ACTUALITE
Pour ne
pas avoir la peau bronzée, les Chinois, et plus particulièrement les femmes,
portent des «face-kinis». Cette mode se répand de plus en plus sur les plages
pour éviter les teints hâlés. En occident aussi jusque dans les années1930 le
fait d'être bronzé était synonyme de travail en extérieur, ce qui était très
mal vu. Ce qui motive le port des «face-kini» en Chine est autant une question
de raffinement que de crainte des effets néfastes du soleil pour la peau. Cet
accessoire est très mode. D'ailleurs, ils sont de plus en plus colorés pour
plaire à tous.
HISTOIRE-1
Rester blanc au pigment de plomb
une noblesse blanche
Au début
du XVIIIe, les précieuses fabriquent elles-mêmes leurs fards avec de la graisse
de mouton et des produits orientaux. «Bains d'eau de veau, onctions d'eau
distillée de fleurs de lys, de nénuphar, de fleurs de fève, d'eau qui coule du
cep de vigne quand la sève monte, jus de limon distillés au bain-marie et huile
de talc», telle est l'une des recettes pour avoir le teint blanc. Naïvement, on
pense que les produits blancs donnent une peau blanche.
Mais pourquoi diable faut-il avoir le teint blanc?
Le blanc est destiné à provoquer un effet de statuaire et, souvenir du Moyen Age, à évoquer la virginité. Il donne l'illusion d'un visage pur, exempt de toutes taches, de toutes cicatrices, et il permet de dissimuler les rougeurs, les couperoses et les dermatoses provoquées par la nourriture très épicée et par les vins capiteux. Les précieuses se blanchissent et bannissent le hâle: lors des promenades, elles portent un masque qu'elles tiennent par un bouton entre les dents, ce qui d'ailleurs évite la conversation.
HISTOIRE-2
Pour les
femmes japonaises, un teint lumineux a toujours été synonyme de beauté, comme
le montre le proverbe « une peau blanche cache les petits défauts ». De nos
jours, malgré la mode du maquillage occidental, les Japonaises restent
attachées à un teint clair. Remontons aux sources de
cette esthétique.
Le teint
clair, une question de bienséance
Dans
toutes les sociétés, les femmes ont toujours recherché la beauté. Les
Japonaises, particulièrement attirées par les teints clairs, se poudraient déjà
de blanc au VIIIe siècle, à l’époque de Nara. Cette pratique devient un signe
de beauté à l’époque Heian, du IXe au XIIe siècle, comme en attestent certains
passages du Journal de Murasaki Shikibu ou du Dit du Genji. Se maquiller la
peau en blanc était alors un signe de statut social dans l’aristocratie.
HISTOIRE-3
Dès la
fin de la République, le Romain porte une grande attention à son
apparence : son corps, né imparfait et inachevé, doit s’éloigner de
l’animalité, par l’éducation et l’effort. Ce sera un corps lavé, habillé,
maîtrisé, raisonnablement nourri, aux cheveux et à la barbe entretenus. Le mot
qui désigne les soins du corps est d’ailleurs cultus qui désigne aussi la
culture. Au contraire celui qui n’accepte pas ces contraintes est sordidus,
inculte, sale, répugnant. Car soigner son apparence est un devoir à l’égard de
soi-même et à l’égard d’autrui.
Maquillage
la mode est au teint clair. Un visage trop rouge trahit une femme active, et
donc de moindre qualité.
Les yeux
Les
Romaines savent donner de l’éclat aux regards et épaissir les sourcils ;
les particularités de l’antimoine pulvérisé et du noir de fumée n’ont ainsi pas
de secrets pour elles. Elles ajoutent ainsi un trait sombre sous les yeux afin
de les rendre plus grands.
Le teint
Elles
accentuent la blancheur du teint grâce à de la craie ou du blanc de céruse.
Toutefois, ce matériau issu du plomb n’est pas sans danger pour la santé, et
Galien, le célèbre médecin en dénonce la nocivité. Aussi, dès le 2ème siècle
après J-C, c’est le khôl ou la suie qui sont préférés et on rougit les joues
avec de l’orcanète ou de la mûre écrasée. Les tempes, elles, sont bleuies grâce
à des crèmes colorées.
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