vendredi 25 janvier 2019

MALHEURS DE DOCTEURS

ACTUALITÉ



(Québec) Québec renonce à publier le nom des médecins qui ont facturé des frais en trop, intentionnellement ou non, après avoir reçu des mises en demeure des fédérations de médecins, a appris La Presse. Les tribunaux devront trancher le litige.

HISTOIRE-1

En reprenant à son compte le très vieux thème de la satire anti-médicale, Molière s’inscrit dans le prolongement d’une longue tradition à la fois populaire, celle de la farce et de la commedia dell’Arte, mais aussi savante, car de grands écrivains — Érasme, Rabelais, Montaigne, La Mothe le Vayer — ont, avant lui et sur un autre ton, dénoncé l’imposture de cet art. Notre dramaturge, fidèle en cela à une idée chère à Gassendi, considère qu’il vaut mieux laisser faire la nature en toute chose, et se montre extrêmement méfiant à l’égard de la médecine. Il la sait livresque, tâtonnante et hostile aux méthodes nouvelles, à une époque où l’on découvre de nouveaux remèdes comme l’antimoine, et surtout la circulation du sang (Harvey, 1615) — contre laquelle Thomas Diafoirus soutient une thèse, dans Le Malade imaginaire. Molière persiste tout au long de sa carrière à ne voir que grimace dans la pratique médicale, mais le ton de ses attaques change au fil des années, alors qu’il est lui-même frappé par la maladie 

HISTOIRE-2

- Paracelse Auréole Philippe Théophraste Bombast ab Hohenheim (v. 1493 -1541)

Né près de Zurich, Paracelse devint un des plus célèbres alchimistes de la Renaissance. Il apprit la médecine et décide, à 22 ans d'approfondir sa pratique en voyageant. Poussant jusqu'en Suède et en Europe orientale, il aurait été, mais sans aucune preuve, le médecin personnel du grand Khan des Tartares. Professeur de médecine à Bâle, il dut s'enfuir vingt mois plus tard, son enseignement étant beaucoup trop révolutionnaire. Paracelse fut un fervent défenseur de la triplicité "mercure-soufre-sel" que contient toute matière. Premier à utiliser certaines drogues de façon homéopathique, il retrouva (oubliées après les Romains) l'utilité des cures thermales. La profondeur des connaissances de ce médecin alchimiste, fait penser qu'il est parvenu à l'Adeptat. En 48 ans (il fut assassiné par son domestique) malgré son dur métier de médecin, bien que de constitution physique assez chétive, Paracelse laissa une importante œuvre écrite.

HISTOIRE-3

Asclépios (Esculape), fils du plus superbe des dieux, Apollon, dieu lui-même, incarnait l'art de guérir. Il est toujours représenté tenant à la main un caducée, baguette entourée de deux serpents, symbole du partage des deux mondes terrestre et souterrain, vie et mort. Grâce à l'enseignement du centaure Chiron, il apprit tous les pouvoirs de la médecine. Il encourut ainsi la colère d'Hadès, dieu des Enfers qui redoutait de voir se dépeupler son royaume et le fit foudroyer par Jupiter. De très nombreuses plantes médicinales lui sont consacrées.

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