jeudi 11 juin 2015

FIFA: LA TÊTE DES UNS; L'ARGENT DES AUTRES


ACTUALITÉ 
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Le Parlement européen a adopté jeudi à Strasbourg une résolution appelant à remplacer «immédiatement» Sepp Blatter à la tête de la FIFA, pour que puissent être menées les «réformes urgentes nécessaires» de l'institution secouée par plusieurs affaires de corruption. Les eurodéputés ont voté à une très large majorité, à main levée, en faveur de ce texte présenté par les sept groupes représentés au Parlement. Dans cette résolution non contraignante, qui a valeur de pression politique, ils demandent à l'organisation de choisir «un président provisoire approprié», alors que Blatter, réélu fin mai, mais démissionnaire peu après, souhaite rester en poste jusqu'au    congrès electif, fin 2015 ou début 2016.

HISTOIRE -1
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Cicéron et la corruption à Rome : le procès de Verrès

Le procès Verres reste une affaire exemplaire, le modèle des procès de corruption en politique. De quoi s'agit-il? le puissant et influent magistrat romain Verrès est accusé, en 70 av. J.-C, d'abus de pouvoir, de détournement de fonds, de vol d'œuvres d'art. Pour l'époque, son comportement n'a rien d'exceptionnel. Mais Verrès joue de malchance. D'abord il a devant lui un accusateur exceptionnel, Cicéron, dont les plaidoiries sont restées célèbres. Ensuite, et c'est le plus important, le droit et la justice finiront par triompher.
«L a province de Sicile a été pendant un espace de trois ans ravagée par Verrès ; il a dévasté les cités des Siciliens, il a fait le vide dans les maisons, il a dépouillé les lieux consacrés : tels sont les dires des plaignants. C'est par moi qu'ils vous demandent secours, à vous et aux lois du peuple romain ; c'est moi qu'ils ont désiré avoir pour écarter d'eux leurs calamités, pour les venger des injustices qu'ils ont souffertes, pour être le mandataire de leur droit, pour agir en justice dans leur cause tout entière. » Un gouverneur malhonnête et dépravé, un jeune avocat [...]
HISTOIRE -2
http://larenaissancefrancaise.e-monsite.com/pages/pendant-ce-temps-la/quand-l-argent-tue.html
Un différent pécunier peut s'avérer fatal. Jacques de Beaune, Baron de Semblançay, en sait quelques chose. Trésorier général d'Anne de Bretagne, il devient sous le règne de François 1er intendant général des finances.
Pendant les campagnes d'Italie, les troupes françaises enchaînent les déconvenues. François 1er apprend que ses soldats n'ont pas reçu leurs soldes et demande alors des comptes au baron. Ce dernier rétorque que les écus destinés à l'armée ont été récupérés par Louise de Savoie pour paiement d'une créance envers le trésor royal. Cette attaque n'est pas du tout du goût de la Reine-mère Louise qui exige en 1524 que l'on examine les comptes du trésorier.
Une commission passe au peigne fin les livres de compte et l'accuse de détournements. A l'issue d'un pseudo procès en 1525, Jacques de Beaune démonte une à une ces accusations et met à mal les témoins de la commission. Rien n'y fait, François 1er privilégie sa famille plutôt que l'honnêteté de son ministre, et quand le roi exige, le roi obtient. Le baron est reconnu coupable de malversation et doit payer plus de 900 000 livres d'indemnités. Il se retire dans ses terres du Val de Loire mais est arrêté lors d'un voyage en 1527 à Paris, puis interné à la Bastille. Il continuera de clamer son innocence du fond de sa geôle mais sera finalement pendu à Montfaucon en 1527. Dans les finances, bonne foi ne vaut pas bonne famille.
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