ACTUALITE
Le roi Salmane d'Arabie saoudite a remplacé mercredi son
héritier au trône, le prince Moqren, par le ministre de l'Intérieur, Mohammed
ben Nayef, qui était deuxième dans l'ordre de succession, a annoncé le palais
royal.
«Nous avons décidé d'accepter sa demande d'être relevé de
sa fonction de prince héritier», indique le palais royal dans un communiqué
publié par l'agence de presse saoudienne.
Le prince Moqren a également été relevé de son poste de
vice-premier ministre.
Le décret précise que le prince Mohammed ben Nayef a été
désigné prince héritier, ainsi que vice-Premier ministre. Il conservera ses
fonctions de ministre de l'Intérieur.
Le prince Moqren, 69 ans, est le plus jeune des 35 fils
d'Abdel Aziz, fondateur du royaume saoudien. Il était devenu prince héritier
après la mort du roi Abdallah auquel a succédé le 23 janvier 2015 le roi
Salmane ben Abdel Aziz al-Saoud, 79 ans.
HISTOIRE-1
Quand
le fils remplace le père
Dans le même temps, en Assyrie, la province
traditionnellement rebelle de Babyloneorganise en 612 le sac de Ninive à la
tête d'une coalition avec les Mèdes. L'Empire assyrien moribond est sur le
point d'être supplanté. Comptant sur le morcellement durable de la Mésopotamie,
le pharaon d'Égypte Néchao II se résout à secourir les Assyriens acculés en
envoyant des troupes vers le Nord (Israël et Syrie). Pour sa part, le roi Josias
caresse l'espoir de réunifier Juda et Israël en échange de son appui à
Babylone. Il décide ainsi – pour sa perte – de barrer la route aux Égyptiens :
« Mais le Pharaon, dès qu'il le vit, le tua à Meguiddo. » (II Rois, XXIII, 29).
L'Assyrie ne tarde pas à succomber et l'armée égyptienne bat en retraite. Placé
sur le trône de Juda par Néchao dont il était le vassal, Joiaqim, le fils de
Josias, doit bientôt se soumettre à Babylone, et se fondre dans l'empire
néo-babylonien.
HISTOIRE-2
Quand
le frère George VI remplace le Frère
Bertie(le futur George VI) est né à York Cottage le 14
décembre 1895 pendant le règne de son arrière-grand-mère la reine Victoria. Il
était le second fils du prince George (le futur George V) et de la princesse
Marie de Teck. Le nouveau prince était le petit-fils du prince de Galles (le
futur Édouard VII) et de la princesse Alexandra du Danemark. Son père était
déçu à sa naissance; il aurait voulu une fille et le disait publiquement dans
son entourage.
Bertie fut élevé dans l’ombre de son grand frère. La
différence entre les deux garçons était frappante. David était destiné à
devenir roi et était traité en conséquence par son entourage. Il était aussi
beau garçon, extroverti et amusant. Bertie, par contre, était un enfant gêné,
délicat et maladif. Son biographe officiel, Sir John Wheeler-Bennett le
décrivait comme : « … craintif et facilement porté à pleurer.5» Bertie
souffrait de problèmes digestifs chroniques. Il avait les genoux cagneux et
devait porter des attelles de métal très douloureuses. Il était gaucher, mais
on le força à écrire de la main droite.
À environ cinq ans, il commença à bégayer, et le problème
alla en s’accentuant au fil des ans. Il avait une difficulté particulière à
prononcer le son « K » comme dans les mots « king » ou « queen », ce qui était
plutôt embêtant pour un enfant de la famille royale. Son bégaiement était
relativement modéré en temps normal, mais augmentait de façon spectaculaire
dans des situations stressantes.
HISTOIRE-3
Quand
le frère est brimé : Philipe d’Orléans
Philipe d’Orléans, frère du roi Soleil, neveu de Gaston,
père du Régent et comme tous ceux de la lignée des Orléans, fut brimé, exclu de
la politique et de la guerre. Malgré leur envie de bien faire, leur envie de se
battre, ils ne furent que les seconds des grands rois.
De fait le frère de Louis XIV apparaît comme un être
complexé, fort occuper d'amitiés masculines, le vice italien comme on disait
alors, ombrageux, grand amateur d'intrigues et nourrissant un culte maladif
pour l'étiquette, seul pouvoir qu'on lui laisse pour ainsi dire à la cour de
France. Est-ce le résultat d'une éducation calculée ?
Pendant toute son
enfance, Anne d'Autriche a manifesté à l'égard de son fils Philippe, duc
d'Anjou, une tendresse peu excessive. Le
prince a été élevé de façon à en faire un être docile et surtout incapable de
porter ombrage à son frère pour certainement éviter que l'histoire ne se répète
à l'image de Louis XIII et de son frère Gaston d'Orléans au destin frondeur. En
1660 lorsque Gaston meurt Philippe cesse d'être "le petit Monsieur",
pour être Monsieur employé absolument ; il cesse d'être le duc d'Anjou pour
devenir duc d'Orléans.
Louis XIV multiplie les affronts à l'égard de son frère,
celui-ci ayant remporté des succès aux cours des guerres dont celle de Hollande
et gagné une grande victoire sur Guillaume d'Orange en 1677, le roi lui ôte
tout commandement. Cette victoire est le seul vrai repère dans la vie de
Monsieur jusqu'à sa mort, le 9 juin 1701, son seul orgueil. Monsieur fera
preuve de qualités d'homme de goût et de mécène dans ses résidences du Palais
Royal et de Saint Cloud qu'il ne cesse d'embellir et qui lui permettent de
s'échapper de Versailles et de son frère.
Quand
les arts remplacent la politique : Louis II
Louis II monta sur le trône à 18 ans, sans expérience de la
vie et sans expérience politique, mais adoré des femmes.
En considérant le passé, Louis déclara en 1873: "Je
suis devenu roi beaucoup trop tôt. Je n'ai pas assez appris. J'avais si bien
commencé … à apprendre le droit public. J'ai arraché à mes études et mis sur le
trône. Je cherche toujours à apprendre …"
Louis II de Bavière est un roi de légende. Il a fait
construire quatre châteaux féériques et, s’il en avait eu les moyens, il y en
aurait eu encore plus. Dans son nouveau livre, Isaure de Saint Pierre brosse un
autre portrait de ce roi qu’on disait fou mais qui, en réalité, gênait l’Europe
entière.
L'Europe a d'abord adulé ce jeune roi de vingt ans
follement romantique. Avant de tourner en dérision ce personnage extravagant
qui aimait les gens du peuple, préconisait la paix lorsque tous la plupart des
pays ne désiraient que la guerre, se ruinait en châteaux féériques et faisait
de Wagner un véritable dieu. On l'a dit fou enfin parce qu'homosexuel en ce XIXe
siècle si puritain. Mais Louis II de Bavière, solitaire épris de beauté et de
poésie, ne disait-il pas de lui-même : « Je veux rester un mystère pour
moi-même et pour les autres » ?
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