(Edition 03.03.18)
ACTUALITÉ
La démission du député
Gabriel Ste-Marie comme leader parlementaire dimanche — qui a critiqué un
manque de « confiance » avec sa chef et des « différences de vues sur le travail parlementaire » — a « déstabilisé » l’équipe, a indiqué l’élu Michel Boudrias. « Le ciment est ramolli », a-t-il illustré, en dénonçant comme ses collègues une « mécanique défaillante qu’on doit impérativement corriger ».
HISTOIRE-1
En Allemagne
Le complot du 20 juillet
1944 est une opération essentiellement planifiée par des conjurés militaires
souhaitant le renversement du régime nazi afin de pouvoir négocier la fin de la
Seconde Guerre mondiale avec les puissances alliées.
Le complot comprenait deux
étapes étroitement imbriquées. La première phase consistait en l’assassinat
d’Adolf Hitler ; la seconde en la prise du pouvoir et la mise en place d’un
nouveau régime, en détournant de son objectif le plan d’urgence établi par les
nazis, l’Opération Walkyrie, prévu pour permettre à l’armée de réprimer une
insurrection.
La première phase du
complot échoua. Si la bombe placée par le colonel Claus von Stauffenberg dans
une des salles du Wolfsschanze explosa, Adolf Hitler ne fut que légèrement
blessé. L’incertitude sur le sort de Hitler et l’impréparation des conjurés,
retardèrent en outre le lancement du coup d’État. Ce retard lié à l’annonce de
la survie de Hitler, permit à ses partisans de faire échouer le complot.
L’échec du complot, suivi
par une répression particulièrement féroce, accrut le rôle de Heinrich Himmler
et renforça la méfiance de Hitler à l’égard du corps des officiers, à
l’exception de ceux de la SS.
HISTOIRE-2
En France
Comme l'a écrit Voltaire,
« tous les historiens flétrissent le Connétable du nom de traître » . Charles
III, duc de Bourbon et comte de Montpensier, né en 1489, était, grâce à son
mariage avec Suzanne de Bourbon, petite-fille de Louis XI, à la tête d'une
immense principauté au coeur du royaume de France. Son cousin François Ier
avait couvert d'honneurs ce valeureux guerrier, héros de Marignan, promu connétable
de France. Mais, à la mort sans enfant de Suzanne en 1521, le roi de France,
poussé par sa mère, Louise de Savoie, voulut récupérer l'héritage bourbonien.
Le connétable, formé aux anciennes moeurs, jugea que le roi se comportait en
seigneur indigne. Manipulé par sa belle-mère, et poussé à bout, il céda aux
promesses mirifiques de Charles Quint et passa de son côté, contribuant au
désastre français de Pavie en 1525. On connaît le mot, apocryphe, que lui lança
Bayard frappé à mort : « J'ai pitié de vous voir servir contre votre prince et
votre patrie et votre serment. » Tandis que le connétable de Bourbon tombait en
mai 1527 sur les remparts de Rome, le parlement de Paris décida que tous ses
biens revenaient à la couronne de France, que sa mémoire était flétrie et qu'en
conséquence la porte de son hôtel parisien serait peinte en jaune, la couleur
des traîtres
HISTOIRE-3
A Rome
César ne semble pas se
soucier des complots visant à l'assassiner. En effet, il se sépare de sa garde
personnelle et il amnistie plusieurs opposants. Des conspirateurs réussissent à
convaincre un jeune sénateur nommé Brutus que la République est en danger face
à la soif de pouvoir de César. Brutus a les faveurs de César car il est le fils
de l'une de ses maîtresses.
Le complot contre César
est programmé pour le 15 mars de l'année 44 avant Jésus-Christ. Le jour J, le
plan des conjurés se déroule comme prévu. Marc Antoine et sa garde sont attirés
hors de l'hémicycle du Sénat et la mise à mort peut avoir lieu. Brutus donne le
vingt-quatrième et dernier coup de poignard à Jules César.
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