vendredi 1 mai 2020

LA MORT AU BOUT de L'hélice



(Édition 02.05.2020)

ACTUALITÉ


Écrasement d’hélicoptère en Europe: six Canadiens, dont un Québécois, parmi les disparus.

Les chances de les retrouver vivants sont faibles. Les parents de l’officier Miron Morin sont dévastés et n’ont pas souhaité commenter cette lourde perte pour leur famille. André Alie, qui a été son professeur d’éducation physique à l’École secondaire La Découverte de Saint-Léonard-d'Aston, dans le Centre-du-Québec, a rendu hommage au jeune militaire décédé tragiquement en entrevue avec TVA Nouvelles. «C’est un petit gars qui était très sportif. Il voulait s’entraîner pour avoir les qualités physiques pour pouvoir réussir les tests d’admission [des Forces armées canadiennes]. C’est un petit gars qui était très sérieux dans son entraînement. On n’était pas surpris de la voir s’enrôler», a-t-il dit. Un seul corps a été repêché, celui d’Abbigail Cowbrough, une officière du génie des systèmes de marine, lors des recherches menées en Méditerranée par les autorités italiennes et grecques.

HISTORIQUE 1 : Philippa Schuyler

Philippa Schuyler (2 août 1931 - 9 mai 1967) est née d'un père noir américain George S. Schuyler et d'une mère blanche texane Josephine Cogdell. Philippa Duke Schuyler était une enfant surdouée et une pianiste qui s'est fait connaître avant ses dix ans grâce à ses divers talents. Son père journaliste et essayiste assez en vogue avait des opinions très conservatrices, sa mère, elle, l'a élevée de manière très excentrique : son enfance n'a pas été simple du tout.

Mais ses parents, précurseurs à leur époque étaient convaincus de deux choses, au sujet des mariages et unions mixtes, qu'ils :
pouvaient "revigorer" les deux races et générer une progéniture exceptionnelle ! étaient la seule solution pour résoudre bon nombres problèmes sociaux des états-unis ! Les méthodes d'éducation de sa mère étaient vraiment particulières : elle croyait dur comme fer que le génie se développait mieux dans le cadre d'un régime à base de nourriture crue, Philippa a donc été élevée à base de pois, de carottes et d'ignames crus, agrémentés d'huile de foie de morue et de citron en lieu de place de sucreries ...

Philippa Schuyler a été complètement "dégoutée" durant son adolescence quand elle s'est rendue compte des expériences menées sur elle par ses parents, de l'ambition démesurée qu'ils avaient eu et exprimée pour elle et de ce qu'ils lui avaient fait subir. Elle a grandi ensuite pleine de désillusions quand aux préjudices qu'elle avait subis.

Elle joua essentiellement en Europe quittant les états-unis dès que possible, à la trentaine elle arrêta le piano pour devenir journaliste comme son père et a été correspondante au Vietnam durant la guerre. Elle est morte en Asie, noyée à la suite d'un crash d'hélicoptère qui évacuait des orphelins vietnamiens (mission dans laquelle elle s'était engagée). Plusieurs scénarios de films biographiques la concernant ont été vendus, mais n'ont pas encore été joués. Ce sont deux stars métisses qui vont , a priori, réparer ce manque : Alicia Keys devrait jouer son rôle dans une prochain long métrage avec Halle Berry à la production.


HISTORIQUE 2 : Stevie Ray Vaughan

Dernier hommage à Stevie Ray Vaughan. Musiciens et fans ont rendu hommage hier au guitariste de blues (et de rock) Stevie Ray Vaughan, 35 ans, tué lundi dans un accident d' hélicoptère avec quatre autre personnes parmi lesquelles figuraient des musiciens du groupe d'Eric Clapton. Ce guitariste texan très apprécié aux USA devait jouer en septembre à Paris.

Son style de guitare, nourri aux racines de la musique populaire texane blanche, et du blues et rythm and blues noir lui avait valu le surnom -justifié- de «Jimi Hendrix» blanc. Il avait appris à jouer de la guitare dès l'âge de sept ans puis fit ses classes dans les clubs de Dallas et Austin à treize ans. Auteur notamment d'un standard du blues «Flood down in Texas», Stevie Ray Vaughan avait obtenu deux «Grammy Awards» l'équivalent de nos «Victoires de la musique».

