dimanche 28 août 2016

LES GRANDS PATRONS : jamais assez


(Publié 11.06.2016)


ACTUALITÉ


Plafonner le salaire des patrons? Une hérésie selon le pdg de M6, Nicolas de Tavernost. Lui, a d'ailleurs estimé, ce mercredi 1er juin sur France Inter que son salaire de 1,4 million d'euros n'était "pas énorme", et fait valoir qu'il n'était pas "le mieux payé du groupe" et que "quelques footballeurs sont bien mieux payés" que lui. "Mon salaire d'1,4 million, c'est pas énorme", a-t-il lancé. "Je crois à la liberté des actionnaires, ce sont eux qui fixent la rémunération des patrons, c'est à eux de décider" mais "il faut être transparent", a-t-il déclaré à propos de la proposition de responsable politiques de limiter la rémunération des patrons à 100 fois le smic.


HISTOIRE-1

Au 6e siècle avant Jésus-Christ, le roi Crésus régnait sur la Lydie (l’actuelle Turquie). Selon la légende, il possédait une immense fortune grâce à la rivière Pactole, qui s’écoulait dans son royaume. On trouvait dans celle-ci de la poussière d’or à l’infini.
Fier de ses richesses, Crésus voulut un jour montrer au philosophe Solon qu’il était le plus heureux des hommes. Mais le sage lui répondit que ce n’est qu’à la fin de sa vie qu’un homme peut dire s’il a vraiment été heureux.
Malgré sa fortune, Crésus connut en effet de nombreux malheurs. Son fils fut tué au cours d’une partie de chasse, et le roi resta inconsolable jusqu’à sa mort.

HISTOIRE-2

Pape Leon XIII. Envyclique "Rerum Novarum" 1891

Le dernier siècle a détruit, sans rien leur substituer, les corporations anciennes qui étaient pour eux une protection. Les sentiments religieux du passé ont disparu des lois et des institutions publiques et ainsi, peu à peu, les travailleurs isolés et sans défense se sont vu, avec le temps, livrer à la merci de maîtres inhumains et à la cupidité d'une concurrence effrénée. Une usure dévorante est venue accroître encore le mal. Condamnée à plusieurs reprises par le jugement de l'Eglise, elle n'a cessé d'être pratiquée sous une autre forme par des hommes avides de gain et d'une insatiable cupidité. À tout cela, il faut ajouter la concentration entre les mains de quelques-uns de l'industrie et du commerce devenus le partage d'un petit nombre d'hommes opulents et de ploutocrates qui imposent ainsi un joug presque servile à l'infinie multitude des prolétaires.

HISTOIRE-3

Le terme d’aristocratie renvoie immédiatement à une conception inégalitaire et élitiste d’une société, supposant par son étymologie même l’existence d’une catégorie des meilleurs. La noblesse de cour française des XVIIe et XVIIIe siècles n’échappe pas à cette définition ; elle correspond même au sommet de la pyramide sociale, tant elle cumule les critères de distinctions. Si l’on ne retient que le critère économique, la noblesse de cour concentre les plus grandes fortunes de France, cumulant les propriétés foncières, les charges et les pensions, une grande part de l’investissement spéculatif au XVIIIe siècle.

Les rois de France vivent entourés de nombreux membres de la noblesse, les courtisans. Pour s’attirer les faveurs du monarque, il leur faut fréquenter régulièrement les résidences royales et respecter l’étiquette. Si ces derniers doivent faire preuve d’une disponibilité totale, ils sont récompensés par des pensions et gratifications financières royale.


HISTOIRE-4

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