dimanche 28 août 2016

HISTO-BACK... TÉRIE : un sujet toxique

(Publié 06.08.2016.)


ACTUALITÉ


Sibérie : des rennes décimés par une épidémie d'anthrax, toute une région en quarantaine Un enfant mort. Des dizaines de personnes hospitalisées. Une population mise en quarantaine. Des troupeaux de rennes décimés... Que se passe-t-il dans le Grand Nord russe ?

Cette année, l’été est particulièrement chaud en Sibérie. Les températures moyennes avoisinent les 35 degrés - contre 17 habituellement à la même saison. Résultat, une couche de terre, le pergélisol, censé être gelé en permanence, est en train de dégeler. Les conséquences sont inquiétantes. Car en se réchauffant, la terre libère une bactérie destructrice.

HISTOIRE-1

Bactérie préhistorique

L'homme des neiges préhistorique retrouvé momifié sous un glacier à la frontière entre l'Italie et l'Autriche en 1991 aurait été porteur d'une bactérie causant des ulcères gastro-duodénaux, selon une récente étude.
Les chercheurs ont dû extraire la totalité de l'ADN provenant des résidus de l'abdomen d'Ötzi, avant d'y rechercher spécifiquement la présence de la bactérie. Ils ont ensuite pu reconstruire le génome vieux de 5300 ans du germe.

La souche de la bactérie découverte chez Ötzi serait ainsi « asiatique », tandis que la souche présente dans la même bactérie aujourd'hui en Occident se trouve plutôt à la croisée des lignées africaine et asiatique.

Les scientifiques n'ont pas pu confirmer si Ötzi avait souffert d'ulcères ou de problèmes gastro-intestinaux, mais ils ont assuré que les conditions préalables à une telle maladie étaient définitivement présentes.

HISTOIRE-2

La malédiction de Toutankhamon

En 1920 Lord Carnavon, un richissime homme d’affaire anglais, passionné par l’Egypte, débloque des fonds pour entreprendre des fouilles dans la vallée des Rois. Il trouve tombeau de Toutankhamon . Le Docteur Evelyne White, proche collaboratrice de Carter, tomba dans une forte dépression nerveuse après avoir également été une des premières à entrer dans la chambre mortuaire. Sa maladie la poussa malheureusement à mettre fin à ses jours trois mois plus tard. Archibald Douglas Reed, qui reçut l’ordre de radiographier la momie avant son transport au musée du Caire, succomba quelques jours après, suite à un malaise. Enfin les professeurs Douglas Derry et Garriès Davis décédèrent également de mort mystérieuse après avoir examiné la momie ou des objets sortis du tombeau. Au total, ce sont 17 personnes qui passèrent de vie à trépas après avoir été en contact de quelque manière que ce soit avec le tombeau de Toutankhamon… !

Une des réponses à ces maladies nous est parvenue en 1985 lors de la restauration de la momie de Ramsès II. Son analyse a permis de mettre à jour de petits champignons toxiques pour l’homme. Et d’après les notes de Carter, on sait qu’une des salles de Toutankhamon en était couverte. Après de nombreuses recherches, les scientifiques ont découvert que ces champignons seraient à l’origine de la pneumonie à précipitines.

HISTOIRE-3

Syphilis maladie réservée aux romans du XIXe siècle et de retour.

« J'ai la vérole ! Enfin, la vraie, pas la misérable chaude-pisse, pas l'ecclésiastique cristalline, pas les bourgeoises crêtes de coq, les légumineux choux-fleurs, non, non, la grande vérole, celle dont est mort François Ier. » Voilà comment Guy de Maupassant décrit la syphilis qui lui sera fatale. Présente dans les grands romans du XIXe siècle sans jamais être citée, cette maladie « de la honte », également appelée « vérole » ou « mal de Naples », est de retour, comme nous l'apprend Le Parisien. « Pendant la seule année 1860, raconte le quotidien, la syphilis avait tué 120 000 personnes en France. Pendant longtemps, cette grande meurtrière a emporté avec elle des grands de ce monde. » François Ier l'a contractée, mais aussi Baudelaire, Flaubert, Rimbaud, Feydeau, des peintres comme Gauguin ou Toulouse-Lautrec, ou encore Mozart, Beethoven, Paganini, Schubert, Schumann, Lénine, Mussolini, Staline, ou encore l'écrivain de Karen Blixen.

La syphilis est due à une bactérie, le tréponème pâle, qui se transmet lors de rapports sexuels non protégés. On pensait que les antibiotiques avaient eu raison de cette infection. Las, les premiers cas réapparaissent en 1999. Depuis, « l'augmentation est constante et progressive », confie au Parisien Florence Lot, responsable de l'unité VIH, hépatites B et C à l'Institut de veille sanitaire (InVS). On compte aujourd'hui environ 400 à 500 nouveaux cas par an.

HISTOIRE-4

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