samedi 7 novembre 2015

PRISONNIERS DORÉS



(publié  07/11/2015)

ACTUALITE


Luka Rocco Magnotta purge une peine de prison à perpétuité pour avoir tué et démembré Jun Lin, un étudiant chinois en 2012.

Le programme est plutôt sympathique : smoothies, séance de bronzage en extérieur, soirées pizzas, un peu de sport (hockey, tennis, volley-ball), de la musique, des films, et même des soins du visage. « Nos portes sont ouvertes 90 % du temps, donc pour moi, c’est comme si j’étais sur un campus universitaire », écrit-il ainsi à un ami, à qui il précise qu’il travaille tous les jours de la semaine à la cuisine de la prison, et qu’il apprend le français parmi d’autres activités éducatives.

Le meurtrier consacre le reste de son temps au sport, à la lecture et à la musique. « Je viens de m’acheter un album de Céline Dion et beaucoup d’autres. J’ai une stéréo et une radio portable que j’écoute quand je me fais bronzer à l’extérieur », écrit-il. Les services pénitentiaires canadiens n’ont pas souhaité commenter les écrits de Magnotta précisément, mais ont indiqué au Toronto Sun que les détenus étaient autorisés à utiliser certains équipements, comme des téléviseurs et des stéréos.

HISTOIRE-1

Au retour de la croisade, ayant laissé son armée rentrer par mer, Richard décida de voyager par les terres en compagnie d’un petit groupe de chevaliers, car les côtes du Sud de la France étaient tenues par ses ennemis, notamment le comte de Toulouse. Il débarqua ainsi sur la côte de l’Adriatique et décida de passer par le Saint Empire germanique. Le roi d’Angleterre fut reconnu et emprisonné à l’automne 1192, par un seigneur vassal de l’empereur germanique, Léopold V de Babenberg, celui que Richard avait humilié à Acre. Il le remit à l’Empereur Henri VI, le successeur de Fréderic Barberousse. Celui-ci réclama une rançon de cent cinquante milles marcs d’argent pour sa libération, soit approximativement les recettes du royaume d’Angleterre pendant deux ans.

Les conditions de captivité de Richard ne furent pas strictes. Il était libre de ses mouvements dans le château où il était retenu et profita de l’hospitalité de ses « hôtes ». Il écrivit même un certain nombre d’œuvres courtoises pendant sa captivité. En revanche, il était frustré et inquiet, car la situation de ses domaines était alarmante.

HISTOIRE-2

Après avoir été quatre ans captif des Anglais, Jean le Bon a recouvré sa liberté par le traité de Brétigny et en échange d'otages qui ont été livrés au roi d'Angleterre. Or, l'un de ces otages, Louis d'Anjou, le propre fils du roi, s'est enfui. Pour sauver l'honneur, Jean le Bon n'a d'autre issue que de retourner à Londres, où il meurt, le 8 avril 1364.

Prisonnier des Anglais depuis la cuisante défaite de Poitiers, le 19 septembre 1356, Jean le Bon recouvre la liberté, par le traité de Brétigny, après quatre ans de captivité. Mais la confiance n'étant pas la première des qualités d'Edouard III d'Angleterre, des otages sont expédiés Outre-Manche pour garantir la bonne exécution de l'accord, et tout particulièrement le paiement de la rançon du roi. Il s'agit, entre autres, de deux des fils de Jean le Bon, Anjou et Berry, et de son frère, le duc d'Orléans. Les princes se morfondent bien vite, malgré la liberté de mouvement dont ils jouissent, dans un exil triste et froid.

Pourtant, en 1363, le "traité des fleurs de lys "assouplit considérablement leurs conditions de détention, qui s'apparentent désormais à une vague assignation à résidence. Les otages, qui ont suivi les Anglais à Paris, ont loisir de mener la vie qui leur sied et de quitter la place, à la seule condition de regagner leur logis au soir du quatrième jour d'absence!

HISTOIRE-3

La Bastille servit parfois de cachot sous le règne de Louis XI, mais c’est le cardinal de Richelieu qui la transforma en prison d’État. On y était souvent incarcéré sans jugement, sur simple lettre de cachet, signée par le roi (ou ses ministres). C’était une prison plutôt confortable pour les personnes riches (nobles et grands bourgeois) qui bénéficiaient d'un traitement de faveur dans les cellules dites à la pistole, dont Jean-François Parot décrit le fonctionnement dans la série. Celles-ci étaient de grandes pièces meublées et chauffées, où le prisonnier disposait d’un domestique et mangeait des repas fins. Les prisonniers royaux étaient autorisés à recevoir des visites et à correspondre avec l'extérieur. Ils jouissaient aussi d'une relative liberté de mouvement au sein de la forteresse. Il n'y a d'ailleurs jamais eu plus de quarante-cinq prisonniers incarcérés en même temps à la Bastille. Il y avait cependant, depuis la fin du XVIIe siècle, un quartier beaucoup moins agréable, destiné aux prisonniers communs, où les cachots étaient situés à six mètres de profondeur. On y enfermait aussi les prisonniers rebelles.


HISTOIRE-4
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