vendredi 24 juillet 2015

UN PRINCE N'ATTEND PAS... L'AUTRE (08.08.15)

ACTUALITE

Le roi Salmane d'Arabie saoudite a remplacé mercredi son héritier au trône, le prince Moqren, par le ministre de l'Intérieur, Mohammed ben Nayef, qui était deuxième dans l'ordre de succession, a annoncé le palais royal.

«Nous avons décidé d'accepter sa demande d'être relevé de sa fonction de prince héritier», indique le palais royal dans un communiqué publié par l'agence de presse saoudienne.

Le prince Moqren a également été relevé de son poste de vice-premier ministre.

Le décret précise que le prince Mohammed ben Nayef a été désigné prince héritier, ainsi que vice-Premier ministre. Il conservera ses fonctions de ministre de l'Intérieur.

Le prince Moqren, 69 ans, est le plus jeune des 35 fils d'Abdel Aziz, fondateur du royaume saoudien. Il était devenu prince héritier après la mort du roi Abdallah auquel a succédé le 23 janvier 2015 le roi Salmane ben Abdel Aziz al-Saoud, 79 ans.

HISTOIRE-1

Quand le fils remplace le père
Dans le même temps, en Assyrie, la province traditionnellement rebelle de Babyloneorganise en 612 le sac de Ninive à la tête d'une coalition avec les Mèdes. L'Empire assyrien moribond est sur le point d'être supplanté. Comptant sur le morcellement durable de la Mésopotamie, le pharaon d'Égypte Néchao II se résout à secourir les Assyriens acculés en envoyant des troupes vers le Nord (Israël et Syrie). Pour sa part, le roi Josias caresse l'espoir de réunifier Juda et Israël en échange de son appui à Babylone. Il décide ainsi – pour sa perte – de barrer la route aux Égyptiens : « Mais le Pharaon, dès qu'il le vit, le tua à Meguiddo. » (II Rois, XXIII, 29). L'Assyrie ne tarde pas à succomber et l'armée égyptienne bat en retraite. Placé sur le trône de Juda par Néchao dont il était le vassal, Joiaqim, le fils de Josias, doit bientôt se soumettre à Babylone, et se fondre dans l'empire néo-babylonien.

HISTOIRE-2

Quand le frère George VI remplace le Frère
Bertie(le futur George VI) est né à York Cottage le 14 décembre 1895 pendant le règne de son arrière-grand-mère la reine Victoria. Il était le second fils du prince George (le futur George V) et de la princesse Marie de Teck. Le nouveau prince était le petit-fils du prince de Galles (le futur Édouard VII) et de la princesse Alexandra du Danemark. Son père était déçu à sa naissance; il aurait voulu une fille et le disait publiquement dans son entourage.

Bertie fut élevé dans l’ombre de son grand frère. La différence entre les deux garçons était frappante. David était destiné à devenir roi et était traité en conséquence par son entourage. Il était aussi beau garçon, extroverti et amusant. Bertie, par contre, était un enfant gêné, délicat et maladif. Son biographe officiel, Sir John Wheeler-Bennett le décrivait comme : « … craintif et facilement porté à pleurer.5» Bertie souffrait de problèmes digestifs chroniques. Il avait les genoux cagneux et devait porter des attelles de métal très douloureuses. Il était gaucher, mais on le força à écrire de la main droite.

À environ cinq ans, il commença à bégayer, et le problème alla en s’accentuant au fil des ans. Il avait une difficulté particulière à prononcer le son « K » comme dans les mots « king » ou « queen », ce qui était plutôt embêtant pour un enfant de la famille royale. Son bégaiement était relativement modéré en temps normal, mais augmentait de façon spectaculaire dans des situations stressantes. 

HISTOIRE-3

Quand le frère est brimé : Philipe d’Orléans
Philipe d’Orléans, frère du roi Soleil, neveu de Gaston, père du Régent et comme tous ceux de la lignée des Orléans, fut brimé, exclu de la politique et de la guerre. Malgré leur envie de bien faire, leur envie de se battre, ils ne furent que les seconds des grands rois.
De fait le frère de Louis XIV apparaît comme un être complexé, fort occuper d'amitiés masculines, le vice italien comme on disait alors, ombrageux, grand amateur d'intrigues et nourrissant un culte maladif pour l'étiquette, seul pouvoir qu'on lui laisse pour ainsi dire à la cour de France. Est-ce le résultat d'une éducation calculée ?

Pendant toute son enfance, Anne d'Autriche a manifesté à l'égard de son fils Philippe, duc d'Anjou, une tendresse peu excessive.  Le prince a été élevé de façon à en faire un être docile et surtout incapable de porter ombrage à son frère pour certainement éviter que l'histoire ne se répète à l'image de Louis XIII et de son frère Gaston d'Orléans au destin frondeur. En 1660 lorsque Gaston meurt Philippe cesse d'être "le petit Monsieur", pour être Monsieur employé absolument ; il cesse d'être le duc d'Anjou pour devenir duc d'Orléans.

Louis XIV multiplie les affronts à l'égard de son frère, celui-ci ayant remporté des succès aux cours des guerres dont celle de Hollande et gagné une grande victoire sur Guillaume d'Orange en 1677, le roi lui ôte tout commandement. Cette victoire est le seul vrai repère dans la vie de Monsieur jusqu'à sa mort, le 9 juin 1701, son seul orgueil. Monsieur fera preuve de qualités d'homme de goût et de mécène dans ses résidences du Palais Royal et de Saint Cloud qu'il ne cesse d'embellir et qui lui permettent de s'échapper de Versailles et de son frère.


HISTOIRE-4

Quand les arts remplacent la politique : Louis II
Louis II monta sur le trône à 18 ans, sans expérience de la vie et sans expérience politique, mais adoré des femmes.

En considérant le passé, Louis déclara en 1873: "Je suis devenu roi beaucoup trop tôt. Je n'ai pas assez appris. J'avais si bien commencé … à apprendre le droit public. J'ai arraché à mes études et mis sur le trône. Je cherche toujours à apprendre …"
Louis II de Bavière est un roi de légende. Il a fait construire quatre châteaux féériques et, s’il en avait eu les moyens, il y en aurait eu encore plus. Dans son nouveau livre, Isaure de Saint Pierre brosse un autre portrait de ce roi qu’on disait fou mais qui, en réalité, gênait l’Europe entière.

L'Europe a d'abord adulé ce jeune roi de vingt ans follement romantique. Avant de tourner en dérision ce personnage extravagant qui aimait les gens du peuple, préconisait la paix lorsque tous la plupart des pays ne désiraient que la guerre, se ruinait en châteaux féériques et faisait de Wagner un véritable dieu. On l'a dit fou enfin parce qu'homosexuel en ce XIXe siècle si puritain. Mais Louis II de Bavière, solitaire épris de beauté et de poésie, ne disait-il pas de lui-même : « Je veux rester un mystère pour moi-même et pour les autres » ?



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