vendredi 12 octobre 2018

TOMBER DE L'AIR: (re)mise en cause



(Edition 13.10.18)

ACTUALITÉ


La fusée Soyouz qui devait transporter deux astronautes, l'américain Nick Hague et le Russe Alexeï Ovtchinine, jusqu'à la Station spatiale internationale, a subi une déffaillance technique jeudi 11 octobre.

L'astronaute américain Nick Hague et le cosmonaute russe Alexeï Ovtchinine sont revenus indemnes sur Terre, jeudi au Kazakhstan, après la défaillance après le décollage d'un moteur de la fusée Soyouz qui devait les transporter vers la Station spatiale internationale (ISS).

A peine deux minutes après le décollage, la défaillance d'un des moteurs de la fusée a obligé l'astronaute de la Nasa et celui de l'agence spatiale russe Roskosmos à retourner en urgence sur Terre au lieu de poursuivre leur voyage vers l'ISS.

HISTOIRE-1
2000 : Avion Concorde


Le 25 juillet 2000 à 16h44, un Concorde du vol 4590 s’écrasait sur un hôtel de la ville de Gonesse, deux minutes après son décollage depuis l’aéroport Charles de Gaulle. Le bilan est terrible, puisque 113 personnes perdent la vie dans cet accident, dont les causes restent encore aujourd’hui à déterminer clairement.

Les conclusions officielles retenues par les experts de la BEA (Bureau Enquête Analyse) est qu’une lamelle de titane, laissée sur la piste par un avion précédent de la Continental Airlines, aurait provoqué l’éclatement d’un pneu, la perforation des réservoirs et l’embrasement du Concorde.
Une version contestée par Continental Airlines qui défend une autre hypothèse, appuyée par un documentaire de Canal + pour Spécial Investigation “Concorde, le crash d’un mythe“, qui affirme que l’avion s’est embrasé 8 secondes avant d’entrer en contact avec la lamelle rendant son crash inévitable...

De nombreux témoins de l'accident, des experts, d'anciens pilotes, tous s'accordent à dire que cet accident n'était pas le premier. Pire, il aurait pu être évité car, dès 1979, la faiblesse des pneus du supersonique a été mentionnée et des solutions ont été proposées, mais rien n'a été fait...

HISTOIRE-2
1970 : Fusée Apollo XIII


Lancés le 11 avril 1970, les 3 rescapés de la mission "Apollo XIII" ont amerri sains et saufs dans l'Océan Pacifique. C'est la fin d'un terrible suspens qui a transformé l'échec d'une mission scientifique en un exploit humain. C'était pourtant un vol "de routine" (qui n'intéressait même plus les médias) pour les trois astronautes américains J. Lovell, Fred W. Haise et John L. Swigert. Mais l'explosion soudaine d'un réservoir d'oxygène le 13 avril à près de 300.000 kms de la Terre a transformé leur voyage en cauchemar, obligeant les trois hommes à se réfugier dans le LEM "Aquarius" qui va devenir, en quelque sorte, leur canot de sauvetage.

Commençait alors un périlleux retour qui a tenu le Monde entier en haleine : après avoir allumé le moteur de descente du LM pour reprendre une trajectoire de retour libre (c'est à dire, au cas présent, faire le tour de la Lune et profiter de l'impulsion pour revenir), l'équipage doit mettre en oeuvre un plan de rationnement drastique de l'électricité et de l'eau (cf. ci-dessous le problème des consommables), car le LM n'est pas prévu, théoriquement, pour subvenir aux besoins de trois hommes pendant quatre jours. La moindre défaillance du vaisseau ou la moindre erreur des techniciens du centre spatial de Houston pouvait se révéler fatale.

Après de nombreuses péripéties, le plus fantastique sauvetage de l'histoire s'est heureusement bien terminé. La capsule amerrit sans encombre dans l'Océan Pacifique, près des îles Samoa le 17 avril à 13 h 07 (heure de la côte Est des Etats-Unis).

On déterminera que l'explosion a été la conséquence d'une suite d'événements provoquant l'inflammation de l'isolant d'un fil électrique dans l'un des réservoirs d'oxygène liquide du CSM (le numéro 2, cf. ci-dessous les causes de l'explosion). Cette inflammation a eu lieu alors qu'un ventilateur auquel le fil était connecté se mettait en route pour agiter l'oxygène liquide à l'intérieur du réservoir.

Le terme "d'échec réussi" fait son apparition : échec de la mission lunaire (d'un coût de 375 millions de dollars), réussite car l'équipage a pu être récupéré sain et sauf.


HISTOIRE-3
1937 : Dirigeable Hindenburg


Le vol se déroule sans problème jusqu’au 6 mai 1937, date à laquelle le dirigeable atteint le New Jersey.
Les orages l’empêchent d’atterrir. De ce fait, le Hindenburg survole la zone pendant plusieurs heures, puis le temps s’améliore suffisamment pour lui permettre de tenter un atterrissage.

Lorsque le dirigeable est enfin au-dessus du point d’atterrissage, les pilotes laissent tomber les amarres qui doivent le faire descendre de son altitude de 60 m jusqu’au sol.

Les passagers rassemblent leurs affaires et se préparent à débarquer.

Soudain, une légère bouffée de fumée apparaît à l’arrière du zeppelin, suivie d’une autre, plus abondante.
Presque immédiatement, le dirigeable s’embrase. Des passagers sautent et s’écrasent sur la piste. D’autres sont brûlés vifs à l’intérieur de l’appareil en flammes.
Certains meurent, écrasés par le poids de l’appareil.

Les conditions météorologiques pourraient bien, par contre, expliquer l’accident. L’orage qui sévissait au moment où le dirigeable essayait d’atterrir charriait une grande quantité d’électricité, et des éclairs striaient le ciel autour de l’appareil…

A. Bain s’est également procuré deux échantillons d’une enveloppe de dirigeable vieille de 60 ans et semblable à celle qui a été utilisée pour la construction du Hindenburg.

Les tests montrent que pour être renforcée, la carène de l’appareil avait été enduite d’un composé à base de nitrate qui entre dans la composition de la poudre à canon.
Par-dessus ce revêtement explosif, une autre couche à base d’une poudre d’aluminium utilisée pour la propulsion des fusées a été appliquée.

Pour fignoler cette véritable bombe ambulante, les différentes parties de la carène étaient assemblées par des armatures de bois, recouvertes d’une laque inflammable.

Pour appuyer sa thèse, Bain a soumis les échantillons aux mêmes conditions atmosphériques du 6 mai 1937. Le matériau s’est aussitôt enflammé.

Le chercheur a fait le commentaire suivant : »la morale de l’histoire, c’est qu’il ne faut pas peindre votre dirigeable avec du combustible pour fusée. »

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