vendredi 3 mai 2019

QUITTER LE TRÔNE


(Edition 04.05.19)


ACTUALITÉ


Le récit historique national japonais fait remonter les origines de la plus « ancienne dynastie du monde » à la déesse du Soleil Amaterasu, au VIIe siècle avant Jésus-Christ.

La légende est présentée au peuple japonais comme une vérité historique que peu de gens osent remettre en question.

Les Trois Trésors sacrés de la familiale impériale sont soigneusement emballés dans des brocards de soie. Entourés de chambellans les portant respectueusement, l’empereur Akihito et l’impératrice Michiko ont pratiqué, le 18 avril dernier, un des derniers rituels shintos qui leur sont imposés au sanctuaire d’Isé, au sud d’Osaka, dédié à la légendaire déesse du Soleil Amaterasu, matrice du pays du Soleil levant.

Avec l’épée, le sabre et le bijou, symboles de la divinité de l’empereur, supposé être le descendant direct d’Amaterasu, il y a 2 679 ans, le 125e empereur du Japon vient lui annoncer son abdication le 30 avril.

HISTORIQUE 1 : le pape Benoît XVI

C'est donc son état de santé qui a conduit Benoît XVI à ce renoncement. Le pape a été victime d'une hémorragie cérébrale dans les années 80 et il souffre d'arythmie cardiaque et d'hypertension.

Ceux qui l'ont suivi dans ses derniers voyages ont noté ses fréquents "coups de fatigue". Selon une rumeur, Benoît XVI aurait été pris d'un malaise l'été dernier quand il était dans la résidence de Castel Gandolfo.

Après son abdication, Joseph Ratzinger se retirera dans un monastère de soeurs à Castel Gandolfo justement, où il "continuera à servir la sainte Église de Dieu et à prier". Le père Lombardi a précisé qu'il ne participerait pas au conclave qui désignera son successeur.

HISTORIQUE 2 : le Shah d'Iran
Le Point/AFP 14.01.2019

16 janvier 1979 (AFP) - L'Iran est maintenant face à son avenir. Les larmes aux yeux, le chah et la chahbanou ont quitté Téhéran mardi à 09H45 GMT pour un voyage qui, de l'avis des observateurs, pourrait être sans retour.

Quelques heures plus tôt, l'Assemblée nationale avait accordé sa confiance au gouvernement du Premier ministre Chapour Bakhtiar qui a désormais en mains --mais pour combien de temps ?-- la destinée du pays.

"Je suis très fatigué", a déclaré le souverain avant de monter dans le "Chahin", le Boeing 707 bleu ciel et blanc qu'il pilote lui-même et qui devait le déposer à 13H30 GMT à Assouan, en Haute-Egypte, où le couple impérial est l'hôte du président Anouar al-Sadate, avant de se rendre aux Etats-Unis, après une brève escale dans un pays européen.

C'est dans la discrétion que le chah d'Iran a, pour la seconde fois depuis son accession au trône, en 1941, pris le chemin de l'exil. Il avait connu un premier exil en 1953, à l'époque du (Premier ministre nationaliste Mohammad) Mossadegh.


Seuls l'avaient accompagné à l'aéroport de Téhéran, gardé par d'impressionnants contingents de soldats, des personnalités proches de la cour, quelques militaires, le Premier ministre entouré des présidents des deux chambres.

HISTORIQUE 3 : Charles-Quint

Mais l'empereur, fatigué par ses années de lutte, connaît des revers militaires et constate ses échecs. Il n'a pas réussi à maintenir l'unité: en 1555 avec la paix d'Augsbourg, il acte la division religieuse dans le Saint-Empire entre catholiques et protestants. Sur le plan européen, il a échoué à lancer une grande croisade contre les Turcs, pour repousser définitivement la menace.

Aussi, après quarante années de règne, il décide à l'automne 1555 de renoncer au pouvoir et d'abdiquer en faveur de son fils et de son frère. Il met ainsi fin à son rêve d'empire européen -sur le modèle de l'empire carolingien.

À sa progéniture, il transmet la souveraineté des Pays-Bas en 1555, puis le royaume ibérique: le 16 janvier 1556, il devient roi de l'Espagne et des possessions italiennes et règne sous le nom de Philippe II. Quelques mois plus tard, Charles Quint transmet à son frère Ferdinand -roi de Bohême et de Hongrie, qui le seconde pendant tout son règne dans les affaires allemandes- le titre impérial.

Charles Quint se retire ensuite dans un monastère en Estrémadure, à Yuste, où il meurt le 21 septembre 1558 à cinquante-huit ans.

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