vendredi 14 septembre 2018

LE FOU (du) est ROI



Dans une tribune anonyme publiée dans le New York Times, un haut responsable gouvernemental américain décrit comment les collaborateurs du président s'escriment à limiter les conséquences potentiellement désastreuses de certaines de ses décisions impétueuses. 

HISTOIRE-1 
Georges III d'Angleterre

http://vbonhushist.11vm-serv.net/pages/george3.htm

La guerre américaine, ses conséquences financières et les anxiétés familiales placent une grande tension sur la personne du roi durant les années 1780. Après de sérieuses périodes de maladie en 1788-1789, et de nouveau en 1801, George III devient dérangé en permanence à partir de 1810. Il est mentalement incapable de régner dans la dernière décennie de son règne ; son fils aîné (le futur roi George IV)est nommé Prince Régent dès 1811. Des historiens médicaux ont rapporté que l'instabilité mentale de George III est causée par des désordres héréditaires physiques, appelés porphyre. 

HISTOIRE-2
Charles VI de France

www.topito.com

D’abord, on l’appelait « le bien aimé ». Ensuite, on l’appelait « le fou ». Son premier acte de folie a lieu en 1392, quand il attaque ses propres troupes et tue 6 personnes. Ensuite, ses accès de folie deviennent de plus en plus réguliers. Il affirme qu’il est fait de verre et exige donc d’être transporté dans un carrosse blindé de coussins. Les experts s’accordent aujourd’hui pour dire que Charles VI était bipolaire. Tout ça entrave sa capacité à gouverner et une régence s’organise, qui permet à la Guerre de cent ans de reprendre. 

Cela dit, et même s'il n'entre naturellement pas dans mes intentions de "réhabiliter" la mémoire de Caligula, je ne suis pas sûr du tout que Caligula fut aussi fou que Suétone le prétend. Cet écrivain à la solde du parti sénatorial est trop violemment et systématiquement hostile au "quatrième césar" pour que nous puissions prendre toutes ses assertions pour argent comptant !

Cependant, déséquilibré, Caligula le fut donc sans doute. C'est d'ailleurs le contraire qui eût été étonnant ! Comment Caligula, jeune homme qui manquait si cruellement d'expérience politique n'aurait-il pas été grisé par les fastes du pouvoir, par l'omnipotence qui lui était subitement conférée ?

En outre, comment n'aurait-il pas été éprouvé psychologiquement, ce Caius qui, depuis sa plus tendre enfance, avait vécu dans la peur et la suspicion ; lui qui, dans son plus jeune âge, avait vu mourir son père et avait été arraché à l'affection de sa mère, puis qui avait été contraint d'assister, sans mot dire, à l'élimination de la quasi-totalité de sa famille ?

A VOUS DE JOUER 

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