vendredi 19 juin 2015

DES ARMES EN PLEINE FACE DE L'AUTRE


Petite provocation militaire entre les USA et la Russie comme dans le bon vieux temps.  Aujourd'hui Histo-back fait un retour sur quelques provocations qui ont marqué l'histoire...

ACTUALITÉ

RIGA, Latvia — Dans une action importante visant à empêcher une possible agression de la Russie en Europe, le Pentagone se préparerait à positionner des chars d'assaut, des véhicules de combat et autres armements lourd pour près de 5000 soldats américains dans plusieurs pays de la Baltique et de l'Europe de l'Est....


Ce serait la plus sérieuses d'une série de décisions prises par les États-Unis et l'OTAN afin de soutenir les armées de la région et d'envoyer aux alliés et au président Vladimir Poutine, un message clair au sujet de l'engagement des États-Unis à défendre les membres de l'alliance qui sont les plus près de la frontière russe. (notre traduction)


HISTOIRE-1

Le 24 octobre (1962) au matin, deux cargos soviétiques arrivent sur la ligne de blocus qui vient d’être mise en place. Une trentaine d’autres sont en route. Le président soviétique estime qu’il est inutile de rompre le blocus puisque les missiles déjà en place à Cuba sont bien suffisants.

Le lendemain, la US Navy manque l’interception du cargo Bucarest et renonce à le poursuivre car elle avait la certitude qu’il ne transportait pas de matériel militaire.

Le 26 octobre, Nikita Khrouchtchev fait savoir à John Kennedy, par un intermédiaire, qu’il continuera son action : « Si les États-Unis veulent la guerre, alors nous nous retrouverons en enfer. » Un des sous-marins soviétiques est détecté au sonar par les Américains. La chasse est lancée.

Le 27 octobre, alors que Khrouchtchev n’a pas donné l’ordre, l’avion espion U2 du commandant Anderson Jr. est abattu. Kennedy donne l’ordre en cas de nouvelle agression de bombarder les sites de missiles. Le 27 octobre, Khrouchtchev laisse entendre par courrier qu’il est prêt à négocier.

Le 28 octobre, alors que la CIA annonce que 24 missiles russes sont pointés vers le sol américain, Krouchtchev annonce le démantèlement des armes offensives installées à Cuba, en contrepartie de l’engagement de non-invasion de l’île de John F. Kennedy et du démantèlement de tous les missiles Jupiter de Turquie de Grèce et d’Italie. Cet accord enclenche la fin de la crise…Le 29 octobre, l’URSS recule et fait retirer ses navires.


HISTOIRE-2


La remilitarisation de la Rhénanie

Au printemps 1936, la pénurie alimentaire et le mécontentement généralisé des Allemands motivent Hitler à fomenter un coup d’éclat pour remonter le moral de la population. Avec l’appui de ses généraux, qui souhaitent comme lui sécuriser la frontière ouest, il décide de remilitariser la Rhénanie.

Cette entreprise n’est pas sans risque : si l'armée française réplique, les troupes allemandes ne seront pas de taille à l'affronter. Hitler en est parfaitement conscient. Mais après la victoire électorale du Front populaire, les Français sont focalisés sur les questions de politique intérieure. De plus, ni les démocraties, ni la Société des Nations n’ont été capables, jusqu’alors, de freiner le réarmement de l’Allemagne ou les visées expansionnistes des dictateurs européens, comme celles de Mussolini en Éthiopie...

Le 7 mars 1936, il (Hitler) place le Reichstag devant le fait accompli. Sous prétexte de la signature d’un pacte de non-agression franco-soviétique le 2 mai 1935, le dictateur affirme ne plus se sentir lié par le pacte de Locarno prévoyant la démilitarisation de la Rhénanie. Au petit matin, 30 000 soldats font mouvement vers la frontière franco-allemande. La remilitarisation de la Rhénanie est en marche.


Une question se pose alors. Pourquoi la France et le Royaume-Uni ne se sont-ils pas soulevés contre Hitler, qui pourtant viole impunément le traité de Versailles et se prépare ouvertement à la guerre ? Traumatisés par la Première Guerre mondiale, les deux pays se réfugient dans un pacifisme aveugle, espérant éviter - ou du moins repousser - un nouveau conflit armé. Ensuite, ils n’imaginent pas les forces allemandes de taille à inquiéter les leurs, et ce malgré le réarmement... D’autres explications peuvent également être avancées. Peut-être la France considère-t-elle la ligne Maginot comme une défense suffisante ? Ou voit-elle en l’Allemagne nazie un possible rempart contre le bolchevisme ? Le premier ministre britannique, Neville Chamberlain, champion de l’apaisement, ne veut pas commettre les mêmes erreurs qui ont conduit à la Première Guerre mondiale : il souhaite mettre en place une politique impliquant une certaine conciliation à l'égard de l'Allemagne.


HISTOIRE-3

Comme le Père Joseph contre Philippe IV


Dans le Dessein perpétuel des espagnols à la monarchie universelle daté de 1624, le Capucin diplomate présentait les Habsbourg comme des princes aux visées agressives, avides de victoires et de conquêtes :

« Et ainsi peu à peu vont empietans les provinces de l’Allemagne, et opprimants la liberté des princes et villes d’Empire, afin de le rendre héréditaire à leur maison, comme ils font les royaumes de Hongrie et de Bohême »

Et l’Espagne de Philippe IV qui, selon le père Joseph ne procédait pas de façon différente, était tout aussi coupable. Cette ambition universaliste était d’autant plus dangereuse qu’elle visait directement la France. Encerclé de toute part, le royaume devait tout faire pour se protéger d’une telle menace.

Ce faisant, une mutation fondamentale s’opéra dans la définition même des relations entre États : l’idée de justice internationale ne résidait plus dans la formation d’une Europe unifiée ou pacifiée par la religion, mais renvoyait plutôt au principe d’équilibre, à un rapport de force stable et tempéré entre les puissances.

Le Capucin avançait l’idée qu’une politique expansionniste était anti-chrétienne lorsqu’elle prétendait soumettre un pays par la contrainte et l’utilisation de la force armée. Or, les Habsbourg opprimaient les « libertés germaniques » et tentaient d’étendre leur influence un peu partout en Europe. En toute logique, ils ne pouvaient être considérés comme de bons chrétiens, contrairement aux Français qui prenaient la défense des opprimés. Toutes les alliances de revers contre l’Espagne et l’Empire étaient donc d’essence divine, parce qu’elles contrebalançaient les prétentions universalistes de ceux qui avaient usurpé de nombreux territoires.

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