mercredi 21 octobre 2015

LES ANIMAUX QUI NUISENT AUX HUMAINS


(publié 21.10.15)

ACTUALITE


L'Australie prévoit, de tuer deux des 20 millions de chats errants dans le pays d'ici 2020. Ces prédateurs menaceraient une douzaine d'espèces en voie de disparition.

L'issue peut sembler extrême, mais serait indispensable à la préservation d'une douzaine d'espèces dans le pays. L'Australie a en effet décidé de tuer deux millions de chats sauvages ces cinq prochaines années, en raison de leur comportement de prédateurs, a révélé jeudi The Guardian. Dans un grand plan, le pays a donc déclaré "la guerre aux félins". Ces mesures s'appuient sur des études scientifiques qui estiment que les chats seraient impliqués dans la disparition de 28 espèces de mammifères ces 200 dernières années.

HISTOIRE-1


En 1859, un colon britannique féru de chasse décide de lâcher 12 couples de lapins à proximité de Geelong, dans le Victoria. En l’espace de 10 ans, les rongeurs prolifèrent à vitesse grand V, si bien qu’abattre ou capturer deux millions d’entre eux chaque année ne suffit guère à freiner l’expansion démographique.

Et si elle réjouit quelques temps les chasseurs, les agriculteurs déchantent rapidement constatant les ravages causés sur leurs récoltes et leurs pâturages. De plus, en s’attaquant à la végétation, les lapins prennent la nourriture de nombreux petits marsupiaux, et surtout, favorisent le développement d’autres espèces végétales, elles-mêmes introduites, ainsi que le phénomène de désertification (là encore).

Le lapin est l’exemple le plus complet de ce drame environnemental en Australie. Aujourd’hui, on estime qu’ils sont 300 millions à gambader sur le territoire, causant chaque année plus de 200 millions AUD$ de pertes pour les secteurs agricole et horticole.

HISTOIRE-2

Les loups et les ours s'attaquent plus facilement aux « avatars » de l’homme qu’à l'homme : 2chiens, moutons, brebis, vaches. Ces actions sont d’autant plus nombreuses que les temps de guerre les facilitent par le désarmement des personnes et le taux élevés de mortalité des chevaux, comme en Vendée en 1793 ou dans le nord est entre 1814 et 1815. Ces attaques entraînent une réaction humaine de défense. La peur et l'incompréhension liées à la haine de celui qui attaque les biens personnifient ces animaux dans le panthéon des horreurs. Cette peur bien française, est alors inconnue en Italie, où le loup est personnifié dans la mère de la Nation. La chasse de ces animaux, alors aristocratiques, devient à partir du 4 août 1789, une chasse individuelle qui oppose un homme à la bête. Mais, sous le Directoire, devant la recrudescence des loups, une loi est prise, le 10 messidor an V, qui consacre leur destruction et encourage la chasse individuelle et spontanée.

HISTOIRE-3


Pour s’assurer de l’abondance du gibier et le maintenir dans des lieux difficilement accessibles à la population, les souverains constituent dès le VIIe siècle des forets et des garennes qui sont surveillées par des custodes. Par son ordonnance de 630, Dagobert se réserve la chasse des forêts du domaine royal de Malemaison.

Jusqu’au XIIIe siècle, la gestion des forêts royales relève des baillis et des forestiers dont Philippe Auguste est l’initiateur. Les ordonnances royales organisent progressivement cette administration. Le bailli royal y détient la haute justice. Les officiers des Eaux et Forets s’occupent des dégâts occasionnés par le gibier, de la culture des lieux et des délits de chasse.
[...] Parmi les animaux que l’on chasse au moyen âge, la loutre faisait débat et notamment durant les périodes de carême. En effet, cette période imposait aux communautés religieuses de disposer d’importantes réserves de poissons, cependant ces derniers étaient tout autant convoités par les loutres. Dès lors, elle était chassée sans scrupules à l’aide de chiens spécialement dressés. Le comte d’Artois avait un loutrier à son service qui recevait huit deniers parisis par jours pour lui et ses six chiens afin de lutter contre ce nuisible dont on faisait aussi commerce de sa peau. [...]



La coccinelle asiatique, une alliée devenue envahissante.
1916, aux Etats-Unis, des spécialistes de la "lutte biologique" ramènent d'Asie une souche d'H. axyridis, l'animal semble l'auxiliaire idéal. Ce grand amateur de pucerons, capable d'en manger jusqu'à cent par jour, se reproduisant au rythme de plusieurs générations par an, n'est-il pas à la fois facile à élever et économiquement compétitif ? Cependant, malgré des vagues d'introduction successives au cours du XXe siècle, on ne réussit pas à l'acclimater, l'insecte ne "passant pas l'hiver".

C'est alors que Dame Nature va 
jouer un très mauvais tour aux chercheurs. En 1988 en Louisiane et en 1991 dans l'Oregon, on observe des cas d'acclimatation d'H. axyridis : l'insecte a acquis la capacité de survivre à l'hiver américain et se met à pulluler pour couvrir, en quelques années, l'ensemble du pays. En 2001, le même phénomène se reproduit en Afrique du Sud, en Amérique du Sud et en Belgique ! Depuis, H. axyridis a étendu son emprise sur l'ensemble de l'Europe.



HISTOIRE-5

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