vendredi 30 mars 2018

DANS LE LIT DE LA NATION


(Édition 31.03.18)

ACTUALITÉ

La bataille judiciaire entre Donald Trump et plusieurs anciennes maîtresses présumées est encore montée en puissance mardi avec une nouvelle plainte et la publication d'un test au détecteur de mensonges qui, selon des médias américains, vient appuyer des affirmations d'une actrice porno contre lui.

HISTOIRE-1
https://www.lci.fr/politique/16-fevrier-1899-la-fellation-fatale-du-president-felix-faure-1522503.html

"Il a voulu vivre César, il est mort Pompée", se serait moqué Clémenceau. Comme tous les 16 février, jour anniversaire de son décès en 1899, Félix Faure affronte depuis sa tombe du Père-Lachaise les bons mots sur sa mort "restée dans les annales". On l'a qualifie souvent d'"heureuse", et pour cause : le seul chef de l'Etat décédé au sein même de l'Elysée a rendu son dernier souffle après un rendez-vous galant.

...une congestion cérébrale (un AVC dirait-on aujourd'hui) consécutive à une "gâterie" prodiguée par sa jeune maîtresse, Marguerite Steinheil, lui aurait été fatale. Voyant son amant de 58 ans suffoquer, la malheureuse aurait appelé à l'aide avant de s'enfuir à toutes jambes en oubliant sur place son corset - certaines mauvaises langues assurent qu'il aurait d'abord fallu lui couper les cheveux pour la dégager des mains crispées de son partenaire -. L'anecdote raconte que l’abbé arrivé sur les lieux pour l'extrême-onction aurait ensuite demandé si le Président avait "encore sa connaissance". "Non, elle vient de s'enfuir par l'escalier de service", lui aurait alors répondu un garde.

HISTOIRE-2
http://www.planet.fr/magazine-de-quoi-sont-ils-morts-le-cheval-coquin-de-catherine-ii.643983.6553.html

Selon une rumeur, Catherine II de Russie serait morte le 17 novembre 1796 à Saint-Pétersbourg après avoir eu des relations sexuelles avec un cheval, la machine qu’elle utilisait pour mener cette idylle s’effondrant sous le poids de l’animal… Elle avait 67 ans.  

Si rien ne permet d’étayer cette légende, aussi tenace que celle voulant qu’elle ait passé en revue sa garde prétorienne en érection, le tempérament de feu de l’impératrice de toutes les Russies ne fait aucun doute. Selon les historiens, elle aurait eu une bonne vingtaine d’amants recensés, dont Gregori Orlov et le fameux Grigori Potemkine, un officier de sa garde, qu’elle couvrit de présents. Lorsqu’il s’éloigna de son lit, Potemkine resta son conseiller politique et lui fournit des amants. L’un d’eux, Zimski Kosakov, serait mort à 24 ans en sa compagnie après un abus d’aphrodisiaque.

HISTOIRE-3
http://plume-dhistoire.fr/le-parc-aux-cerfs-debauche-louis-xv/

...Louis XV n’a pas le même talent que son arrière-grand-père Louis XIV à imposer ses liaisons en orchestrant des mises en scènes qui les légitiment tout en leur conférant une forme de décence. Le secret, l’incognito que Louis XV veut conserver jusqu’à la fin, est propre à exciter les imaginations.

  La grande faute de Louis XV est de ne pas se rendre compte qu’il se prête à merveille à la médisance et à la calomnie. Le moindre de ses faits et gestes est colporté dans les salons, la moindre de ses liaisons est amplifiée, déformée, transformée.

  Tout est en place pour forger durablement la légende d’un Roi inapte aux affaires, uniquement occupé par son appétit sexuel incontrôlable, enlevant des jeunes filles pour son bon plaisir. Chroniques scandaleuses et libelles orduriers, savamment utilisés par les ennemis de Louis XV (parlementaires, courtisans haineux, ministres déchus…), attisent le ressentiment populaire. Ils s’en donnent à cœur joie. Sous leurs plumes, les jeunes filles deviennent de pauvres victimes arrachées à leurs familles, destinées à « la satisfaction des passions immondes du minotaure royal ».

  Le nom même de l’endroit où les jeunes filles sont logées, le Parc-au-Cerfs, se prête à l’exercice : on s’imagine aisément une horde de biches effarouchées fuyant devant le royal prédateur. On a fait du Parc aux Cerfs un lupanar pompéien et du Roi un pervers aux funestes pulsions, un dépravé névrosé, vautré dans la luxure, un pédophile à l’homosexualité refoulée, adepte de frénétiques orgies.

  Louis XV, s’il n’a pas tous les tords, porte sa part de responsabilités dans ces distorsions de la réalité, qui encore de nos jours ont la vie dure. Il ne pouvait ignorer, en effet, que sa Cour était le point de mire des chroniqueurs et que les faits les plus communs et les plus patents de son existence alimentaient quantité de fausses rumeurs plus ou moins graveleuses dont se gorgeaient un public avide de gauloiseries.


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