ACTUALITÉ
(France) En travers de la route, des dizaines de tracteurs
et leurs remorques chargées de paille bloquent le passage depuis lundi soir, ne
laissant passer que les véhicules des employés du Mont St-Michel...
L’heure est grave en effet pour ces éleveurs qui évoquent
les suicides de certains de leurs collègues, pris à la gorge par des emprunts
devenus impossibles à rembourser. «Si on disparaît, ce sera des "fermes de
1 000 vaches" et des produits sans normes, sans rien, qui viendront de
n’importe où», se désole Marc, 52 ans, visage buriné et chemise à carreaux. «Il
ne faudra pas s’étonner si les gens tombent malade et si le monde rural se
transforme en désert. Déjà, on voit de moins en moins de vaches dans les
champs.» Producteur de jeunes bovins, cet éleveur estime perdre entre 200 et
300 euros pour chaque bête vendue, et ses cultures de céréales ne sont guère
plus avantageuses. «Depuis deux ans, c’est la cata. Il faudrait être tous les
jours sur Internet pour pouvoir vendre au bon moment.»
HISTOIRE-1
A Rome
(vers la "révolution républicaine" des frères Gracchus, IIe siècle
av. J.-C.)
Venant des pays conquis, l'or, les esclaves, le blé et les
produits agricoles de subsistance affluent, c'est-à-dire que les prix
augmentent, sauf ceux des produits agricoles appartenant à l'agriculture
traditionnelle des Romains et des Italiens. Ainsi les paysans du Latium et du
reste de l'Italie ne parviennent, ni à vendre leurs produits au prix qui les
ferait vivre, ni à acheter de quoi s'équiper ou plus simplement entretenir
leurs exploitations. Ils s'endettent auprès des plus riches et, du fait de la
mécanique implacable de l'usure antique, se trouvent rapidement dépossédés de
leurs biens au bénéfice des propriétaires les plus riches, lesquels constituent
de grandes exploitations consacrées à des produits de grand rapport (par ex.
vin ou huile d'olive). Les paysans ruinés en sont réduits, soit à devenir des
ouvriers agricoles au service des grands propriétaires (situation où il leur
sera difficile de se distinguer des troupes d'esclaves venus des pays conquis),
soit à tenter fortune en ville où, dit-on, l'argent coule à flots.
HISTOIRE-2
En
France (vers la "révolution" de 1789)
Une crise agricole : dès 1778, les prix agricoles sont en
baisses due à une surproduction. En 1785, l’élevage est touché par une
sécheresse exceptionnelle et une disette fourragère. Tous les exploitants
agricoles voient donc leurs revenus baisser. La baisse du profit entraîne la
réduction des salaires et la montée du chômage. Cette crise se répercute sur le
commerce et l’industrie d’où un accroissement de la demande en subsistances et
en produits manufacturés. La France se trouve en situation de pénurie
(augmentation des prix).
HISTOIRE-3
Au
Bas-Canada ( vers la "révolte" de 1837)
Selon (l'historien Fernand) Ouellet, les premières années
du XIXe siècle marquent aussi le début de ce qui devient bientôt une crise
générale de l’économie rurale. L’élément moteur de la crise réside d’abord dans
le déclin par étapes de la production du blé dans les seigneuries. Au début des
années 1820, le Bas-Canada est déficitaire dans sa production de blé si bien
qu’il est obligé d’importer celui-ci en grande quantité du Haut-Canada. En
1825-1826, les surplus dans la colonie sont faibles et le produit fini est de
très mauvaise qualité, de sorte qu’il est difficile de le transformer en
farine. Le Bas-Canada devient, par conséquent, de moins en moins concurrentiel
avec la production américaine et haut-canadienne.
HISTOIRE-4
France
Grande famine de 1693-1694
En 1693 et 1694, deux années terribles, près de 1,7 million
de Français trouvent la mort. Autant que durant la Première Guerre mondiale,
mais pour une population deux fois moindre. C'est la grande purge des miséreux
que la cherté du pain jette sur les chemins pour y mendier et qui meurent au
hasard de leur errance.
Les 25 ans qui vont de 1690 à la mort de Louis XIV
constituent le versant sombre du règne du Roi-Soleil. Les guerres s'enchaînent
:celle dite «de la Succession d'Espagne» (1702-1714) vient juste après la déjà
très meurtrièreguerre de la ligue d'Augsbourg (1689-1697).
HISTOIRE-5
http://www.guide-irlande.com/culture/histoire-irlandaise/conflit-britannico-irlandais/grande-famine/
Grande
famine en Irlande
On lui attribue entre 500 000 et 1 millions de morts, suite
à la dévastation des cultures irlandaises. Meurtrière et éprouvante, elle a
marqué le XIXème siècle de part ses pertes considérables, et a favorisé
l’émigration vers le nouveau continent.
1845 : Un champignon parasite, « le mildiou », se propage
sur les cultures irlandaises. Sa prolifération est étonnamment rapide, et
l’humidité permet son extension massive vers la plupart des plants de pomme de
terre, nourriture qui était autrefois un des aliments essentiel des foyers de
l’époque. Parasité par le mildiou, le tubercule de la pomme de terre devient
alors inconsommable : il se flétrit et pourrit, interdisant toute forme de récupération
partielle du légume.
Cette catastrophe naturelle a alors pour conséquence de
plonger l’Irlande dans une pénurie alimentaire à grande échelle, accentuant la
misère rurale existante, affamant ainsi la population, et la privant de toute
possibilité de subsistance. Les populations les plus touchées sont celles de
l’ouest de l’Irlande, ainsi que le comté du Kerry. Les décès par anémie,
malnutritions et sous-nutritions engendrèrent une épidémie considérable de
choléra, touchant les plus faibles et les plus démunis.
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