(Edition 20.10.18)
ACTUALITÉ
AFP 17 octobre 2018
Le journaliste
saoudien Jamal Khashoggi a été torturé avant d’être «décapité» dans le consulat
de son pays à Istanbul, a affirmé mercredi le quotidien turc Yeni Safak qui dit
avoir eu accès à un enregistrement sonore des faits.
L’éditorialiste
critique de Ryad s’est rendu au consulat le 2 octobre pour des démarches
administratives en vue de son mariage. Il n’a pas été vu depuis.
HISTOIRE-1
Les séparatistes
basques
http://www.slate.fr/story/67185/france-assassinats-politiques-kurdes
(et autres…)
Arrivé au pouvoir en
Espagne en octobre 1982, le socialiste Felipe Gonzales avait fait de la lutte
contre ETA une priorité, mais s'est heurté au refus du gouvernement français,
également socialiste, d’extrader les nombreux séparatistes basques réfugiés
dans les Pyrénées-Atlantiques, véritable sanctuaire d’où les plus violents
organisaient des attentats sur le sol espagnol.
Face au manque de
coopération des autorités françaises, Madrid a lancé fin 1982 un plan spécial
de lutte antiterroriste, dont la création coïncide avec les premières exactions
des Groupes antiterroristes de libération (GAL). Depuis 1970, les gouvernements
successifs avaient fermé les yeux sur la «guerre sale» que livraient différents
groupes clandestins aux basques réfugiés en France, mais les GAL représentaient
une nouvelle étape, car ils bénéficiaient d’appuis très haut placés dans
l’administration espagnole.
S’appuyant sur une
dizaine de groupes composés principalement de mercenaires et de truands, ils
ont assassiné près de 30 personnes sur le sol français entre 1983 et 1987, pour
la plupart des membres d’ETA mais aussi parfois des innocents pris pour cible
par erreur. Les attaques ont pris progressivement fin avec les premières extraditions,
puis avec l’arrivée du gouvernement Chirac en France.
Plusieurs membre des
GAL ont été retrouvés par la justice française et condamnés à de lourdes peines
de prison. Côté espagnol, les arrestations sont remontées jusqu'à très haut
dans la hiérarchie. Un sous-commissaire des renseignements généraux de Bilbao,
José Amedo Fouce, a été condamné à 108 ans et 8 mois de prison en 1991.
Surtout, le ministre de l’Intérieur José Barrionuevo, le secrétaire d’État à la
Sécurité Rafael Vera et le gouverneur civil de Biscaye Julian Sancristobal
écopent de 10 ans de détention chacun en 1998 avant d’être graciés quelques
mois plus tard par le nouveau Premier ministre José Maria Aznar.
L’implication du
Premier ministre Felipe Gonzales ne sera jamais prouvée, même si «on murmure
que Felipe ne pouvait pas ignorer que deux de ses collaborateurs les plus
proches avaient sinon commandité, du moins couvert les exactions du GAL», écrit
Jean Chalvidant dans son livre ETA: L’enquête. Au total, la guerre sale
espagnole contre les indépendantistes aura fait 69 morts entre 1975 et 1987
selon ce journaliste spécialiste de l’Espagne.
HISTOIRE-2
Le duc De Guise
…l'une des plus
grandes conspirations du XVIe siècle : l'assassinat, il y a 428 ans jour pour
jour, le 23 décembre 1588, du duc Henri de Guise, sur ordre du Roi de France,
Henri III.
En 1588, le lieutenant
général du royaume, Henri de Guise, convoque pour la deuxième fois les Etats
Généraux. Plus de 500 députés sont rassemblé, acquis à la cause du Duc qui
compte obtenir la déchéance du Roi de France...
Alors, pour se sortir
de ce mauvais pas, Henri III ne voit qu'une seule chose : organiser
l'assassinat de son rival pour se débarrasser de lui.
Ainsi, le 23 décembre
1588, à 8 heures du matin, 20 gentilshommes armés de poignards tendent un piège
au Duc qui ne peut s'échapper. Il tombe sous les coups et le Roi, à la vue du
corps de son rival, se serait écrié : " Mon Dieu qu'il est grand ! Il
parait encore plus grand mort que vivant !"
HISTOIRE-3
Ciceron
La mort de César (en
mars 44) le remplit de joie : Cicéron croit pouvoir jouer à nouveau un rôle
dans la république retrouvée.
Mais Antoine
revendique la succession de César et impose sa loi. Cicéron prononce alors
contre Antoine quatorze Philippiques (Cicéron, ad Familiares) (qui tirent leur
nom des discours du même nom prononcés par le grand orateur grec Démosthène
contre Philippe de Macédoine), extrêmement violentes, en soutenant activement
contre lui le jeune Octave (le futur empereur Auguste) (Cicéron, ad Brutum).
Mais bientôt celui-ci
fait alliance avec Antoine et Lépide pour constituer le deuxième triumvirat et
l'une des conditions de cette alliance est l'élimination de Cicéron. Celui-ci
est proscrit; rejoint dans sa propriété de Formies par les soldats d'Antoine,
il se laisse égorger avec courage, le 7 décembre 43,(Plutarque Vie de Cicéron);
quelques jours plus tard, son frère Quintus et son fils furent également
massacrés. Antoine fit exposer à la tribune aux harangues (les Rostres) la tête
de l'orateur ainsi que ses mains, qui avaient écrit les Philippiques.
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