vendredi 15 septembre 2017

LA RÉFORME QUI GÊNE


(Publié 16.09.2017)

ACTUALITÉ


Emmanuel Macron persiste. S'exprimant devant la communauté française à l'école française d'Athènes, vendredi 8 septembre, le chef de l'État est revenu sur les propos qu'il avait tenus fin août à Bucarest, où il avait dit que "la France n'est pas réformable" et que "les Français détestent les réformes". "Je l'ai souvent dit et je le disais il y a quelques semaines en Roumanie. D'aucuns faisaient semblant de découvrir cette forme de provocation que j'assume. La France n'est pas un pays qui se réforme", a-t-il déclaré au second jour de sa visite d'État en Grèce.

"Il ne se réforme pas (...) parce qu'on se cabre, on résiste, on contourne. Nous sommes ainsi faits."

Déterminé malgré tout à réformer le pays, et à mener à bien "une transformation profonde" de la France, Emmanuel Macron est allé encore plus loin en mettant en garde :77

"Je serai d'une détermination absolue et je ne céderai rien, ni aux fainéants, ni aux cyniques, ni aux extrêmes."


HISTOIRE-1

Réforme : Athènes
C’est au cours de cette période oligarchique, ponctuée de quelques épisodes de tyrannies et de crises sociales, que se mettent en place les fondements de la démocratie athénienne. Des réformateurs instaurent progressivement des mesures politiques et législatives qui favoriseront la participation des citoyens à la vie publique. D’abord, à la fin du 7e siècle av. J.-C., Dracon rédige un code de lois qui constitue une première tentative d’instituer un droit écrit commun pour tous les citoyens.

Au début du 6e siècle av. J.-C., c’est au tour de Solon de mettre en œuvre des réformes judiciaires et politiques, notamment l’abolition de l’esclavage pour dettes et l’affranchissement de citoyens pauvres en état de dépendance envers les riches aristocrates.

Enfin, un troisième réformateur, Clisthène, joue un rôle primordial à la fin du 6e siècle av. J.-C. pour remanier les institutions politiques d’Athènes et permettre la naissance de la démocratie. Clisthène répartit les citoyens en 10 tribus territoriales. De la sorte, tous les citoyens d’une portion de territoire, peu importe leur fortune ou leur naissance, font partie d’une même tribu. Cette réforme affaiblit la puissance de l’ancienne aristocratie et permet véritablement l’isonomie, c’est-à-dire l’égalité de tous les citoyens devant la loi, qu’ils soient riches ou pauvres.

HISTOIRE-2

Réforme: Japon
En fait, dès la fin du XVIIIe siècle, la politique d’isolement du Japon intrigue plusieurs pays. Des bateaux européens, anglais et américains se montrent de plus en plus fréquemment (1797, 1817, 1818 et 1824) dans les eaux japonaises. La pression occidentale pour obtenir l’ouverture des ports japonais s’accroît. Ces intrusions près des ports effraient les dirigeants japonais. En 1825, ils ordonnent la destruction de tous les bateaux étrangers qui accostent et la mise à mort de leur équipage15. Cette irruption d’une flotte américaine puissante, en 1853, fait alors réfléchir de nombreux Japonais.
À la suite de cet événement, il y a de violents conflits entre les conservateurs et les réformistes. D’une part, on retrouve le shogun représentant l’immobilisme et l’instabilité et, d’autre part, un espoir de renouveau puisé à la source même de l’existence du Japon, représenté par l’empereur16. L’agitation revêt une si grande importance qu’elle mène à ce que le Shogun Yoshinobu renonce à ses pouvoirs et les remettent au jeune empereur.

HISTOIRE-3

Réformes : vision go-gauche
Avec la mort de Duplessis (surnommé « Le Chef ») en 1959, toutes les contradictions qui s’étaient développées au sein de la province éclatèrent. Comme nous l’avons mentionné précédemment, la bourgeoisie francophone avait presque été anéantie et la bourgeoisie impérialiste (principalement canadienne-anglaise et américaine) dominait le Québec. La bourgeoisie francophone restante était faible et soumise à la bourgeoisie impérialiste. Elle n’avait donc pas d’intérêt à développer et moderniser la société québécoise. Considérant la position et la perspective de cette bourgeoisie francophone, le statu quo était plus à même de garantir ses profits. La petite-bourgeoisie urbaine, quant à elle, était plus sensible à l’arriération de la société québécoise, et pouvait ressentir fortement l’absence d’institutions modernes. Elle fut inspirée par les luttes des travailleur-euses contre Duplessis et parvint à se hisser à la tête du mouvement social qui grandissait. Toutefois, étant trop faible pour rivaliser directement avec les impérialistes, elle dut se servir de l’État à ses fins et se rallier autour du Parti libéral de Jean Lesage et son projet de modernisation de la société.

HISTOIRE-4

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