout âge mais aussi femmes et enfants. Immortalisé par Daumier, l’incident provoque l’émotion. Toutefois, maintenant Paris d’une main de fer grâce à une armée puissante, le roi et Thiers évitent toute tentative d’insurrection.

HISTOIRE-4
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