HISTORIQUE 3 : Kobe Bryant

L’ex-star de la NBA, 41 ans, a pu être identifiée grâce à ses empreintes digitales, ainsi que trois autres personnes qui se trouvaient à bord de l’appareil, dont les débris se sont éparpillés sur près de 200 mètres à la suite d’un choc « à grande vitesse », selon les enquêteurs de l’agence américaine chargée de la sécurité dans les transports (NTSB).
 Ces derniers avaient évoqué « une scène d’accident vraiment terrible ». Ils ont annoncé mardi après-midi « en avoir fini sur le site », dont la responsabilité a été transférée à la police maintenant que les débris ont été rassemblés et évacués à des fins d’analyse. Les experts ont notamment utilisé des drones pour ratisser le terrain, mais aussi tenter de « reproduire la trajectoire de l’hélicoptère », a expliqué lors d’une conférence de presse Jennifer Homendy, membre de la NTSB. Les enquêteurs organisaient à présent différents interrogatoires, avec les contrôleurs aériens notamment, pour tenter de déterminer les circonstances du crash. Mais les investigations vont encore durer des semaines, a prévenu Mme Homendy, qui a évoqué un « rapport final » d’ici 12 à 18 mois. La mort de la légende du basket, qui a joué durant 20 ans pour l’équipe des Lakers, a plongé Los Angeles et le monde sportif dans l’affliction. 

Des centaines de fans ont continué mardi à venir se recueillir devant le Staples Center de Los Angeles, tandis que son successeur chez les Lakers, le « roi » LeBron James, a fini par exprimer sa peine lundi soir. « Je ne suis pas prêt, mais je me lance. Mec, je suis assis là, essayant d’écrire quelque chose, mais chaque fois que j’essaye je recommence à pleurer juste en pensant à toi, à ta fille Gigi et à l’amitié, au lien, à la fraternité qui nous unissaient ! », a-t-il écrit sur son compte Instagram, en mémoire au quintuple champion NBA, l’un des sept joueurs de l’histoire à avoir inscrit plus de 30 000 points durant sa carrière. Le stade San Siro de Milan a lui aussi rendu hommage mardi soir à la star planétaire avant un match de Coupe d’Italie. Kobe Bryant avait passé une partie de son enfance en Italie, où son père, un basketteur professionnel, Joe Bryant, avait terminé sa carrière. Le tennisman Novak Djokovic, en pleurs, a salué durant l’Open d’Australie la mémoire de son « mentor et ami » Kobe Bryant, « l’un des meilleurs athlètes de tous les temps ». Décision extrêmement rare, la NBA a annoncé le report du derby initialement prévu ce mardi au Staples Center, qui devait opposer les Lakers aux Clippers, l’autre franchise de Los Angeles.

HISTORIQUE 4 :  Alia de Jordanie

Alia Toukan est née le 25 décembre 1948 au Caire où son père Baha Uddin Toukan était en poste diplomatique. La famille palestinienne Toukan considérée comme l’une des plus importantes de Jordanie, est originaire de la ville de Naplouse. L’enfance d’Alia se déroule donc essentiellement à l’étranger au gré des affectations diplomatiques de son père. Elle suivra notamment une partie de sa scolarité à la Church School de Londres.

Dans les années 60, l’ambassadeur Toukan devient sous-secrétaire aux Affaires étrangères au sein du gouvernement jordanien. Alia est alors inscrite à la Ahliyyeh School d’Amman jusqu’à la nouvelle désignation de son père en Italie en 1965. Alia suit les cours à l’American Overseas School puis au Rome Center of the Loyola University of Chicago où elle étudiera les sciences politiques et la psychologie. Après un nouveau déménagement à New York où elle étudiera les relations publiques à l’Hunter Collège, Alia Toukan rentre en Jordanie où elle est engagée par la compagnie aérienne Royal Jordanian Airlines, s’occupant plus particulièrement de la promotion touristique du pays. Elle est ainsi désignée pour organiser le premier festival international de ski nautique à Aqqaba.  C’est dans le cadre de son travail qu’elle reverra le Roi Hussein de Jordanie (ils s’étaient croisés bien des années auparavant à Alexandrie en Egypte).

Alia est une très belle jeune femme, polyglotte, cultivée, et très sportive qui séduit immédiatement le souverain hachémite, alors divorcé à deux reprises et père de 5 enfants. Le 24 décembre 1972, Alia épouse le Roi Hussein de Jordanie et devient la Reine Alia de Jordanie. Le couple aura deux enfants Haya (qui lui ressemble énormément) née 1974 et Ali né en 1975. Une fillette palestinienne orpheline (un avion soviétique s’était écrasé sur sa demeure) alors âgée de 5 ans, Abir Muhansen sera adoptée par le couple royal. La reine Alia s’investit énormément sur le terrain, multipliant les visites dans les hôpitaux, les écoles, veillant à la modernisation des infrastructures médicales, à la création d’orphelinats, s’impliquant aussi dans le projet SOS Villages d’Enfants et épaulant le roi Hussein dans ses tâches officielles en Jordanie et à l’étranger.

S’est en se rendant à l’une de ses activités officielles que la reine Alia perdra la vie le 9 février 1977 dans un accident d’hélicoptère à Amman. En sa mémoire, l’aéroport de la capitale jordanienne sera rebaptisé Queen Alia International Airoport. Son décès causera une onde de choc très importante en Jordanie. Dans ses mémoires, la Reine Noor expliquera d’ailleurs ses réticences à accepter la demande en mariage du Roi Hussein de peur de la réaction de la population à son égard, au vu de la très grande popularité de la défunte.

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