mardi 24 novembre 2015

MANQUE DE PEAU:à la mode



(Publié 25/11/2015)

ACTUALITÉ


Pour certaines, les taches de rousseur sont une damnation pour leur rituel beauté, surtout lorsque vient l’été. Ils couvrent leur visage en entier et est souvent synonyme d’une peau sensible au soleil. Pour d’autres, elles sont un but ultime et en avoir est un rêve absolu. Le souhait de ces femmes pourrait bientôt être exaucé grâce à Freck Yourself.

La compagnie s’est lancée dans un projet «Kickstarter» pour promouvoir ses tatouages de taches de rousseur d’allure naturelle et semi-permanents. En quatre étapes faciles, vous pouvez avoir des taches de rousseur au niveau des joues et du nez pendant quatre à six semaines, promet «Freck Yourself». Le résultat est beaucoup plus discret que des taches de rousseur faites à la main au crayon ou au pinceau, et sans dégâts.

HISTOIRE-1

Le piercing à la langue a été pratiqué sous une forme rituelle par les Aztèques, les Mayas d'Amérique centrale et le haïda, Kwakiutul, et les tribus Tlinglit du Nord-Ouest américain. La langue a été percé pour prélever du sang afin d'apaiser les dieux. Ce rituel permettait de créer un état altéré de conscience, de sorte que le prêtre ou chaman pouvait communiquer avec les dieux.

En Amérique du sud, la perforation de la langue était populaire dans l'élite des civilisations aztèque et maya, bien qu'elle ait été effectuée en tant qu'élément rituel, donc non permanent, supposé permettre d'entrer en contact avec les dieux.

Les Mayas se perçaient la langue, poussés par des raisons spirituelles, leur objectif étant de prouver leur virilité et leur courage.

HISTOIRE-2

Au XVIIIe siècle, des Européens à la découverte du Nouveau Monde, séduits par les pratiques amérindiennes, commencèrent à se « piquer » la peau. D’autres voyageurs recoururent au tatouage afin de mieux s’intégrer aux sociétés qu’ils observaient et de mieux s’en imprégner. Ainsi le Comte Tolstoï, pour se concilier l’estime des insulaires en Océanie, se décora à vif comme eux. De retour à Saint-Pettersbourg, sa notoriété fut assurée et on se bouscula dans les salons pour le voir de plus près. 

Puis de nombreux aristocrates le copièrent tels que Catherine de Russie, Pierre Le Grand ou encore le Tsar Nicolas II. Le tatouage devint progressivement un phénomène de mode dans toute l’Europe et se propagea surtout dans les milieux aristocratiques et politiques. En France, Marat, le Sans-culotte s’en serait justement fait tatouer une, le Duc de Chartres, plus connu sous le nom de Philippe-Egalité, aurait arboré des inscriptions bien révolutionnaires et bien d’autres figures de la révolution française étaient également tatouées : Robespierre, Danton, Bonaparte, le Maréchal Lefebvre, etc. A Berlin, à la fin du siècle dernier, les femmes élégantes se pressaient pour passer entre les mains des tatoueurs birmans. Mais c’est surtout au Prince de Galles (futur Edouard VII) et à son fils (futur Georges V) que le tatouage doit ses lettres de noblesse.

HISTOIRE-3

Le corset,  connu antérieurement sous la forme du corps piqué, existe depuis des siècles et les problèmes qu’il pouvait engendrer ont été découverts dès le XVIe siècle. En effet Ambroise Paré, qui était le médecin d’Henri II, Charles IX et Henri III découvrit en disséquant un cadavre de femme que les os de la cage thoracique se chevauchaient. Il est l’un des premiers à faire un rapprochement entre un port de corset trop serré et des lésions, voire une déformation du squelette.
Même si certains parallèles ont déjà été fait entre corset et déformation, c’est surtout à partir du XIXe siècle que sont publiés des traités au sujet des effets néfastes de cet accessoire.

De nombreuses autopsies sur des femmes ont montré des sillons sur le foie dus à l’empreinte des côtes. Selon ses études et ses recherches, la rate se trouve elle aussi compressée ou déformée. Les reins puis l’estomac et l’intestin se trouvent alors déformés à leur tour. En effet, lorsqu’un organe est déplacé, les organes voisins le sont aussi, c’est donc tout le système digestif qui subit des déformations et des déplacements vers le bas. Ce phénomène s’appelle l’entéroptôse.

HISTOIRE-4
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