vendredi 8 octobre 2021

PRIS PAR LES PRIX



(EDITION 09.10.21)

ACTUALITÉ

https://www.huffingtonpost.fr/entry/le-prix-nobel-de-la-paix-2021-attribue-a-maria-ressa-et-dmitry-muratov_fr_616006b6e4b0cc44c50b2a09


Le prix Nobel de la paix a été décerné à Maria Ressa et Dmitri Muratov, a annoncé le comité Nobel ce vendredi 8 octobre. Les lauréats succèdent au Programme alimentaire mondial de l’ONU, récompensé du prix Nobel de la paix 2020 pour son action en faveur “du rapprochement des peuples, de la suppression ou la réduction des armées permanentes, de la réunion et la propagation des progrès pour la paix”. Les deux journalistes sont récompensés pour leur défense de la liberté d’expression. La première aux Philippines, le second en Russie. Le comité Nobel les a précisément honorés “pour leurs efforts en faveur de la liberté d’expression, qui est une condition préalable à la démocratie et à une paix durable”. C’est la première fois que la liberté de la presse est ainsi récompensée du prestigieux prix international.


HISTORIQUE 1 : Un prix sulfureux

https://www.agoravox.fr/actualites/international/article/henry-kissinger-un-sulfureux-prix-204651


L’un des plus grands apports d’Henry Kissinger à la diplomatie mondiale fut sa contribution décisive, avec Le Duc Tho, du côté vietnamien, aux négociations qui ont abouti à la fin de la désastreuse guerre du Vietnam, avec la signature des Accords de paix de Paris le 27 janvier 1973 à l’hôtel Majestic. Le Prix Nobel de la Paix 1973 fut ainsi attribué aux deux négociateurs, Henry Kissinger, qui est aujourd’hui le doyen des Prix Nobel de la Paix, et Le Duc Tho qui refusa le prix car la paix n’était pas encore une réalité. La journaliste et future ministre Françoise Giroud commenta cette attribution comme celle du « Prix Nobel de l’humour noir » dans son hebdomadaire "L’Express". Pourquoi cette réaction ? Parce qu’Henry Kissinger serait à l’origine des bombardements américains au Laos et au Cambodge qui firent de nombreuses victimes (nombre estimé jusqu’à 200 000) pour empêcher l’arrivée de convois nord-vietnamiens.


HISTORIQUE 2 : Le prix de la rédemption Alfred Nobel

Une invention explosive et des prix révolutionnaires (francetvinfo.fr)

Les prix Nobel sont nés de la volonté du scientifique et industriel suédois Alfred Nobel (1833-1896), l’inventeur de la dynamite, de reverser tous les ans les revenus de son immense fortune à des personnalités pour service rendu à l'humanité. Cet humaniste éclairé, féru de poésie, amateur de Byron, qui correspondait avec Victor Hugo, souhaitait apporter à l’humanité bonheur et paix. Mais il se doutait que la dynamite n’y avait pas forcément participé… Devenu riche grâce à ses nombreuses découvertes (il a ainsi déposé 350 brevets au cours de sa carrière), il entendait utiliser sa fortune pour contribuer à ce louable objectif. Dans son premier testament, il institue donc en 1893 un prix pour récompenser une découverte scientifique poursuivant le même but.

 

HISTORIQUE 3 : Les prix selon Néron

http://agora.qc.ca/documents/Neron--Vie_de_Neron__les_annees_de_demesure_par_Suetone

 

Lorsqu'il chantait, il n'était pas permis de sortir du théâtre, pas même pour une raison indispensable. Aussi quelques femmes accouchèrent, dit-on, au spectacle, et beaucoup de personnes, lasses d'écouter et d'applaudir, sautèrent à la dérobée par-dessus les murs des villes dont il avait fait fermer les portes, ou feignirent d'être mortes pour qu'on les enlevât sous prétexte de les enterrer. On ne saurait croire avec quelle crainte, quelle inquiétude, quelle jalousie et quelle défiance des juges il entrait dans la lice. Il observait ses adversaire, les épiait, les décriait secrètement, comme s'ils eussent été ses égaux; quelquefois, il les attaquait par des propos injurieux lorsqu'il les rencontrait, et corrompait ceux qu'il l'emportaient sur lui par leur talent. Avant de commencer, il adressait aux juges une respectueuse allocution, disant qu'il avait fait tout ce qu'il pouvait faire, mais que le succès dépendait de la fortune; qu'en hommes doctes et sages, ils devaient exclure tout ce tient du hasard. Quand les juges l'encourageaient, il se retirait plus tranquille, mais non sans inquiétude, attribuant à la malignité et à la mauvaise humeur le silence et la réserve de quelques-uns d'entre eux, et disant qu'ils lui étaient suspects.

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