ACTUALITÉ
L'obs 26.07.15
Le sexe sans lendemain est
vieux comme le monde, mais désormais il se banalise, s’assume, voire se
revendique. C’est la conclusion d’une récente étude de l’Ifop pour Cam4.
"La proportion
d’utilisateurs des sites de rencontres admettant n’y rechercher que des
aventures sans lendemain a fortement progressé au cours des trois dernières
années, passant de 22% en 2012 à près du double (38%) en 2015, explique-t-elle.
Près de la moitié des personnes reconnaissent avoir déjà eu un rapport sexuel
dès le premier rendez-vous 'en sachant d’avance qu’ils n’allaient pas revoir
cette personne' (47%) ou bien 'sans chercher ensuite à revoir cette personne'
(46%)."
HISTOIRE-1
http://sexologie.blog.lemonde.fr
« En Grèce, le mariage est une
union de convenance par laquelle un chef de famille donne sa fille à un autre
homme. C’est un acte privé… La jeune fille n’a jamais son mot à dire. Ce
contrat place la mariée et sa dot sous la tutelle du mari et, en cas de rupture
du contrat, la dot est restituée au père. » Le mariage offre une légitimité aux
enfants de l’épouse alors que ceux de la concubine seront des bâtards exclus de
l’héritage. Cette règle vaudra à Rome puis dans l’ensemble de l’Occident
jusqu’aux dernières décennies.
Mais qu’en est-il de la
relation entre les époux ? Une fois mariées, les filles n’ont pas voix au
chapitre, les épouses légitimes sont destinées à la reproduction et renoncent,
d’une certaine façon, aux relations sexuelles. Il y a pour cela des partenaires
spécialisés : les esclaves, les concubines et les prostituées. « Cette
distinction entre les femmes pour les enfants et les femmes pour le plaisir est
un élément constitutif du monde antique ».
HISTOIRE-2
http://www.lepoint.fr/culture/a-rome-moins-on-s-interesse-au-sexe-plus-on-est-viril-29-06-2013-1687170_3.php
À Rome, société où priment les
relations entre hommes, l'essentiel n'est pas de savoir avec qui on couche et
comment on produit des héritiers, mais si l'on sait contrôler ses pulsions et
son goût des plaisirs, nous explique Florence Dupont, professeur émérite de
latin à Paris-Diderot
Ce n'est pas automatique. Les
excès érotiques sont stigmatisés globalement. Peu importe le sexe du
partenaire, car le plaisir sexuel, comme tout plaisir, est passif. Un ennemi de
César l'insulta en disant qu'il était "le mari de toutes les femmes et la
femme de tous les maris". Le latin lover moderne aurait été à Rome un
mollis, une "folle". Le mollis est "accro" au plaisir. Il
est donc asservi à ceux qui lui donnent du plaisir : son cuisinier ou sa
maîtresse. Mais donner du plaisir à autrui est tout aussi servile et donc
efféminant.
HISTOIRE-3
http://medieval.mrugala.net/Bains/Bains.htm
Les autres miniatures, plus
tardives (15e siècle) révèlent principalement le côté libertin. La plupart
ornent les nombreux manuscrits de Valerius Maximus. Dans ces petits tableaux,
qui nous dévoilent l'ambiance dans ces étuves, tous les objets sont en place
pour le plaisir des sens. Dans les grandes cuves se tiennent des couples nus,
auxquels on sert de véritables festins ; les servantes s'affairent autour
d'eux, chargées de collations. Toutes ces miniatures montrent à peu près les
mêmes scènes - tables bien garnies dressées à l'intérieur d'immenses cuviers et
couples enlacés, assis autour de la table, toujours à l'intérieur du cuvier, et
se caressant sans aucune retenue. On aperçoit parfois les chambres à coucher où
les couples vont prendre leur divertissement. La scène la plus étonnante
représente le moment où, après avoir bien festoyé, les couples se lèvent de
table, se tenant par la main, à la recherche d'une chambre libre pour leurs
ébats.
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