mardi 2 juin 2015

QUAND LES BANQUES JOUENT AU "BONHOMME SEPT-HEURES"


ACTUALITÉ

En préparation du référendum de 2017 sur le maintien ou la sortie du « Royaume Uni » de la Communauté européenne, les banques rejouent la même pièce de théâtre

Deutsche Bank is so serious about potentially abandoning Britain that it has set up a "working group" to mull over whether the lender should move a bulk of its UK divisions to Germany.

The bank confirmed its plans in the Financial Times and said that the "working group" was established to determine the advantages of the German lender moving its operations abroad, should the UK decide to leave the European Union after the referendum. It added that it's "early days and no decisions have been made."

Deutsche Bank employs 9,000 people in Britain.

HISTOIRE-1

Comme en Écosse en 2014
Le géant bancaire britannique Royal Bank of Scotland (RBS) a prévenu jeudi qu’il déplacerait son siège social en Angleterre si l’Ecosse choisissait l’indépendance lors d’un référendum historique la semaine prochaine.(2014) Cette déclaration de cette entreprise emblématique, basée en Ecosse depuis près de 300 ans, intervient au moment où les dirigeants politiques britanniques multiplient les initiatives pour dissuader les Écossais d’opter pour la sécession...

«  De nombreuses incertitudes entourent le référendum écossais qui pourrait avoir des conséquences sur l’environnement fiscal, monétaire, légal, le système de régulation et la notation de la banque », a expliqué RBS dans un communiqué.

«  Pour cette raison, RBS a mis en place un plan pour faire face aux possibles conséquences pour le milieu des affaires d’un vote ’oui’ (...). Dans ce cadre, RBS pense qu’il serait nécessaire de redomicilier son siège social et sa principale branche opérationnelle en Angleterre », a déclaré la banque. La banque est basée en Ecosse depuis 1727 et son siège social se trouve à Edimbourg.

HISTOIRE-2

Comme au Québec, dès 2010.
Puis, malgré des accusations hystériques de propensions révolutionnaires et dictatoriales, voire de communisme, d'anarchisme et de terrorisme, lancées au PQ par tous ses adversaires, quatre sondages publiés entre le 18 et le 25 avril placent le jeune parti souverainiste tout juste derrière les libéraux de Robert Bourassa par un écart de l'ordre de la marge d'erreur. Les analystes évoquent le scénario d'un gouvernement minoritaire. C'en sera trop pour certains.

Le soir même de ce samedi 25 avril, un appel téléphonique anonyme est reçu au quotidien The Gazette, indiquant que le lendemain matin à 9h, une quantité importante de valeurs quittera les bureaux montréalais du Royal Trust en direction de Toronto. Ce dimanche-là, tel que prévu, neuf fourgons blindés de la Brink's express sont alignés devant l'édifice C-I-L, sis au 630, rue Dorchester Ouest. Des gardes armés montent la garde tandis que d'autres transportent longuement les nombreuses caisses métalliques dans les camions.
Alors que Tedd Church, photographe à The Gazette, fait son travail, quelqu'un du Royal Trust lui demande: «Comment se fait-il que vous soyez ici? Même Tom Lee [chargé des relations extérieures du Royal Trust] ne sait rien de tout ça!» (Québec-Presse, 17 mai 1970, p. 6).

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