vendredi 4 janvier 2019

LA VIE PÉRILLEUSE DES ENSEIGNANTS


(Edition 05.02.19)

ACTUALITÉ

Un rapport officiel publié mercredi sur la fusillade de l’école de Parkland, qui a fait 17 morts il y a près d’un an, préconise d’armer les enseignants en Floride et d’équiper les salles de classe de « zones de refuge » pour éviter les tueries en milieu scolaire.

Selon les membres d’une commission, issus des secteurs de la police, de la justice et de l’éducation, la Floride « devrait autoriser les professeurs qui le souhaitent (...) et qui sont dûment choisis, contrôlés et entraînés à porter des armes à feu dissimulées sur les campus pour leur protection et celle des étudiants et du personnel ».

Cette mesure avait déjà été proposée, notamment par le président Donald Trump, après la fusillade du 14 février dernier, au cours de laquelle Nikolas Cruz avait tué 17 personnes avec un fusil d’assaut AR-15 dans l'école Marjory Stoneman Douglas, son ancien établissement.

HISTOIRE-1

Un professeur d’anglais de l’université privée de Courbevoie, dans les Hauts-de-Seine, a été tué de plusieurs coups de couteau, mercredi 5 décembre, devant l’établissement. La police judiciaire des Hauts-de-Seine a été saisie de l’enquête.
L’homme soupçonné d’avoir poignardé à treize reprises la victime, âgée de 66 ans, a été interpellé. Né en 1981 au Pakistan, le suspect est présenté comme un ancien élève de l’université Léonard-de-Vinci, également surnommée « fac Pasqua ». Selon Le Parisien, qui a révélé l’information, l’homme s’était vu refuser la validation de son année scolaire 2017, avant d’être exclu en août de cette même année.

HISTOIRE-2
2010 : Des plans d'intervention de crise ont été mis au point dans de nombreux établissements scolaires en Allemagne depuis une fusillade à Winnenden, dans le Bade-Wurtemberg, qui a fait 16 morts il y a 11 mois.

Un garçon de 17 ans, amateur de jeux vidéo violents, avait alors tué neuf élèves et trois enseignantes dans son ancien collège, puis trois autres personnes durant une course folle alors qu'il était poursuivi par la police, avant de se suicider.
En mai, une adolescente de 16 ans avait été arrêtée après avoir cherché à incendier son lycée avec des cocktails Molotov à Bonn. Surprise dans les toilettes alors qu'elle se préparait à passer à l'action, elle avait légèrement blessé au couteau une autre élève.
En septembre, un lycéen allemand de 18 ans, armé de couteaux, d'une hache et de cocktails Molotov, avait grièvement blessé deux élèves dans son établissement d'Ansbach, près de Nuremberg (sud), avant d'être lui-même neutralisé par balles par la police.
HISTOIRE-3
Sénèque, l’enseignant de Néron
Après le grand incendie de Rome en 64, un climat de terreur s’abat sur les coteries sénatoriales : des proches du pouvoir sont disgraciés à la chaîne, la dette causée par les travaux consécutifs à l’incendie est épongée par des confiscations de biens, Néron forme une sorte de triumvirat infernal avec Poppée et Tigellin, et chacun craint pour sa vie.  . Le sénateur Pison prend alors la tête d’une conjuration visant à en finir avec Néron. Mais l’un des conjurés est dénoncé par son affranchi, et sous la torture, le nom de Sénèque est prononcé. Tigellin, qui se révèle d’une efficacité redoutable, fait alors

interroger puis passer aux aveux les instigateurs du complot, que Néron condamne tous au suicide.

Sénèque, certainement innocent puisqu’ayant renoncé à sa carrière au moment du complot, n’aurait été cité par l’un des conjurés que parce que ce dernier espérait s’attirer la grâce de l’empereur avec une révélation d’une telle ampleur ; mais Néron, qui en était venu à haïr cet ancien précepteur qui avait tant méprisés ses loisirs et éclipsé son pouvoir, ne fit preuve d’aucune clémence. Le poète Lucain, neveu de Sénèque, et Pétrone, auteur du Satyricon, sont également acculés et forcés de se donner la mort.

Sénèque, qui affirma à de nombreuses reprises et dans de nombreux ouvrages qu’un sage ne ressent aucune crainte de mourir, connut selon Tacite une agonie interminable : alors qu’il avait les veines ouvertes, il aurait eu le temps de dicter tout un discours, puis aurait souhaité hâter sa mort avec du poison, qui se serait révélé inefficace, et ordonné qu’on le portât dans une étuve dont les vapeurs le suffoquèrent et le tuèrent enfin.
A VOUS DE JOUER

Aucun commentaire:

Publier un commentaire

Vous avez des histoires à ajouter ?