samedi 5 novembre 2016

GARDER L’OEIL SUR LES JOURNALISTES



 

Publié (04.11.2016)

ACTUALITÉ


(Québec et Montréal) L'espionnage des sources des journalistes porte atteinte à la valeur fondamentale de la liberté de la presse, a souligné le premier ministre Philippe Couillard au milieu d'une nouvelle journée de tourmente pour le chef de police Philippe Pichet.

Devant les révélations «graves» sur la filature électronique du journaliste de La Presse Patrick Lagacé, Québec a annoncé la mise en place de trois mesures pour resserrer les contrôles de ces mandats de surveillance.

«On fait face à un enjeu majeur pour une société démocratique. Je veux assurer la population et les médias que je les soutiens dans leur travail, dans la protection des sources journalistiques», a soutenu M. Couillard en point de presse, flanqué de ses ministres de la Justice et de la Sécurité publique, Stéphanie Vallée et Martin Coiteux.

HISTOIRE-1

17 février 1852
Louis-Napoléon censure la presse
Le président de la République Louis-Napoléon Bonaparte établit un ensemble de mesures préventives et de sanctions visant à museler la presse. Par décret, il est interdit aux journaux de rendre compte des débats parlementaires et des procès autrement qu'en reproduisant les procès-verbaux officiels. La censure des images est rétablie. Les journaux ne respectant pas ce décret pourront être suspendus après un avertissement et définitivement supprimés s'ils récidivent. Entre mars 1852 et juin 1853, 91 avertissements seront délivrés par le ministre de la Police, Maupas.

HISTOIRE-2

1826.Charles X contrôle les journaliste
La chute de Villèle : le projet de loi avait comme objectif, selon le comte de Villèle, de préserver les grands domaines d’un morcellement inéluctable (cela permettait au premier ministre de s’assurer du soutien de la noblesse, favorisée grâce à cette loi.).
Toutefois, les discussions furent très vives à l’assemblée, car la loi d’aînesse, si elle était acceptée, briserait un des acquis de la Révolution et de l’Empire. Les députés décidèrent donc de la rejeter en mars 1826.

Mais Villèle, considérant peu de temps après que l’échec de la loi d’aînesse était du à la trop grande influence politique des médias, décida de présenter à l’assemblée une nouvelle loi sur la Presse. En effet, le premier ministre souhaitait accroitre les taxes payées par les journaux, ainsi que renforcer la censure. En cas de procès, seraient responsables le journaliste ayant écrit le texte, l’éditeur, et le propriétaire du journal.

HISTOIRE-3

Mikhaïl Koltsov URSS
La police secrète s'était d'autre part inquiétée des visites de Koltsov à Maxime Gorki, placé sous la surveillance vigilante et permanente des tchékistes. Chacune de ces rencontres était minutieusement enregistrée. Et le voyage que fit Koltsov avec Malraux chez Gorki, en Crimée, lui sera officiellement reproché: on lui imputera de l'avoir organisé à des «fins d'espionnage», pour soutirer à Gorki le contenu de ses conversations avec Staline et le transmettre aux services de renseignements français par l'intermédiaire de Malraux ! La police s'intéressa aussi aux contacts de Koltsov avec Antoine de Saint-Exupéry, lié à ce dernier par leur passion commune pour l'aviation. Bref, un véritable échafaudage d'accusations...

Sur ordre de Staline, Koltsov fut fusillé.

HISTOIRE-4

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