Petite provocation militaire entre les USA et la Russie comme dans le bon vieux temps. Aujourd'hui Histo-back fait un retour sur quelques provocations qui ont marqué l'histoire...
ACTUALITÉ
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RIGA, Latvia — Dans une action importante visant à empêcher
une possible agression de la Russie en Europe, le Pentagone se préparerait à
positionner des chars d'assaut, des véhicules de combat et autres armements lourd pour près de 5000 soldats américains dans plusieurs pays de la Baltique
et de l'Europe de l'Est....
Ce serait la plus sérieuses d'une série de décisions prises
par les États-Unis et l'OTAN afin de soutenir les armées de la région et
d'envoyer aux alliés et au président Vladimir Poutine, un message clair au
sujet de l'engagement des États-Unis à défendre les membres de l'alliance qui
sont les plus près de la frontière russe. (notre traduction)
HISTOIRE-1
Le 24 octobre (1962) au matin, deux cargos soviétiques
arrivent sur la ligne de blocus qui vient d’être mise en place. Une trentaine
d’autres sont en route. Le président soviétique estime qu’il est inutile de
rompre le blocus puisque les missiles déjà en place à Cuba sont bien
suffisants.
Le lendemain, la US Navy manque l’interception du cargo
Bucarest et renonce à le poursuivre car elle avait la certitude qu’il ne
transportait pas de matériel militaire.
Le 26 octobre, Nikita Khrouchtchev fait savoir à John
Kennedy, par un intermédiaire, qu’il continuera son action : « Si les
États-Unis veulent la guerre, alors nous nous retrouverons en enfer. » Un des
sous-marins soviétiques est détecté au sonar par les Américains. La chasse est
lancée.
Le 27 octobre, alors que Khrouchtchev n’a pas donné l’ordre,
l’avion espion U2 du commandant Anderson Jr. est abattu. Kennedy donne l’ordre
en cas de nouvelle agression de bombarder les sites de missiles. Le 27 octobre,
Khrouchtchev laisse entendre par courrier qu’il est prêt à négocier.
Le 28 octobre, alors que la CIA annonce que 24 missiles
russes sont pointés vers le sol américain, Krouchtchev annonce le démantèlement
des armes offensives installées à Cuba, en contrepartie de l’engagement de
non-invasion de l’île de John F. Kennedy et du démantèlement de tous les
missiles Jupiter de Turquie de Grèce et d’Italie. Cet accord enclenche la fin
de la crise…Le 29 octobre, l’URSS recule et fait retirer ses navires.
HISTOIRE-2
La remilitarisation de la Rhénanie
Au printemps 1936, la pénurie alimentaire et le
mécontentement généralisé des Allemands motivent Hitler à fomenter un coup
d’éclat pour remonter le moral de la population. Avec l’appui de ses généraux,
qui souhaitent comme lui sécuriser la frontière ouest, il décide de
remilitariser la Rhénanie.
Cette entreprise n’est pas sans risque : si l'armée
française réplique, les troupes allemandes ne seront pas de taille à
l'affronter. Hitler en est parfaitement conscient. Mais après la victoire
électorale du Front populaire, les Français sont focalisés sur les questions de
politique intérieure. De plus, ni les démocraties, ni la Société des Nations
n’ont été capables, jusqu’alors, de freiner le réarmement de l’Allemagne ou les
visées expansionnistes des dictateurs européens, comme celles de Mussolini en Éthiopie...
Le 7 mars 1936, il (Hitler) place le Reichstag devant le
fait accompli. Sous prétexte de la signature d’un pacte de non-agression
franco-soviétique le 2 mai 1935, le dictateur affirme ne plus se sentir lié par
le pacte de Locarno prévoyant la démilitarisation de la Rhénanie. Au petit
matin, 30 000 soldats font mouvement vers la frontière franco-allemande. La
remilitarisation de la Rhénanie est en marche.
Une question se pose alors. Pourquoi la France et le
Royaume-Uni ne se sont-ils pas soulevés contre Hitler, qui pourtant viole
impunément le traité de Versailles et se prépare ouvertement à la guerre ?
Traumatisés par la Première Guerre mondiale, les deux pays se réfugient dans un
pacifisme aveugle, espérant éviter - ou du moins repousser - un nouveau conflit
armé. Ensuite, ils n’imaginent pas les forces allemandes de taille à inquiéter
les leurs, et ce malgré le réarmement... D’autres explications peuvent
également être avancées. Peut-être la France considère-t-elle la ligne Maginot
comme une défense suffisante ? Ou voit-elle en l’Allemagne nazie un possible
rempart contre le bolchevisme ? Le premier ministre britannique, Neville
Chamberlain, champion de l’apaisement, ne veut pas commettre les mêmes erreurs
qui ont conduit à la Première Guerre mondiale : il souhaite mettre en place une
politique impliquant une certaine conciliation à l'égard de l'Allemagne.
HISTOIRE-3
Comme le Père Joseph contre Philippe IV
Dans le Dessein perpétuel des espagnols à la monarchie
universelle daté de 1624, le Capucin diplomate présentait les Habsbourg comme
des princes aux visées agressives, avides de victoires et de conquêtes :
« Et ainsi peu à peu vont empietans les provinces de
l’Allemagne, et opprimants la liberté des princes et villes d’Empire, afin de le
rendre héréditaire à leur maison, comme ils font les royaumes de Hongrie et de Bohême »
Et l’Espagne de Philippe IV qui, selon le père Joseph ne
procédait pas de façon différente, était tout aussi coupable. Cette ambition
universaliste était d’autant plus dangereuse qu’elle visait directement la
France. Encerclé de toute part, le royaume devait tout faire pour se protéger
d’une telle menace.
Ce faisant, une mutation fondamentale s’opéra dans la
définition même des relations entre États : l’idée de justice internationale ne
résidait plus dans la formation d’une Europe unifiée ou pacifiée par la
religion, mais renvoyait plutôt au principe d’équilibre, à un rapport de force
stable et tempéré entre les puissances.
Le Capucin avançait l’idée qu’une politique expansionniste
était anti-chrétienne lorsqu’elle prétendait soumettre un pays par la
contrainte et l’utilisation de la force armée. Or, les Habsbourg opprimaient
les « libertés germaniques » et tentaient d’étendre leur influence un peu
partout en Europe. En toute logique, ils ne pouvaient être considérés comme de
bons chrétiens, contrairement aux Français qui prenaient la défense des
opprimés. Toutes les alliances de revers contre l’Espagne et l’Empire étaient
donc d’essence divine, parce qu’elles contrebalançaient les prétentions
universalistes de ceux qui avaient usurpé de nombreux territoires.
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