vendredi 2 août 2019

LE POUVOIR ? Non, merci !

La secrétaire à la Justice de Porto Rico Wanda Vazquez, qui devait
remplacer temporairement le gouverneur Ricardo Rossello, poussé à la démission par un large mouvement de contestation, a décliné dimanche le poste, affirmant qu'elle n'était pas «intéressée».
«Je le répète, je ne suis pas intéressée par le poste de gouverneure», a déclaré MmeVazquez sur Twitter.

«J'espère que le gouverneur identifiera et soumettra un candidat pour le poste de secrétaire d'État avant le 2août, et je le lui ai dit», a-t-elle ajouté,
prolongeant la crise politique qui dure depuis plusieurs semaines dans l'île des Caraïbes.

Les protestations y ont commencé à la mi-juillet après des révélations sur des conversations entre le gouverneur et 11 hauts responsables locaux, anciens ou actuels, sur la messagerie cryptée Telegram. Ces hommes y échangent blagues misogynes et commentaires homophobes, visant notamment le chanteur vedette Ricky Martin.

Dans un des messages controversés, un collaborateur de M. Rossello plaisante sur les victimes de l'ouragan Maria, qui avait fait près de 3000 morts en septembre2017.

HISTORIQUE 1 : le grand-duc Michel de Russie

Nicolas II abdiqua à 3 heures 5, le 2 mars, sous la pression des généraux et des représentants de la Douma. Il le fit en faveur de son fils, Alexis. Toutefois, Nicolas II reconsidéra ensuite sa décision, sa réflexion ayant été la suivante : le jeune tsarévitch qui était âgé de douze ans et qui souffrait d'hémophilie, serait devenu trop vulnérable une fois séparé de ses parents. Dans un second document, signé à 11 heures 15, mais inscrit comme ayant été rédigé à 3 heures 5, heure du précédent document, Nicolas II de Russie déclara : « Notre héritage, nous le léguons à notre frère, le grand-duc Michel Alexandrovitch et lui donnons notre bénédiction pour son accession au trône ».

L'abdication fut contresignée par le ministre de la Cour impériale, le comte Frederickz. Selon les lois fondamentales de l'Empire, Michel Alexandrovitch de Russie devint tsar de Russie le jour où l'abdication de son frère Nicolas II fut légalement proclamée[5]. Michel Alexandrovitch fut proclamé « empereur Michel II de Russie » par les troupes russes et une minorité de villes.

L'accession au trône de Michel Alexandrovitch de Russie fut souhaitée par une partie du nouveau gouvernement provisoire, notamment Pavel Milioukov, d'autres, tel que Alexandre Kerensky, considéraient cela impossible du fait des évènements. Le soviet de Petrograd qui venait d'être formé, s'opposait lui fortement à cette accession, souhaitant l'établissement d'une république.

Arguant que le soviet n'accepterait pas le maintien de la monarchie, Alexandre Kerensky persuada le grand-duc Michel de renoncer à régner. Accompagné de deux avocats (dont Vladimir Dmitrievitch Nabokov, père du futur écrivain Vladimir Nabokov), ils rédigèrent une déclaration de renonciation au trône à signer par le grand-duc. Le lendemain, le 3 mars 1917, Michel Alexandrovitch de Russie signa le document, ce dernier ayant eu peur pour sa vie[7]. Le grand-duc ne refusait pas le trône, dans cet acte d'abdication, mais reporta l'exercice de l'autorité sur le gouvernement provisoire, dans l'attente de la réunion de la constituante par laquelle le peuple russe déciderait de la conservation ou du remplacement de la monarchie.

Le manifeste déclarait entre autres :

« Je suis fermement résolu à assumer le pouvoir si telle est la volonté de notre grand peuple, qui doit désormais au suffrage universel et par l'intermédiaire de l'Assemblée constituante établir une forme de gouvernement et de nouvelles lois fondamentales de l'État russe. »

Cette renonciation au trône, bien que provisoire et conditionnelle, marqua la fin du régime impérial en Russie.

HISTORIQUE 2: le comte de Chambord

La défaite de Sedan en 1870 marque la fin du second Empire, et les élections du 28 janvier 1871 donnent une chambre aux deux tiers royalistes. Malgré cette majorité, la chambre refuse de faire appel au comte de Chambord, pour éviter de lui faire endosser la défaite, et de le faire « rentrer dans les fourgons de l’Etranger « , préférant attendre le départ des Allemands pour une éventuelle restauration. Le 8 juin 1871 est abrogée la loi d’exil : les princes peuvent rentrer en France, et les Orléans proposent enfin aux légitimistes une fusion acceptée par le Comte de Chambord, à la seule condition du rétablissement du drapeau blanc. La négociation n’aboutit pas, et le comte de Chambord renonce au trône, et repart en exil après un bref séjour.

A l’automne 1873, alors que la « république sans les républicains » semble en plein désarroi quant à son avenir, il revient incognito en France et réside 10 jours à Versailles, mais Mac-Mahon lui refuse toute entrevue et fait alors voter le septennat : la république s’installe pour durer.

Après cette dernière restauration manquée, le comte de Chambord meurt le 24 août 1883 à Frohsdorf. Il est enterré à Goritz (Slovénie)

HISTORIQUE 3 : César

Certes, le peuple romain avait en horreur le nom de roi. César peut-il, sans risque, prétendre à un titre abhorré ? Il désire ce titre. En 44 avant J.-C., on sent qu'il va l'obtenir. En février, le sénat lui accorde un costume de roi, un trône. À la fête des lupercales, son lieutenant Antoine tente de le coiffer du diadème, équivalent hellénistique d'une couronne. 

On lui attribue le titre de pater patriae (père de la patrie), il devient dictateur perpétuel, sa tête apparaît sur les monnaies, ce qui est une prérogative royale ou divine. Des monnaies avec le titre royal sont sur le point d'être émises. Mais on sent la foule prête à protester. César fait mine de repousser la royauté. Peut-être portera-t-il le titre de « roi » hors de Rome ? Il s'apprête à partir en guerre contre les Parthes, or, en Orient, un titre de « roi » est très opportun. Il a d'ailleurs adopté Octave, pour le seconder là-bas, en attendant de lui succéder éventuellement.

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