(Publié 17.10.15)
ACTUALITE
Aux États-Unis
Un vent de révolte agite la classe moyenne, qui favorise
lors des primaires les candidats anti-establishment, Donald Trump à droite et
Bernie Sanders à gauche. Jusqu'où iront-ils et quelles sont les raisons
profondes de cet engouement ?
HISTOIRE-1
La révolution
française
L’achat des biens nationaux fut la grande affaire de la
Révolution, la préoccupation constante et essentielle d’une fraction importante
de la bourgeoisie. Si les Girondins furent facilement vaincus et évincés, si la
révolte fédéraliste fit long feu et fut réprimée sans trop de difficultés, ce
fut pour une bonne part parce que la Gironde eut contre elle les acquéreurs de
biens nationaux ; c’est aussi, nous l’avons vu, parce que beaucoup de
bourgeois, qui avaient été Girondins, devinrent Montagnards dès l’instant où
ils participèrent à des achats de biens nationaux. La vente des biens nationaux
confisqués au clergé et aux émigrés fut la clé de voûte de tout le système
révolutionnaire. Elle permit de financer la Révolution et elle lia la
bourgeoisie à la Révolution. Barère s’écria à la Convention : « Vous existerez,
la République ne sera basée que sur les biens nationaux. »
HISTOIRE-2
La
bourgeoisie sous le regard communiste
Dans l'article "La classe moyenne et la question
sociale », le secrétaire général du parti chez munisse français Jean Jaurès
poursuit sa démonstration et conclut : pas de salut pour la classe moyenne hors
l’abolition des privilèges et des abus capitalistes. ON EST EN FRANCE EN 1889 !
(Extrait)
"Devant la bourgeoisie laborieuse qui voudrait monter,
la puissance brute du capital se dresse ; toutes les hauteurs sont occupées ou
du moins presque toutes, car le capital anonyme, qui s’est emparé d’abord des
plus hautes cimes, s’installe peu à peu sur toutes les cimes secondaires qui
restaient encore abordables au seul élan de l’intelligence et de la volonté. De
même qu’autrefois dans la marine et dans l’armée les hauts grades étaient
interdits à la bourgeoisie comme au peuple, de même aujourd’hui les hauts
grades du commerce et de l’industrie, accaparés par une féodalité nouvelle,
sont interdits à la bourgeoisie laborieuse comme au peuple."
HISTOIRE-3
La
révolution russe
Le tsar Nicolas II, autocrate soutenu par la noblesse et le
clergé orthodoxe, a fait entrer la Russie dans la guerre en 1914, mais est
incapable de la mener à la victoire et il est discrédité (scandale
Raspoutine...). Les populations de l'immense Empire russe, affamées,
misérables, se révoltent. Elles exigent des réformes et la fin de la guerre.
Les bourgeois soutiennent la révolution de février 1917 qui place, après
l'abdication du tsar, le prince Lvov et des bourgeois à la tête du gouvernement
provisoire. Parallèlement, les ouvriers créent des soviets (conseils) pour
défendre leurs intérêts.
A Petrograd, le gouvernement provisoire et la Douma
(Assemblée), formés de bourgeois, s'opposent au Soviet formé d'ouvriers et de
soldats. Ceux-ci veulent la paix, des réformes sociales et les paysans
réclament le partage des terres de la noblesse.
Dans la nuit du 24 au 25 octobre 1917 (du calendrier
russe), les bolcheviks, dirigés par Lénine et avec l'aide de Trotski (président
du Soviet), chassent le gouvernement provisoire et s'emparent du pouvoir. Le
nouveau gouvernement (le Conseil des commissaires du peuple) pourchasse tous
les opposants, signe la paix avec l'Allemagne (en 1918 à Brest-Litovsk),
partage les terres et accorde aux nationalités (Ukrainiens, Baltes,
Géorgiens...) le droit à l'autodétermination.
HISTOIRE-4
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