(Édition 19.05.18)
ACTUALITÉ
Agence France-Presse| Publié
le 18 mai 2018 à 05:06
Le prince Charles conduira à
l'autel samedi l'ex-actrice américaine Meghan Markle, en l'absence de son père
malade, pour épouser son fils, le prince Harry, a annoncé le palais de
Kensington vendredi, jour des ultimes préparatifs du mariage royal.
Thomas Markle étant en
convalescence après une opération du coeur, c'est Charles qui accompagnera sa
belle-fille, «ravi de pouvoir accueillir Mlle Markle de cette façon dans la
famille royale», a indiqué le palais, résidence officielle du couple.
HISTOIRE-1
Napoléon et Marie-Louise
Le 23 février 1810, une
semaine après la ratification de la convention portant contrat de mariage entre
Napoléon et Marie-Louise, Napoléon envoie une lettre à sa future épouse : « Les
brillantes qualités qui distinguent votre personne nous ont inspiré le désir de
la servir et honorer […]. Pouvons-nous nous flatter qu'elle ne sera pas
déterminée uniquement par le devoir de l'obéissance à ses parents ? Pour peu
que les sentiments de Votre Altesse Impériale aient été de la partialité pour
nous, nous voulons les cultiver avec tant de soins, et prendre la tâche si
constamment de lui complaire en tout, que nous nous flattons de réussir à lui
être agréable un jour […] » [Correspondance de Napoléon Ier, réimpression de
l'édition du Second Empire, N° 16 288]. Cette lettre convenue pour préparer
l'archiduchesse à son union avec Napoléon montre à quel point l'Empereur désire
que la jeune femme se trouve dans les meilleures dispositions pour lui donner
rapidement un héritier, ce qui est le but de cette nouvelle union qui doit de
même lui assurer une plus grande légitimité aux yeux des grandes cours
d'Europe.
Il est vrai que
l'Archiduchesse autrichienne, et Napoléon ne peut l'ignorer, a été élevée dans
l'exécration de celui, qu'elle appelle « l'ogre corse », « l'Antéchrist » ou «
le Hun », elle grandit, comme elle s'en confia à Méneval, « sinon dans la
haine, au moins dans les sentiments peu favorables à l'homme qui avait mis
plusieurs fois la maison de Habsbourg à deux doigts de sa perte, qui avait
obligé sa famille à fuir de sa capitale et à errer de ville en ville au milieu
de la confusion et de la consternation. » [Méneval, Napoléon et Marie-Louise,
Souvenirs historiques, Amyot, paris, 1844. P. 329-330]
Tout d'abord l'idée de ce
mariage lui fait horreur et elle ne peut le croire : « Napoléon, a trop peur
d'un refus et trop envie de nous faire encore mal pour faire une pareille
demande, et papa est trop bon pour me contraindre sur un point d'une pareille
importance. ». Dans l'attente de la décision, elle écrit le 22 janvier 1810 à
l'une de ses amies, Melle Poulet : « Depuis le divorce de Napoléon, j'ouvre la
Gazette de Francfort dans l'idée d'y trouver la nomination de la nouvelle
épouse, et j'avoue que ce retard ma causes des inquiétudes involontaires […] je
remets mon sort entre les mains de la divine Providence […] Si le malheur
voulait, je suis prête à sacrifier mon bonheur particulier au bien de l'Etat,
persuadée que l'on ne trouve la vraie félicité que dans l'accomplissement de
ses devoirs, même au préjudice de ses inclinaisons. », puis à son père : «
J'attends votre décision avec un respect filial. ». François Ier n'osa pas lui
annoncer son prochain mariage et délégua la mission à son ministre. Elle se
résigna et accepta son destin sans amertume.
[Correspondance de Marie-Louise
(1799-1847), Charles Gérold, Vienne, 1887]
HISTOIRE-2
Héron et Sporus
Sporus était un jeune garçon
que l'empereur Néron aurait favorisé, castré puis épousé, à cause de sa
ressemblance avec l'impératrice Poppée, sa défunte épouse.
Néron le fit vêtir d’une
robe et d’un voile de mariée, et organisa une sorte de cérémonie de mariage
avant de parader à son côté dans toute la ville. Leur litière passa par tous
les principaux lieux publics de Rome, tels que les marchés et les forums, et
tout le monde put voir l’empereur embrasser et caresser ostensiblement sa «
femme », qu'il faisait appeler Sabina.
Sporus était présent lors de
la mort de son mari et fut recueilli par Marcus Servius Otho, un des camarades
de débauche de Néron, qui le prit également pour époux.
HISTOIRE-3
Isaac Rebecca / Genèse 24-26
Laban et Bethuel
répondirent: «C'est de l'Eternel que cela vient. Nous ne pouvons te parler ni
en mal ni en bien. 51 Voici Rebecca devant toi: emmène-la en repartant. Qu'elle
soit la femme du fils de ton seigneur, comme l'Eternel l'a dit.» 52 Lorsque le
serviteur d'Abraham eut entendu leurs paroles, il se prosterna jusqu’à terre
devant l'Eternel. 53 Le serviteur sortit des objets d'argent, des objets d'or
et des vêtements qu'il donna à Rebecca. Il fit aussi de généreux cadeaux à son
frère et à sa mère. 54 Puis ils mangèrent et burent, lui et ses compagnons, et
ils passèrent la nuit là. Le matin, quand ils furent levés, le serviteur dit:
«Laissez-moi repartir chez mon seigneur.» 55 Le frère et la mère de Rebecca
dirent: «Que la jeune fille reste avec nous quelque temps encore, une dizaine
de jours! Ensuite, tu pourras partir.» 56 Il leur répondit: «Ne me retardez
pas, puisque l'Eternel a fait réussir mon voyage. Laissez-moi repartir et que
j'aille chez mon seigneur.» 57 Alors ils répondirent: «Appelons la jeune fille
et demandons-lui son avis.» 58 Ils appelèrent donc Rebecca et lui dirent:
«Veux-tu partir avec cet homme?» Elle répondit: «Oui.» 59 Alors ils laissèrent
leur sœur Rebecca et sa nourrice partir avec le serviteur d'Abraham et ses
hommes. 60 Ils bénirent Rebecca et lui dirent: «Toi qui es notre sœur, deviens l’ancêtre
de millions de personnes et que ta descendance possède les villes de ses
ennemis!» 61 Rebecca se leva avec ses servantes. Elles montèrent sur les
chameaux et suivirent l'homme. C’est ainsi que le serviteur emmena Rebecca et
repartit.
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