(Edition 13.10.18)
ACTUALITÉ
La fusée Soyouz qui
devait transporter deux astronautes, l'américain Nick Hague et le Russe Alexeï
Ovtchinine, jusqu'à la Station spatiale internationale, a subi une déffaillance
technique jeudi 11 octobre.
L'astronaute américain
Nick Hague et le cosmonaute russe Alexeï Ovtchinine sont revenus indemnes sur
Terre, jeudi au Kazakhstan, après la défaillance après le décollage d'un moteur
de la fusée Soyouz qui devait les transporter vers la Station spatiale
internationale (ISS).
A peine deux minutes
après le décollage, la défaillance d'un des moteurs de la fusée a obligé
l'astronaute de la Nasa et celui de l'agence spatiale russe Roskosmos à
retourner en urgence sur Terre au lieu de poursuivre leur voyage vers l'ISS.
HISTOIRE-1
2000 : Avion Concorde
Le 25 juillet 2000 à
16h44, un Concorde du vol 4590 s’écrasait sur un hôtel de la ville de Gonesse,
deux minutes après son décollage depuis l’aéroport Charles de Gaulle. Le bilan
est terrible, puisque 113 personnes perdent la vie dans cet accident, dont les
causes restent encore aujourd’hui à déterminer clairement.
Les conclusions
officielles retenues par les experts de la BEA (Bureau Enquête Analyse) est
qu’une lamelle de titane, laissée sur la piste par un avion précédent de la
Continental Airlines, aurait provoqué l’éclatement d’un pneu, la perforation
des réservoirs et l’embrasement du Concorde.
Une version contestée
par Continental Airlines qui défend une autre hypothèse, appuyée par un
documentaire de Canal + pour Spécial Investigation “Concorde, le crash d’un
mythe“, qui affirme que l’avion s’est embrasé 8 secondes avant d’entrer en
contact avec la lamelle rendant son crash inévitable...
De nombreux témoins de
l'accident, des experts, d'anciens pilotes, tous s'accordent à dire que cet
accident n'était pas le premier. Pire, il aurait pu être évité car, dès 1979,
la faiblesse des pneus du supersonique a été mentionnée et des solutions ont
été proposées, mais rien n'a été fait...
HISTOIRE-2
1970 : Fusée Apollo
XIII
Lancés le 11 avril
1970, les 3 rescapés de la mission "Apollo XIII" ont amerri sains et
saufs dans l'Océan Pacifique. C'est la fin d'un terrible suspens qui a
transformé l'échec d'une mission scientifique en un exploit humain. C'était
pourtant un vol "de routine" (qui n'intéressait même plus les médias)
pour les trois astronautes américains J. Lovell, Fred W. Haise et John L.
Swigert. Mais l'explosion soudaine d'un réservoir d'oxygène le 13 avril à près
de 300.000 kms de la Terre a transformé leur voyage en cauchemar, obligeant les
trois hommes à se réfugier dans le LEM "Aquarius" qui va devenir, en
quelque sorte, leur canot de sauvetage.
Commençait alors un
périlleux retour qui a tenu le Monde entier en haleine : après avoir allumé le
moteur de descente du LM pour reprendre une trajectoire de retour libre (c'est
à dire, au cas présent, faire le tour de la Lune et profiter de l'impulsion
pour revenir), l'équipage doit mettre en oeuvre un plan de rationnement
drastique de l'électricité et de l'eau (cf. ci-dessous le problème des
consommables), car le LM n'est pas prévu, théoriquement, pour subvenir aux
besoins de trois hommes pendant quatre jours. La moindre défaillance du
vaisseau ou la moindre erreur des techniciens du centre spatial de Houston
pouvait se révéler fatale.
Après de nombreuses
péripéties, le plus fantastique sauvetage de l'histoire s'est heureusement bien
terminé. La capsule amerrit sans encombre dans l'Océan Pacifique, près des îles
Samoa le 17 avril à 13 h 07 (heure de la côte Est des Etats-Unis).
On déterminera que
l'explosion a été la conséquence d'une suite d'événements provoquant
l'inflammation de l'isolant d'un fil électrique dans l'un des réservoirs
d'oxygène liquide du CSM (le numéro 2, cf. ci-dessous les causes de
l'explosion). Cette inflammation a eu lieu alors qu'un ventilateur auquel le
fil était connecté se mettait en route pour agiter l'oxygène liquide à
l'intérieur du réservoir.
Le terme "d'échec
réussi" fait son apparition : échec de la mission lunaire (d'un coût de
375 millions de dollars), réussite car l'équipage a pu être récupéré sain et
sauf.
HISTOIRE-3
1937 : Dirigeable
Hindenburg
Le vol se déroule sans
problème jusqu’au 6 mai 1937, date à laquelle le dirigeable atteint le New
Jersey.
Les orages l’empêchent
d’atterrir. De ce fait, le Hindenburg survole la zone pendant plusieurs heures,
puis le temps s’améliore suffisamment pour lui permettre de tenter un
atterrissage.
Lorsque le dirigeable
est enfin au-dessus du point d’atterrissage, les pilotes laissent tomber les
amarres qui doivent le faire descendre de son altitude de 60 m jusqu’au sol.
Les passagers
rassemblent leurs affaires et se préparent à débarquer.
Soudain, une légère
bouffée de fumée apparaît à l’arrière du zeppelin, suivie d’une autre, plus
abondante.
Presque immédiatement,
le dirigeable s’embrase. Des passagers sautent et s’écrasent sur la piste.
D’autres sont brûlés vifs à l’intérieur de l’appareil en flammes.
Certains meurent,
écrasés par le poids de l’appareil.
Les conditions
météorologiques pourraient bien, par contre, expliquer l’accident. L’orage qui
sévissait au moment où le dirigeable essayait d’atterrir charriait une grande
quantité d’électricité, et des éclairs striaient le ciel autour de l’appareil…
A. Bain s’est également
procuré deux échantillons d’une enveloppe de dirigeable vieille de 60 ans et
semblable à celle qui a été utilisée pour la construction du Hindenburg.
Les tests montrent que
pour être renforcée, la carène de l’appareil avait été enduite d’un composé à
base de nitrate qui entre dans la composition de la poudre à canon.
Par-dessus ce
revêtement explosif, une autre couche à base d’une poudre d’aluminium utilisée
pour la propulsion des fusées a été appliquée.
Pour fignoler cette
véritable bombe ambulante, les différentes parties de la carène étaient
assemblées par des armatures de bois, recouvertes d’une laque inflammable.
Pour appuyer sa thèse,
Bain a soumis les échantillons aux mêmes conditions atmosphériques du 6 mai
1937. Le matériau s’est aussitôt enflammé.
Le chercheur a fait le
commentaire suivant : »la morale de l’histoire, c’est qu’il ne faut pas peindre
votre dirigeable avec du combustible pour fusée. »
A VOUS DE JOUER
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