mercredi 24 juin 2015

LA SAINT-JEAN... AU BÛCHER


ACTUALITÉ 
Mot directrice générale

La Fête nationale est un incontournable annuel, et ce, depuis 1834, un moment privilégié, un enrichissement de la conscience et de la mémoire collective du Québec, où toutes et tous sont conviés à s’exalter dans leurs racines et leurs métissages, à se rassembler pour célébrer l’appartenance au Québec de jadis, d’aujourd’hui et de demain.

HISTOIRE-1


Il est d’ailleurs intéressant de noter que dès cette époque (1636) - les récits ultérieurs le confirment – l’espace de la Saint-Jean-Baptiste est occupé tant par des représentants de l’Église que du pouvoir civil. Ainsi, dans le récit que Le Journal des Jésuites fait de la Saint-Jean de 1650, le représentant de l’Église bénit le bûcher alors que le gouverneur l’allume. D’autres récits indiquent toutefois que c’est le curé qui, d’ordinaire, allumait le bûcher après l’avoir bénit, alors que la milice tirait des coups de feu en guise de célébrations. Le soir de la Saint-Jean-Baptiste, tous les villages allumaient un feu de joie, illuminant les rives du Saint-Laurent et marquant par là le lien unissant les habitants de la colonie.


HISTOIRE-2


Et l'on sait de reste que les Celtes, le 24 juin, célébraient la fête du renouveau, de la jeunesse ressuscitée du monde. Leurs druides, suivant une tradition rapportée par M. Jules Perrin, faisaient cette nuit-là le recensement des enfants nés dans l'année et allumaient sur toutes les hauteurs des bûchers en l'honneur de Teutatès, père du feu. L'exquis auteur de Brocéliande put se croire rajeuni de deux mille ans certain soir de juin qu'aux environs de Ploërmel il assista, stupéfait et ravi, à l'embrasement de l'horizon.


HISTOIRE-3
http://nostredame.unblog.fr/category/fete-de-la-saint-jean/

Cette date a été fêtée de tous temps. En  Syrie et en Phenicie, le solstice d’été donnait lieu à une grande fête en l’honneur de Tammuz qui commençait la veille au soir, comme dans la traditionnelle Saint Jean. Cette fête folklorique a lieu à Chievres, Mons (Belgique), au Québec et dans différentes villes régions, notamment dans un certain nombre de villes de Lorraine. Les feux de la saint Jean, repris par les chrétiens, auraient été copiés sur les rites celtes et germaniques de benédiction des moissons. La théorie selon laquelle ces rites seraient eux-mêmes directement dérivés du culte moyen-oriental de Baal est aujourd’hui largement réfutée. Le culte du feu associé au solstice d’été se retrouve également en Chine, en Turquie, dans les rites vaudous, chez les Incas.

N'hésitez pas à aller liker, commenter et partager cet article sur les réseaux sociaux Facebook, Twitter, Google+…

Aucun commentaire:

Publier un commentaire

Vous avez des histoires à ajouter ?