vendredi 16 août 2019

BRULÉE VIVANTE parce que femme


(Edition 17.08.19)


ACTUALITÉ


Femme immolée à Québec: passage rapide de l'ex-conjoint devant la juge

L’homme accusé d’avoir immolé son ex-conjointe le week-end dernier a brièvement comparu devant la juge, et l'on a pu apprendre qu'il est «isolé» des autres détenus par mesure de sécurité. 


Frej Haj Messaoud devait se présenter devant la cour pour la forme vendredi matin après avoir comparu lundi dernier. Le dossier a été reporté au 3 septembre prochain. 

L’avocat de l’accusé, Me Alex Savoie, a indiqué à la juge Réna Émond qu’il cherchait toujours a obtenir des garanties dans le but de permettre à l’homme de 39 ans de recouvrer la liberté pendant les procédures. Pour sa part, la Couronne a indiqué qu’elle était prête à procéder à l’enquête sur remise en liberté. 

HISTORIQUE 1 : Meurtres en série pour cause de dot 
Le mariage, pour le meilleur et, très vite, pour le pire. La cupidité de la belle-famille et les coups du mari, pour de l’argent, pour un téléviseur, une poignée de roupies. Le refus déchaîne une cruauté poussée jusqu’à la mort : l’aspersion de carburant et la mise à feu, ou encore le suicide forcé.


Parmi les drames que racontent les femmes de Vimochana et des parents de victimes, on trouve celui de Prema (vingt-trois ans) mariée à un cousin alcoolique qui la battait quand son père ne lui donnait pas d’argent. Ce dernier, qui avait déjà perdu une fille dans des circonstances tragiques, payait. Jusqu’au 1er novembre 2000 où il refuse 50 000 roupies à son gendre. Le soir, sa fille est gravement brûlée et hospitalisée. D’après le mari, qui a disparu, c’est un « accident ». Avant de mourir, Prema aura la force de dire comment, avec l’aide de son frère, son mari l’a bâillonnée et ligotée avant de la livrer aux flammes.

HISTORIQUE 2 : Brûler les sorcières 

Sorcières : 50 000 à 100 000 victimes

Au total, ces procès en sorcellerie auraient fait entre 50 000 et 100 000 victimes, dont 80 % de femmes. En France, selon l’historien Robert Muchembled (Le Roi et la Sorcière, l’Europe des bûchers, XVe – XVIIIe siècle, éd. Desclée de Brouwer), « la cause principale de la fin des bûchers est le développement de l’État royal centralisé : le pouvoir accroît son contrôle et met au pas les mouvements populaires, dont les chasses aux sorcières sont un aspect ».

Mais, dans les années 1620, le Parlement de Paris commence à interdire les chasses aux sorcières aux juridictions provinciales. Ainsi, des magistrats locaux sont même condamnés à mort sous Louis XIII pour avoir fait exécuter des « sorcières » sur le bûcher. Sous le règne de Louis XIV, l’édit de juillet 1682 met fin aux bûchers dans tout le royaume.

HISTORIQUE 3 : Papaouasie-Nouvelle-Guinée

La police et les pompiers sont arrivés trop tard. Jeudi, une femme a été brûlée vive par des villageois de la province de Western Highlands, en Papouasie-Nouvelle-Guinée. L'information est rapportée par le Post Courier, un journal local.


Kepari Leniata, 20 ans, était accusée par les villageois d'avoir utilisé la sorcellerie pour tuer un enfant de six ans, mort à l'hôpital d'une mystérieuse maladie. Deux membres de la famille du jeune garçon ont mené la chasse. La femme a été torturée avec des barres métalliques chauffées à blanc et aurait reconnu tremper dans les arts obscurs. Elle a ensuite été déshabillée, traînée pieds et poings liés, recouverte de pétrole et brûlée sur une pile d'ordures.

A VOUS DE JOUER

Aucun commentaire:

Publier un commentaire

Vous avez des histoires à ajouter ?